Fermes paysannes et biodiversité : déploiement du protocole Vigie-Chiro en Maine-et-Loire

La LPO Pays de la Loire souhaite développer dans les années à venir des inventaires de la biodiversité sur les fermes volontaires de nos réseaux de paysans locaux, pour avoir un suivi dans le temps de certains taxons. Pour cela, il s’agit de présenter aux bénévoles et paysans intéressés 4 protocoles de sciences participatives pour inventorier les chauves-souris, les reptiles, les amphibiens et les oiseaux. En Maine-et-Loire, c’est la LPO Anjou qui porte son déploiement. 

Ce programme, financé par la DREAL Pays de la Loire, a permis d’ores et déjà de réaliser un ensemble de formations l’année dernière, et certains protocoles ont pu être mis en œuvre ! 

Cette année, un nouveau cycle de formation est proposé aux bénévoles volontaires, et l’année a démarré avec celle dédiée au protocole Vigie-Chiro le jeudi 20 avril : au total, ce sont 11 personnes qui ont passé la journée à connaître et comprendre les chauves-souris, puis à décortiquer ce protocole un peu particulier. En effet, l’étude des chiroptères passe notamment par l’analyse acoustique de leurs ultrasons, en utilisant des enregistreurs capables de stocker une grande quantité de données durant la nuit !  

L’exploitation de ces données est ensuite réalisée via un ordinateur et plusieurs logiciels, pour enfin atterrir sur la plateforme web du programme Vigie-Chiro. En bref, un protocole assez technique qui demande une certaine rigueur et une appétence pour l’informatique. Le matériel dont disposeront les bénévoles a été fabriqué par notre bénévole Jean-Do Vrignault, qui a conçu des enregistreurs équivalents à ceux du commerce, à un prix défiant toute concurrence ! Il a eu la gentillesse de se joindre à nous pour expliquer le fonctionnement de son matériel à tous les volontaires présents. 

Jean-Do Vrignault expliquant le fonctionnement de ses enregistreurs

Sur le territoire, plus de 15 fermes partenaires vont ainsi mettre en œuvre ce protocole grâce à ce programme : nous avons hâte de voir les résultats !

RNR des coteaux du Pont-Barré : le mobilier de la réserve fait peau neuve !

En début d’année, la réserve naturelle régionale (RNR) des coteaux du Pont-Barré a accueilli plusieurs chantiers d’école du lycée agricole Le Fresne. Grâce au travail des élèves, une nouvelle barrière a fait son apparition. Mais pas n’importe quelle barrière ! Elle a été réalisée avec le bois des Robiniers faux-acacias, espèce exotique envahissante présente sur la réserve. Ce sont plus d’une cinquantaine de spécimens qui ont été abattus entre novembre 2022 et janvier 2023.

Après sciage sur place grâce à la prestation de l’association Horizon Bocage (HB) et les bénévoles mutualisés des 2 associations LPO et HB début mars, le bois servira à la construction d’abris l’année prochaine et est actuellement en séchage. Les morceaux les moins nobles ont été écorcés manuellement à la plane avec des techniques traditionnelles enseignées par le formateur Nicolas Pimolle aux étudiants.

Enfin, des boîtes de distribution des prospectus toutes neuves ont fait leur apparition en plusieurs sites de la réserve. Elles ont été réalisées par le lycée EREA Les Terres rouges de Saint-Barthélemy-d’Anjou.

Et ce n’est pas tout ! Des marches ont aussi été créées ou restaurées afin de faciliter l’accès par le chemin en lacets qui monte au belvédère surplombant le Layon. Cela permet aussi de limiter l’érosion. 

Retour sur les chantiers de la RNR des coteaux du Pont-Barré en images

Rendez-vous à la réserve naturelle régionale des coteaux du Pont-Barré
pour admirer le résultat !

Lever la tête

Depuis février, 5 dialogues permanents pour la nature (DPN) ont été organisés sur des fermes du département. Retour sur ces moments de partage, d’observations, d’échanges et propositions pour que la biodiversité se développe sur les fermes et dans nos territoires.

Qu’est-ce que le DPN ?

Groupe GAEC des Chevêches

Plus qu’une visite de ferme, le DPN est un espace de rencontre, de partage, entre humains et non-humains. Parfois habitué·e·s aux groupes d’échanges techniques, les agriculteur·rice·s prennent plaisir à lever la tête pour observer d’autres choses que la terre, leurs plantes et animaux. Habitués aux observations dans des lieux publics – seul ou en groupe – les naturalistes sont intéressés pour échanger et partager leurs connaissances avec les paysan·ne·s sur leur ferme. C’est l’occasion d’arpenter des espaces inexplorés.

Ces moments sont souvent ponctués d’analyse du paysage, observation sur l’évolution de celui-ci avec souvent le même constat : « C’est marrant le voisin il veut pas qu’on le regarde, mais on l’a jamais aussi bien vu à force d’arracher ses haies ! ». Ce qui nous permet d’ailleurs d’observer qu’il est en train de construire un méthaniseur, alors on digresse : est-ce le rôle de l’agriculture de produire du gaz ?

Le paysage et la terre sont des marqueurs des évolutions agricoles locales : on observe la disparition d’une mare, on retrouve par hasard la sortie d’un drain, « ça va être facile de le reboucher ». On observe aussi les plantes : la fragonnette est un bon indicateur d’ancienneté de la haie, la renoncule de milieu humide, la marguerite de sol pauvre. Les discussions et observations sont ponctuées de petites explications sur la migration de la Pie-grièche écorcheur, la reproduction du Pipit des arbres et de l’Alouette des champs. Moment essentiel pour comprendre comment les pratiques sont favorables ou non au maintien des espèces. Pour beaucoup, connaître les espèces, ça permet d’en prendre soin et de donner envie aux collègues de s’y intéresser.

Les visites permettent d’identifier des pistes d’amélioration sur la ferme et des futurs chantiers collectifs : creuser une mare, couper quelques branches au-dessus d’une mare pour qu’elle puisse accueillir la lumière et donner vie à un écosystème, planter des haies pour permettre une continuité écologique, installer des nichoirs. Tout cela est bien, mais est-ce utile ?  « Il faudrait des actions à l’échelle des territoires – en attendant on commence par ce qu’on peut faire. Espérons que nos fermes soient les points de départ pour des reconquêtes biodiversifiées et non des oasis au milieu du désert. » Pendant les DPN, on discute aussi technique de fauche, travail du sol, laisser des espaces pour le développement de la vie sauvage. Comment concilier besoin économiques/temps de travail/prise en compte de la biodiversité ? L’agriculture c’est toujours des compromis – des choses à prioriser. Être paysan·ne c’est donner vie, aux humains et non-humains.  Un DPN, ça rend vivant.  

Chêne

Avis de recherche : Œdicnème criard ! Participez au lancement du programme national en Anjou

Une espèce en déclin : l’Œdicnème criard Burhinus oedicnemus est une espèce à forte valeur patrimoniale, emblématique des paysages agricoles français. Nichant au sol dans les milieux de plaine, ses nichées sont, entre autres menaces, particulièrement vulnérables aux travaux agricoles.

Œdicnème criard, © Philippe Siriot.

De récentes études montrent un déclin important des effectifs à l’échelle locale et suggèrent que les paramètres démographiques et reproducteurs de l’espèce sont fortement affectés par les modifications du système agricole (Gaget et al. 2018). 

Tendances évolutives des paramètres démographiques de l’Œdicnème criard sur la zone Atelier (Gaget et al.).

Une mobilisation nationale

Accueillant 25 % de la population européenne, la France a une grande responsabilité pour la conservation de l’espèce. Malgré le caractère alarmant de ces résultats et leur cohérence vis-à-vis du déclin des oiseaux des milieux agricoles, les paramètres démographiques de l’Œdicnème criard restent largement inconnus, un frein majeur pour sa conservation.

C’est pourquoi le Programme national se propose de coordonner une campagne de suivis standardisés à large échelle tout en assurant la mise en œuvre de mesures de protection des nichées.

Une déclinaison angevine

Avec 10 % de la population nationale en Maine-et-Loire, la LPO Anjou propose de prendre en main cet enjeu majeur en développant le projet à l’échelle départementale. Dès cette année, une première levée de fonds permet de tester la mise en œuvre des protocoles sur quelques zones témoins et d’amorcer un travail de communication avec les agriculteurs pour protéger les nichées. Parallèlement, l’analyse des données participatives permettra de cibler les périmètres prioritaires pour les actions à venir.

Pour mémoire :

Indices de nidification de l’Œdicnème criard par mailles en Maine-et-Loire en 2022,
www.faune-anjou.org.

Nidification probable et certaine de l’Œdicnème criard en Maine-et-Loire en 2022,
www.faune-anjou.org.

Saisissez vos données !

Nous invitons tous les naturalistes à rechercher les œdicnèmes et à saisir leurs données avec un maximum de détails !

  • Dès le mois d’avril et jusqu’à mi-juillet ;
  • Prospecter les terres nues, prairies sèches, friches, gravières… ;
  • Moins précis mais plus facile : les points d’écoute crépusculaires ;
  • Maximiser les détails : codes atlas, données nulles, conditions d’observation, nature du couvert…
  • Attention espèce discrète : donnée nulle réservée aux parcelles finement scannées à la longue-vue.
Œdicnème criard,
© Alain Fossé.

Contact : Axelle Denis | 06 44 90 53 99 | axelle.denis@lpo.fr

Pour plus d’informations :

https://www.oedicneme-criard.ovh/

https://uploads.strikinglycdn.com/files/d225b262-75df-4a2d-91f1-54dec709b230/Gaget_et_al-2018-Ibis.pdf

https://www.oiseaux.net/oiseaux/oedicneme.criard.html

Top à la nouvelle saison 2023 « Sternes et Avifaune de Loire » !

© Franck Malinge – Sterne pierregarin

Les premières observations de Sternes pierregarins dans le département lancent le début de la nouvelle saison de suivi des Laridés nicheurs sur le site Natura 2000 « Vallée de la Loire des Ponts-de-Cé à Montsoreau et Vallée du Thouet », avec notamment les premiers gros rassemblements au lac de Maine à Angers, où plus de 180 individus ont pu être observés ces derniers jours. Les premières parades ont également été observées sur la Loire, non loin de l’Île de Mézangeon ou du côté de Montsoreau !  Les Sternes naines ne devraient plus trop tarder.

Cette année, c’est Armand Leroi, stagiaire en Master 2e année à l’université de Montpellier qui rejoint l’équipe pour 5 mois afin de participer à l’étude des colonies et participer aux diverses missions en lien avec le site (suivis des Laridés, mammifères semi-aquatiques et autres avifaune patrimoniale, panneautage des colonies, etc). 

Avec une année 2022 compliquée pour les Laridés et notamment les sternes (étiage important et prolongé, crue tardive), nous espérons obtenir de meilleurs résultats cette année !…

… Si la grippe aviaire ne vient pas elle aussi s’en mêler ! Ce début d’année est, en effet, marqué par de nouveaux cas confirmés de grippe aviaire sur des Mouettes rieuses à Saumur et ses alentours. Il s’agit de la souche H5 qui circule déjà depuis l’automne 2021. Des dégâts plus ou moins importants pourraient donc être observés sur les colonies reproductrices si le risque épidémiologique augmente. À surveiller donc, mais attention, « on ne touche qu’avec les yeux » !

Si vous trouvez un ou plusieurs oiseaux morts, il ne faut surtout pas toucher aux cadavres. S’il y a plus de 3 oiseaux morts, contactez au choix:

Ces 2 organismes pourront vous indiquer la marche à suivre et ainsi assurer la surveillance épidémiologique. 

Enfin, si l’oiseau est vivant, mais en mauvaise santé, évitez aussi de le toucher ou de le ramasser.  Avec les récents cas avérés en Loire (Saumur, La Daguenière, Angers), certains centres de soins ne sont plus en mesure d’accueillir ces oiseaux (en particulier les Laridés, cygnes, canards, etc). 

© Louis-Marie Préau – Petits Gravelots.

Dans l’actualité également, le lancement du suivi Flash Limicoles En Migration sur la Loire : « J’peux pas, j’ai FLEM en Loire » ! 

Rendez-vous les samedis matin : 15 avril, 6 mai, 29 juillet, 26 août et 16 septembre ! 

Si vous souhaitez participer, réservez vos dates et contactez-nous. Votre présence nous aidera grandement dans la réussite de cette petite action expérimentale.

À très bientôt !

Contacts et informations : 02 41 67 18 18

Damien Rochier : damien.rochier@lpo.fr

Armand Leroi : anjou.loire@lpo.fr

Atlas des mammifères de Maine-et-Loire

Cet atlas, tant attendu par la communauté naturaliste est enfin paru ! Cet atlas est issu d’un travail multipartenarial piloté par l’association des Naturalistes angevins, en lien étroit avec la LPO Anjou, le CPIE Loire Anjou et le groupe Chiroptères des Pays de la Loire.

Il est le fruit de dix années de prospections conduites entre 2008 et 2018 et valorise près de 88 600 données collectées par 1 075 observateurs. 63 espèces de mammifères sont connues dans le département fin 2018. Cet atlas permet de valoriser le travail permanent des naturalistes, qui n’ont de cesse de noter leurs observations et de les transmettre. Il vient également récompenser les efforts engagés par l’équipe de bénévoles, mobilisée pour mener ce projet à son terme.

Vous pouvez vous le procurer dans nos locaux à Angers ou Saumur pendant nos horaires d’ouvertures !

Le prix de vente est à 29 € : soit en espèces, soit par chèque à l’ordre de « Les Naturalistes angevins ».

Chantier gîte à chauves-souris !

Vendredi 7 avril, une petite équipe de la LPO Anjou composée de Camille et Nina, chargées de mission et d’études chiroptères, Jahli, volontaire en service civique chiroptères et Gilles, bénévole bricoleur et motivé, s’est affairée dans le grenier d’une maison de Saint-Aubin-de-Luigné, pour y poser… des rideaux !

Non, il ne s’agit pas d’un poisson d’avril en retard, mais bien d’un vrai chantier réalisé pour aménager le grenier utilisé comme gîte de mise-bas par une colonie de Murins à oreilles échancrées et de Grands Rhinolophes. Au total, plus de 1 300 femelles y sont comptées chaque été, soit l’une des plus impressionnantes colonies du département et de la région !

Accompagnement des propriétaires par la LPO Anjou

Les propriétaires, qui souhaitent aménager un espace à proximité du grenier occupé par les chauves-souris, ont fait part de leur projet aux salariés de la LPO Anjou qui les accompagnent dans la cohabitation avec leurs petites locataires, pour savoir comment procéder au mieux pour ne pas les déranger. Fruit d’une réflexion commune entre la LPO Anjou et les propriétaires, un cloisonnement va être expérimenté pour séparer la partie dédiée aux chauves-souris de la partie destinée à l’usage des propriétaires afin de garantir la tranquillité de tous.

Comment procède-t-on ?

Les chauves-souris étant des espèces protégées et sensibles aux modifications de leur habitat, pas question de procéder n’importe comment ! Le cloisonnement va donc être testé cette année de façon provisoire à l’aide de grands pans de tissu pour observer la réaction de la colonie face à cette nouvelle configuration. Si les chauves-souris réagissent bien à ce nouvel aménagement, le cloisonnement définitif en dur pourra être mis en place cet hiver, pendant l’absence des chauves-souris qui seront alors profondément endormies dans les souterrains.

Un bel exemple de cohabitation entre vivants humains et non humains !

Retour en images du chantier

Présumés coupables : Le Groupe Jeunes de la LPO Anjou en action !

En 2023, la LPO s’attaque aux préjugés qui touchent les espèces mal aimées, notamment les mammifères et oiseaux anciennement baptisés « nuisibles », inscrits sur la liste des ESOD : les espèces susceptibles d’occasionner des dégâts.

Le week-end des 1ᵉʳ et 2 avril, tous les Groupes Jeunes de la LPO ont réalisé sur le territoire national des actions pour défendre la cause de ces espèces, et sensibiliser le grand public à leurs enjeux : le notre, celui de la LPO Anjou n’a pas fait exception !

Le samedi 1ᵉʳ avril, la météo pourtant capricieuse de la journée s’est soldée par une soirée ensoleillée, parfaite pour la première action : 8 membres du Groupe Jeunes se sont réunis pour dénombrer la corbeautière (colonie de corvidés) présente sur les platanes du parking de la Rochefoucauld : une cinquantaine de personnes, petites et grandes, ont pu observer les Corbeaux freux fabriquant ou renforçant leurs nids… Et comprendre un peu mieux en quoi ces espèces sont bien plus utiles qu’on ne le pense !

Le lendemain, 3 équipes du Groupe Jeunes ont quadrillé les différents quartiers d’Angers pour une action on ne peut plus « inédite/insolite »… Armés de bombes de peinture à la craie et de pochoirs, ils se sont attachés à laisser une trace sur le sol angevin : les empreintes d’espèces emblématiques, fouine, renard et corneille, ont été dessinées et tachées de rouge, symbolisant la piètre mais souvent inévitable fin de vie de ces animaux, qui peuvent encore être tués et piégés toute l’année en raison des dommages qu’ils causent aux activités humaines.

Lors de cette journée, pas moins d’une centaine de personnes sont venues à notre rencontre, interpellées par ces marquages !

Nous espérons que ces journées auront suscité chez vous l’intérêt de préserver ces espèces encore mal considérées.

Suivi du Courlis cendré dans les Basses Vallées Angevines

Mais pourquoi un suivi ?

Vous n’êtes pas sans savoir que la clé pour la conservation des espèces, c’est l’information. C’est pour cela que de nombreux amphibiens, oiseaux ou même insectes font l’objet de suivis spécifiques, permettant de faire un état des lieux des populations courantes. Dans le cas du Courlis cendré, il s’agit d’une espèce qui, comme beaucoup d’autres, est en forte régression au niveau mondial comme national. C’est pour cela qu’il est plus qu’important de connaître les effectifs locaux afin de préserver au maximum ses habitats de prédilection.

Comment se passe le suivi du Courlis cendré ?

Dans les Basses Vallées et ses prairies humides, cet oiseau reconnaissable à son bec légèrement arqué vers le bas fait l’objet d’un suivi depuis plusieurs années. En l’espace d’un mois, entre fin mars et début avril, deux passages sont planifiés dans les BVA, allant des prairies de la Baumette jusqu’à celles avoisinant Étriché. Une vingtaine de points d’écoute et d’observation sont définis et le protocole en vigueur demande à rester 20 minutes sur chacun de ces points, chaque Courlis observé ou entendu étant soigneusement pointé.

Les chiffres

Les derniers chiffres de 2021 et 2022 font état d’une dizaine de couples nicheurs dans toutes les BVA. Le suivi de cette année vient tout juste de commencer et se poursuivra jusqu’en juin (hors protocole donc). Espérons que la pêche soit bonne et que les populations actuelles et locales se maintiennent, voire, qui sait, augmentent légèrement !

Présumés coupables ? laissons-les vivre !

Présumés coupables, laissons-les vivre !

Cher ami, chère amie,

Alors que la saison de chasse s’est terminée le 28 février, des centaines de milliers d’oiseaux (corbeaux, geais, corneilles, pies, étourneaux) et de mammifères sauvages (renards, belettes, martres, fouines) continuent d’être légalement tués pour une seule et unique raison : ils sont considérés — à tort — néfastes pour les activités humaines.

À quelques mois du renouvellement de l’arrêté ministériel triennal fixant la liste officielle de ces espèces indésirables à abattre, dites « espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (ESOD) », la LPO a décidé de se mobiliser pour elles en 2023.

Vous pouvez agir !

Votre mission ? Être les ambassadeurs, les défenseurs de ces espèces présumées coupables à travers plusieurs actions que la LPO vous propose dans les prochaines semaines, avec, en point d’orgue, une grande mobilisation pour la consultation publique du mois de mai.

Étape 1 : je m’informe et je partage avec mes proches

Action 1 : je participe à la webconférence de lancement le mercredi 29 mars à 18 h (1 h), en présence d’Allain Bougrain Dubourg et des experts de la LPO.

Action 2 : je partage mes connaissances sur ces espèces présumées coupables et je les relaye auprès de mon entourage, de mes contacts, sur les réseaux sociaux.
Découvrez notre websérie, les fiches techniques, argumentaires, visuels, etc.

Action 3 : je lis aux enfants, et je partage avec des enseignants, des livres et histoires sur ces espèces pour nous aider à les réhabiliter et à lutter contre les fausses croyances.
La LPO vous propose par exemple un conte en ligne Maître Renard le mal-aimé.

Rendez-vous prochainement pour de nouvelles informations.

Merci de votre soutien et de votre mobilisation !