Découvrez la biodiversité de Maine-et-Loire avec la LPO Anjou

La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) Anjou, association dédiée à la préservation de la biodiversité en Maine-et-Loire, invite le grand public à participer aux 140 sorties gratuites prévues tout au long de l’année 2024. Ces sorties, réparties dans tout le département, offriront aux participants l’occasion de découvrir la richesse de la faune et de la flore locales.

Platane commun © Louis-Marie Préau.

Les sorties, couvrant une diversité de thématiques, s’adressent à un large public, du naturaliste en herbe au plus féru de biodiversité. Les participants iront à la rencontre de la faune et de la flore locales dans le but d’acquérir des connaissances naturalistes. Ils auront l’occasion de parcourir les espaces naturels sensibles présents dans le département afin de découvrir les êtres vivants qui s’y cachent. Pour les plus sportifs, des sorties en kayak et à vélo sont également proposées. La LPO Anjou est en partenariat avec plusieurs agriculteurs engagés en faveur de la biodiversité, les participants pourront se balader sur leurs fermes pour découvrir toutes les bonnes pratiques mises en place.

Les sorties LPO Anjou à ne pas manquer

Le comptage oiseaux des jardins du 27 janvier et le comptage oiseaux des jardins du 18 mai vous permettront de partir à la rencontre des oiseaux des jardins accompagnés d’une animatrice de la LPO Anjou. Vous aurez tous les éléments pour ensuite, de chez vous, contribuer à l’enquête nationale « Oiseaux des jardins » qui permet d’étudier les populations d’oiseaux.

À l’occasion des Jeux olympiques 2024, la LPO Anjou organise plusieurs sorties pour brûler les calories ! La sortie du 10 avril, Run & birds est parfaite pour celles et ceux qui aiment la course à pied ! Plusieurs sorties kayak sont organisées afin d’observer la faune et la flore des Basses Vallées Angevines. Pour les fans de randonnées, la sortie du dolmen et de la grande prairie du 5 mai vous permettra d’y observer la flore des Basses Vallées Angevines sur un parcours de 6,5 km. Le 22 septembre, Un p’tit tour de réserve ! de 5-6 kilomètres est également prévu pour parcourir la réserve naturelle des coteaux du Pont-Barré. Participez à notre sortie nature à vélo du 22 juin à Angers et découvrez la biodiversité qui se cache en ville.

Le 10 juillet, développez vos compétences en photographie en participant à notre sortie Initiation à la photo nature, vous serez accompagnés par Jean-Paul Gislard, photographe illustrateur nature.

Les grands événements nature de l’année 2024

  • Le week-end national de comptage les 27 et 28 janvier ;
  • Les journées mondiales des zones humides du 29 janvier au 29 février ;
  • Le printemps des castors du 20 mars au 20 juin ;
  • Le week-end national de comptage les 25 et 26 mai ;
  • L’Écolo Big Day 49 du 25 au 26 mai ;
  • La fête de la nature du 22 au 26 mai ;
  • La nuit de la chauve-souris avec des sorties organisées tout l’été ;
  • L’Eurobirdwatch les 5 et 6 octobre ;
  • Le jour de la nuit le 12 octobre ;
  • Événement national des groupes jeunes de la LPO le 16 novembre.

La LPO Anjou s’engage à sensibiliser le public à l’importance de la biodiversité et à l’impact positif de la protection de l’environnement. Ces sorties offriront non seulement des moments de découverte, mais aussi des occasions d’apprentissage et d’échange.

Les sorties auront lieu tout au long de l’année, de janvier à décembre 2024, dans divers lieux à travers le département. Pour participer à ces sorties, il suffit de consulter le calendrier des événements sur le site web de la LPO Anjou et de s’y inscrire en ligne : https://lpo-anjou.org/events/.

Comptez les oiseaux des jardins le 27 et 28 janvier

Pour la 12e année consécutive, la LPO et le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) invitent les citoyens à participer au comptage national des oiseaux des jardins. Le principe est simple : compter durant 1 h les oiseaux de son jardin ou d’un parc public pendant le dernier week-end de janvier. Chaque année ces données vont s’ajouter à celles des années précédentes pour permettre d’en apprendre d’avantage sur ces « oiseaux communs ». Cette opération de sciences participatives est un moyen simple et concret de rendre les citoyens acteurs de la connaissance et de la protection de l’avifaune française des parcs et jardins.

De plus en plus de participants chaque année !

Chaque année de plus en plus de personnes prennent part à cette opération. L’année 2023 n’a pas dérogé à la règle avec une progression de +17 % du nombre de jardins mobilisés (28 186) et de +11 % du nombre de données collectées (241 462 données). Nous espérons que l’année 2024 continuera sur cette lancée.

Comment faire ?

Rassurez-vous, il n’est pas nécessaire d’être un expert ! Il suffit d’avoir un peu de temps, d’aimer regarder ce qu’il se passe dans son jardin et de savoir compter. Facile !

  • Choisir un jour d’observation, samedi 27 ou dimanche 28 janvier, et un créneau d’une heure, idéalement en fin de matinée ou début d’après-midi, lorsque les températures sont un peu plus chaudes et les oiseaux plus actifs ;
  • Trouver un lieu d’observation, un jardin ou un balcon, à la ville ou en campagne. Un parc public peut également servir de lieu d’observation ;
  • Compter et noter durant 1 heure tous les oiseaux qui visitent le jardin. Pour les reconnaître plus facilement, des fiches sont disponibles sur le site de l’Observatoire* ainsi qu’une fiche d’aide pour le comptage (à ne pas renvoyer ! attention, certaines espèces — hirondelles, huppe… — n’hivernent pas chez nous, elles sont marquées d’un point rouge sur la fiche) ;
  • Transmettre vos données sur le site de l’Observatoire des oiseaux des jardins : www.oiseauxdesjardins.fr.

Reconnaître les oiseaux avec la LPO Anjou

La LPO Anjou organise une sortie le samedi 27 janvier à Cantenay-Épinard pour partir à la rencontre des oiseaux des jardins et balcons. Vous aurez tous les éléments pour ensuite, de chez vous, contribuer à cette enquête nationale.

Pour vous inscrire : https://lpo-anjou.org/event/comptage-oiseaux-des-jardins/

Rencontres des naturalistes et gestionnaires d’espaces naturels 2023

La LPO Pays de la Loire et le Conservatoire d’espaces naturels organisent les rencontres des naturalistes et gestionnaires d’espaces naturels des Pays de la Loire.
Cette manifestation se déroulera du jeudi 16 au samedi 18 novembre 2023 au lycée Angers Le Fresne à Sainte-Gemmes-sur-Loire (49).

Au programme

On vous dévoile le programme de cette édition 2023 des rencontres des naturalistes et gestionnaires d’espaces naturels des Pays de la Loire.

L’objectif de ces rencontres est de rassembler

  • les acteurs de terrain,
  • les scientifiques,
  • les naturalistes,
  • les gestionnaires d’espaces naturels,
  • professionnels ou étudiants.

Ces rencontres sont l’occasion de faire le point sur différentes études, enquêtes, actions de conservation, de gestion ou de restauration des habitats naturels ou des espèces et de partager les expériences. Elles sont soutenues par la DREAL et le conseil régional des Pays de la Loire.

Le jeudi, 4 visites de sites au choix permettront d’échanger et de prendre la mesure d’actions opérationnelles mises en œuvre sur le terrain.

La journée du vendredi est dédiée à la thématique :
L’arbre, source de biodiversité

Les visites du jeudi 16 novembre 2023

Pour chacune des visites, prévoir une tenue de terrain adaptée à la météo et le rendez-vous sera à 14 h.

Les visites auront lieu sous réserve d’un minimum de personnes inscrites. Une visite pourra être reportée vers une autre si le nombre d’inscrits n’est pas suffisant.

Le nombre maximum de participants est de 25 personnes.

Grand Capricorne © Christal Robert LPO Vendée

Visite 1 : Gestion forestière de l’Espace naturel sensible étang Saint-Nicolas

Intégration des enjeux naturalistes dans la gestion d’un ENS périurbain très prisé des Angevins.

Sujets abordés : sensibilisation des publics, sécurité, plan de gestion ONF, îlots de sénescence et de vieillissement, formation des agents et évolution des pratiques (gros bois morts conservés, marquage des arbres à cavités favorables aux chauves-souris et au Grand Capricorne).

Où ? à Angers

Avec qui ? Camille Gaudin, Olivier Loir (LPO Anjou) et Marc Houdon (direction Parcs Jardins et Paysages, Angers Loire Métropole)

Visite 2 : Réserve naturelle régionale de la ferme bocagère de la Chauffetière

La gestion conservatoire d’une ferme bocagère.
Retour sur l’historique de la création de la première réserve naturelle régionale et sur le partenariat en cours.

Au programme : les projets envisagés ces prochaines années pour préserver cet espace naturel et la découverte des nouveaux habitants de la réserve.

Où ? Orée-d’Anjou

Avec qui ? Solène Sacré (éleveuse) et Arnaud Cochard (CEN Pays de la Loire)

RNR Ferme de la Chauffetière © A. Florent
ENS de l’Isle Briand (Le Lion-d’Angers)
© Parc départemental de l’Isle Briand

Visite 3 : L’Isle Briand

Un Espace naturel sensible boisé aux multiples usages.

Retour sur 10 ans de gestion des boisements visant à un équilibre entre amélioration de la qualité des habitats naturels, prise en compte des différents usages et fréquentation du public.

Où ? au Lion-d’Angers

Avec qui ? Jean Pelé (LPO Anjou) et Vincent Lombard (conseil départemental de Maine-et-Loire)

Visite 4 : La ferme des Genettes, à la confluence Loire-Divatte

Concilier élevage et biodiversité.

Découverte des milieux gérés par Dorian et Maxime dans la vallée de la Loire. La visite sera l’occasion de revenir sur les riches faune et flore vivant sur les espaces exploités par les deux éleveurs et sur le partenariat entre le CEN Pays de la Loire et la ferme des Genettes.

Où ? Orée-d’Anjou

Avec qui ? Dorian Angot et Maxime Lerat (éleveurs de la ferme des Genettes) et Fabrice Normand (CEN Pays de la Loire)

Genette © Ferme des Genettes

Pour s’inscrire aux rencontres des naturalistes et des gestionnaires 2023

L’accès aux présentations est gratuit mais l’inscription reste obligatoire avant le 10 novembre 2023, les places étant limitées.

L’inscription est nominative, merci de renseigner un formulaire par personne.

Suivi de la migration sur le site de l’Angibourgère, La Tourlandy

L’automne arrive et l’approche de cette saison fait naître en nous la promesse de belles journées d’observation de la migration.

L’Angibourgère © Jean-Michel Logeais.

Certes, l’Anjou, n’est pas un haut lieu de passage au niveau national mais en relation avec les résultats intéressants déjà connus sur les reliefs du Choletais *, la LPO Anjou, à l’initiative du groupe LPO Mauges, souhaite dynamiser le suivi de la migration sur ce point haut départemental.

Sur le site de l’Angibourgère (situé à 216 m d’altitude, commune de La Tourlandry), les premières données obtenues depuis 3 ans mettent en lumière un flux intéressant notamment au passage des hirondelles vers la mi-septembre et un peu plus tard pour les fringilles (mi-octobre/fin octobre).

Cette année, nous avons besoin de vous afin de pouvoir suivre la migration sur une période plus large. Pour cela, nous souhaitons mettre en place un agenda concerté et accessible à tous les bénévoles (voir lien ci-dessous).
Le but étant de pouvoir vous inscrire, soit pour venir assurer directement le comptage des oiseaux migrateurs, soit pour venir compléter une équipe déjà inscrite. 
Ce suivi de la migration repose sur un effort bénévole important afin que les comptages puissent être les plus réguliers possibles.

Par ailleurs, Samuel Havet, salarié de la LPO Anjou, sera également présent sur le site lors de quelques matinées afin de permettre aux novices qui le souhaitent de venir se familiariser avec l’identification des cris et des oiseaux en vol ! N’hésitez pas à le contacter : samuel.havet@lpo.fr ou 07 81 54 38 25.

Si vous avez d’autres questions concernant le suivi de migration, vous pouvez contacter Éric Van Kalmthout, référent du groupe Mauges, à l’adresse ericnature@orange.fr

Merci !

Jean-Michel Logeais, Éric Van Kalmthout et Samuel Havet.

*Mourgaud G., Logeais J.-M., Vrignault J.-D., 1990. — Synthèse 1989 de la migration postnuptiale sur la route des crêtes du « Bois des Hauts ». Bulletin de synthèse, Mauges Nature, 1 : 81-99. Voir aussi les divers articles sur le blog du Groupe local LPO Mauges.

Inscription au Club des jeunes naturalistes de la LPO Anjou

Tu as entre 8 et 16 ans et tu aimes parcourir la nature et découvrir ses merveilles ? Alors, viens rejoindre le Club des jeunes naturalistes de la LPO Anjou !

Un groupe du Club des jeunes Naturaliste participant à une sortie en mer

Le club propose toujours une sortie mensuelle, en général le samedi après-midi avec chaque fois un thème différent, et une sortie sur un week-end.

Tu confectionneras des objets à partir de matériaux naturels (vannerie, nichoirs), tu goûteras les trésors de la nature, tu frissonneras en écoutant les chouettes ou en observant les anneaux de Saturne. Tu devras faire appel à ta force pour aider un pêcheur à lever ses filets en Loire ou au contraire à ta délicatesse pour détacher un oiseau des filets et ensuite le baguer avec les scientifiques qui étudient leur migration. Tu feras tourner un vrai moulin à vent. Tu sauras être discret pour observer le castor ou les oiseaux hivernants. Enfin tu apprendras comment on protège et soigne les hérissons. Ce qui est sûr c’est que tu repartiras avec des souvenirs incroyables et des découvertes variées sur les oiseaux, les mammifères, les insectes, les poissons et même les arbres…

Le rendez-vous est fixé à Chalonnes-sur-Loire ou sur Angers, puis les bénévoles assurent les transports sur le site d’observation situé habituellement à proximité ou aux environs d’Angers. Nous accueillons des enfants de tout le département. Le nombre de places est limité à 25 enfants au club de Chalonnes-sur-Loire et à 20 enfants au club d’Angers. Les sorties se font sur l’année scolaire. Les frais sont réduits à l’inscription familiale à la LPO : 42 € et 4 € par enfant d’inscription au Club CPN (Connaître et Protéger la nature), ensuite une participation est parfois demandée pour certaines sorties (création nichoir, sortie en bateau sur la Loire).

Inscription [COMPLET]

Pour inscrire son enfant, contactez le CJN le plus proche de chez vous :

Club des jeunes naturalistes à Chalonnes-sur-Loire :
Valérie Chalumeau
didiervalerie.chalumeau@orange.fr
06 75 69 78 60

Club des jeunes naturalistes à Angers :
Sigrid Griffon
gsigrid@hotmail.com

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Condamnation de SNCF Réseau pour destruction d’espèces protégées : une décision qui fera date

Au printemps 2019, SNCF Réseau a commandité de lourds travaux d’entretien des bords de voie ferrée entre Angers et Le Mans, aboutissant à la destruction de près de 6 ha d’habitats d’espèces protégées en pleine nidification. Poursuivie en justice, suite à une enquête approfondie de l’Office français de la biodiversité, la société a été condamnée par le tribunal correctionnel d’Angers à une lourde amende : une décision qui constitue un précédent pour les différents gestionnaires d’infrastructures linéaires.

© Sylvie Desgranges.

Le choix fautif d’engager des travaux lourds en pleine période de nidification

Gestionnaire d’un vaste réseau de voies ferroviaires, SNCF Réseau doit entretenir la végétation située à ses abords pour des raisons évidentes de sécurité. Suite à des carences d’entretien au cours des décennies précédentes, elle engage à la fin des années 2010 un vaste programme d’intervention sur la végétation dans la région Pays de la Loire, avec le choix de procéder quasi systématiquement à des coupes rases plutôt qu’à de l’élagage mesuré. En 2019, elle confie à un sous-traitant, la société SEFA Environnement, un chantier d’intervention aux abords de la ligne Angers-Le Mans. En dépit des recommandations de la coordination régionale LPO Pays de la Loire, ces travaux sont engagés en pleine période de nidification (d’avril à juillet), période la plus sensible pour la faune. L’Office français de la biodiversité, organisme de police de l’environnement, constate alors la destruction de 57 698 m² d’habitats d’espèces protégées. Elle fait interrompre les travaux et dresse procès-verbal pour ces faits. Plusieurs associations départementales et régionales affiliées à France Nature Environnement ou à la Ligue pour la protection des oiseaux portent plainte.

Une jurisprudence pour tous les gestionnaires d’infrastructures linéaires

Par jugement du 22 août 2023, le tribunal correctionnel d’Angers condamne SNCF Réseau à une amende de 450 000 € pour complicité de destruction d’habitats et spécimens d’espèces protégées et la société sous-traitante à une amende de 30 000 €. Chaque association partie civile voit son préjudice réparé à hauteur de 10 000 €. Ces sommes significatives témoignent de l’ampleur de l’atteinte causée à la faune dans ce dossier et de la volonté de la justice de la réprimer avec fermeté.
Le jugement acte que les travaux significatifs engagés sur la végétation pendant la période de nidification constituent des délits. Ce message devra être entendu par les différents gestionnaires d’infrastructures linéaires (voies routières, lignes électriques, fibre, conduites de gaz…), les obligeant ainsi à programmer leurs interventions de façon plus anticipée : il n’est en effet pas rare que de tels travaux d’entretien soient menés en dehors des périodes adéquates, malgré les recommandations des associations de protection de l’environnement. Le tribunal a par ailleurs ordonné la publication du jugement dans différents quotidiens, témoignant de sa volonté d’en faire un exemple.

Contacts presse

  • Mickael POTARD – coordinateur régional de la LPO Pays de la Loire – 06 45 72 16 02.
  • Benjamin HOGOMMAT – responsable juridique de FNE Pays de la Loire – 06 08 12 87 20.

Participez à la 27ᵉ nuit internationale de la chauve-souris

Depuis plus de 20 ans, la Société française pour l’étude et la protection des mammifères (SFEPM) organise, chaque année, la nuit internationale de la chauve-souris, afin de faire découvrir à un large public la biologie, le mode de vie, les menaces mais aussi les actions de protection mises en place pour préserver les Chiroptères.

Grappe de Murins à oreilles échancrées © Benjamin Même-Lafond.

Les chauves-souris, ces créatures nocturnes qui peuplent nos cieux et naviguent avec grâce dans l’obscurité, sont des actrices essentielles des écosystèmes. La nuit internationale de la chauve-souris est l’occasion idéale de les découvrir de près, grâce aux animations organisées par la LPO Anjou du 22 août au 22 septembre 2023. Au cœur de ces soirées exceptionnelles, les participants auront la chance de plonger dans la vie secrète de ces mammifères volants et de comprendre leur rôle crucial dans la préservation de la biodiversité.

Que vous soyez un curieux de la nature, un passionné d’écologie ou simplement en quête d’une expérience mémorable en famille, ces nuits exceptionnelles promettent de vous émerveiller. Rejoignez la LPO Anjou pour célébrer la 27ᵉ nuit internationale de la chauve-souris et laissez-vous envoûter par le charme mystérieux de ces créatures volantes.

Nos animations LPO Anjou

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Les conséquences du changement climatique

© Théophile Tusseau

Le changement climatique, c’est quoi ?

Pour commencer, beaucoup ne font pas la distinction entre le climat et la météo. La météo, c’est l’évaluation du temps qu’il fait ou qu’il va faire à très court terme. Le climat est une étude de la météo sur 30 ans, ce qui va permettre de comprendre l’évolution du climat dans le temps.

On ne parle pas du changement climatique sans évoquer les gaz à effet de serre. Ces gaz sont naturellement présents dans l’atmosphère et sans eux, la température générale serait en moyenne de -15 ℃ ! En effet, ces gaz retiennent la chaleur provenant du soleil sur notre planète. Les activités humaines (exploitation de l’énergie fossile, déforestation…) ont fait exploser leurs émissions, surtout pendant les 100 dernières années. Au cours des 22 000 dernières années, il y a eu moins d’émissions de gaz à effet de serre qu’au cours des 100 dernières années. À cause d’une trop importante accumulation des gaz à effet de serre, la température de la planète a augmenté de +1,1 ℃. Ce qui a pour conséquence, un dérèglement climatique. Les conséquences ne sont pas seulement liées à une météo plus chaude. Le dérèglement amène d’autres problématiques comme une augmentation des sécheresses, des incendies, des canicules, des inondations, des événements extrêmes (ouragans, orage…) et bien d’autres.

Changement climatique dans les Pays de la Loire

La région a vu sa température augmenter de 1,5 ℃ depuis les 60 dernières années avec une accélération du phénomène à partir de 1980. Le climat régional est de plus en plus tempéré et il y a eu une augmentation de la température de l’eau de la Loire de +1,2 ℃ en 32 ans. L’évolution du climat attendue dans la région en 2050 est une augmentation de 1,5 ℃, de 7 à 16 jours supplémentaires de vagues de chaleur, une diminution moyenne de 5 à 25 jours de gel par an et une diminution des précipitations mais avec plus d’intensité. Avec de telles augmentations de températures, Angers aura des températures équivalentes à celles qu’avait Biarritz sur la période de 1976 à 2005. D’ici la fin du xxie siècle, les risques d’incendies vont fortement augmenter. L’accumulation de la chaleur dans les océans provoque la montée des eaux. Les communes ligériennes côtières auront une forte vulnérabilité à cette montée des eaux, ce qui entraînera des inondations et une migration de la population vers les terres.

Conséquences du changement climatique sur la biodiversité

Le changement climatique est une des 5 grandes causes du déclin de la biodiversité. Le déclin est 100 à 1 000 fois plus rapide que l’évolution naturelle, la 6e extinction est en cours.

Il y a 3 types de réponses de la biodiversité face au changement climatique :

  • expansion/persistance dans l’habitat par adaptation génétique ;
  • glissement/migration vers des zones refuges ;
  • extinction locale/effondrement/déclin.

Selon le GIEC : environ 20 à 30 % de la biodiversité aurait un risque d’extinction si les températures augmentent de +2 à +3 ℃ ! Les espèces exotiques envahissantes connues pour leur forte capacité de colonisation de milieux vont augmenter leur présence avec le changement climatique.

Des impacts déjà visibles en France :

  • Remontée vers le nord ou en altitude de certaines espèces (y compris pathogènes) : +5,6 km/an vers le nord pour la chenille processionnaire du pin ;
  • Décalage des dates de migration : entre 1989 et 2017, 6 jours en moyenne de décalage pour la date d’arrivée des oiseaux migrateurs en France ;
  • Perturbation des interactions entre espèces : les chenilles émergent avant l’arrivée des oiseaux qui s’en nourrissent.

Les premières pistes d’adaptation au changement climatique

Quelques solutions à développer pour ralentir le changement climatique :

  • Risques d’incendie : préparer un plan d’intervention et mise en place de pare-feu naturels ;
  • Adaptation du pâturage : trouver des zones de repli pour trouver un peu de fraîcheur pendant la période estivale ;
  • Rendre plus méditerranéennes les pelouses calcicoles : création d’îlots de fraîcheur et de refuges microclimatiques pour les espèces animales ;
  • Développer les zones forestières : planter des arbres et des haies pour atténuer les effets du changement climatique ;
  • Sélectionner des végétaux adaptés aux conditions environnementales locales futures.

La gestion adaptative en fonction des événements est primordiale.

Si vous voulez en savoir plus sur le changement climatique des Pays de la Loire, nous vous invitons à consulter le 1er rapport du GIEC Pays de la Loire de juin 2022.

Suivi de la fauche des prairies dans les Basses Vallées Angevines

À gauche, une prairie non fauchée et à droite, une prairie fauchée © Maël Ville-Pleurdeau.

Comme tous les ans vient la saison des fauches. Les belles prairies des Basses Vallées constituant le lieu de vie de nombreuses espèces d’oiseaux (Râle des genêts, Tarier des prés, Bruant des roseaux…) sont exploitées à partir de début juin pour permettre aux agriculteurs de remplir les stocks de foin. Vous vous en doutez alors, tout est une histoire de compromis. D’un côté, une fauche précoce permet aux propriétaires des parcelles d’avoir un bon rendement et un foin de qualité. Mais de l’autre, elle implique une disparition souvent prématurée de l’habitat auquel sont inféodées beaucoup d’espèces qui nichent directement au sol dans ces prairies.

Les mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC) existent dans le but d’établir ce compromis. Cette année, les agriculteurs s’engagent sur un nombre moyen de jours de retard de fauche sur l’ensemble des parcelles engagées dans le contrat. Ils ne peuvent pas faucher avant le 5 juin, date de référence, et reçoivent des indemnités en fonction du nombre de jours de retard à savoir 25, 35 ou 45. Mettons par exemple qu’un agriculteur possède deux parcelles de surface équivalente, qu’il en fauche une au 20 juin (15 jours de retard) et une au 10 juillet (35 jours de retard), il sera indemnisé à l’hectare sur la base de l’engagement de 25 jours de retard moyen de son contrat. L’engagement dans une MAEC implique également la rencontre obligatoire des animateurs du site Natura 2000 afin de valider en amont les dates de fauche en fonction des enjeux liés à la biodiversité.

D’un point de vue biodiversité justement, on estime que les premiers Râles des genêts ne sont aptes à voler qu’à partir de juillet, certains ne pouvant prendre leur envol qu’en septembre (dans le cas de la deuxième nichée). L’enjeu est donc de taille pour les oiseaux prairiaux et en particulier le Râle dont les effectifs ne cessent de baisser d’année en année. Retarder les dates de fauche peut donc permettre d’augmenter les chances de survie des jeunes, ce qui est loin d’être négligeable quand on sait que seules quelques dizaines de mâles chanteurs subsistent en France.

Râle des genêts dans une prairie © Louis-Marie Préau.

Cela étant dit, nous nous occupons donc tous les ans de faire un tour hebdomadaire des Basses Vallées (prairies de la Baumette, de l’île St-Aubin, de la Sarthe et du Loir) de juin à septembre afin de pointer les parcelles fauchées à chaque passage. Cela permet d’avoir un aperçu général et de comparer d’une année à l’autre l’évolution des dates de fauche. Les parcelles à enjeu (abritant notamment un ou plusieurs râles) sont particulièrement observées et les agriculteurs concernés peuvent être contactés afin de trouver un arrangement.

Une nouvelle animation sur le changement climatique dans les BVA

Pions de la maquette BVA © LPO Anjou.

Que sont les BVA ?

Les Basses Vallées Angevines (BVA) constituent un ensemble de plus de 9 000 hectares sur le bassin-versant de la Maine. Composé majoritairement de prairies, ce territoire s’étend sur 33 communes. La richesse écologique du site fait l’objet de nombreux classements tels que Natura 2000 ou encore RAMSAR. Il est important de sensibiliser les enfants pour qu’ils développent une conscience citoyenne et environnementale et qu’ils deviennent les ambassadeurs de ce territoire remarquable.

Un programme pédagogique pour découvrir les BVA

Ce programme pour les classes de CM1 et CM2 de l’agglomération, financé par Angers Loire Métropole, regroupe plusieurs acteurs du territoire. Il se veut un moyen d’appréhender le territoire des BVA de façon globale et cohérente. Pour avoir le détail de toutes les animations scolaires proposées par la LPO Anjou, rendez-vous sur notre page Animations scolaires.

Des enfants expérimentent la maquette des BVA © LPO Anjou

Nouvelle animation sur l’impact du changement climatique

Manon Bachelet, volontaire en service civique sur l’accompagnement des démarches de sensibilisation et d’éducation à l’environnement, a mis en place une nouvelle animation sur l’impact du changement climatique dans les BVA. Elle a travaillé sur le déroulé et les supports pédagogiques pour mettre en place cette animation. Le but est de proposer aux enfants du cycle 3, une animation sur les causes et conséquences du changement climatique sur les milieux et, plus précisément, sur les BVA.

Avec l’aide de son tuteur, Théophile, chargé de missions en EEDD à la LPO Anjou, et de plusieurs bénévoles, elle a organisé une séance fin avril pour évoquer plusieurs idées et mettre en place l’animation. Son projet, presque achevé, Manon a proposé, ce mercredi 12 juillet, aux volontaires en service civique, stagiaires, salarié.e.s et bénévoles de participer à une nouvelle séance pour avoir des éventuels retours, afin de perfectionner son animation.

Manon Bachelet nous présente sa nouvelle animation © LPO Anjou.

Présentation de l’animation

Après la présentation de l’animateur, une introduction sur les BVA est expliquée aux enfants grâce à la maquette. Une fois le contexte général de cette zone humide décrit, les enfants, répartis en 6 groupes, devront compléter un puzzle sur l’impact du changement climatique dans les BVA (des causes humaines jusqu’au conséquences futures sur le milieu et les espèces). Après une correction, chaque groupe aménagera la maquette des BVA en fonction des conséquences du changement climatique. L’animateur simulera une crue tardive sur la maquette pour montrer les désastres du changement climatique. Pour finir, les élèves proposeront des écogestes en vue de protéger ce milieu si fragile et si particulier.

L’animation, n’étant pas encore finalisée, pourra changer jusqu’à son lancement officiel.

Prototype du puzzle © LPO Anjou.

Lancement

Un test en situation réelle se déroulera en septembre avec une classe, et son lancement officiel est prévu en janvier 2024. Nous vous tiendrons au courant de l’avancé de ce projet sur nos réseaux !

Un grand merci à Manon Bachelet pour la création de cette nouvelle animation ! Merci également aux bénévoles et à l’équipe LPO pour leur contribution et à Angers Loire Métropole pour le financement de ce programme pédagogique.