Alors que les premières Outardes canepetières arrivent, l’équipe saumuroise est dans les starting-blocks pour la reprise des suivis ornithologiques sur la ZPS de la Champagne de Méron ! Avec des résultats encourageants lors des comptages de rassemblements postnuptiaux l’année dernière, nous espérons qu’elles seront nombreuses à venir se reproduire sur le site en 2023. Cette année, Axelle Denis et Alexis Genuy seront épaulés par Simon Pizzamiglio, stagiaire de l’université de Caen, qui s’apprête à rejoindre l’équipe pour 6 mois afin de participer à l’étude et à la protection de cette espèce emblématique.
Mais l’Outarde n’est pas la seule espèce dans le viseur des ornithologues qui étudient tout le cortège des oiseaux de plaine, ainsi que l’entomofaune représentative de la qualité des ressources alimentaires. Du nouveau pour cette année :l’engagement de la LPO Anjou dans le programme national Œdicnème criard ! Au programme : un effort de prospection augmenté et standardisé à l’échelle nationale, pour améliorer les connaissances sur la situation de l’espèce et évaluer les mesures de protection envisageables.
Programme national Œdicnème criard
Comme chaque année, les bénévoles sont invités à participer aux temps forts de la saison :
Trois comptages flash pour le recensement des outardes ;
Deux comptages crépusculaires pour les Œdicnèmes criards ;
Le suivi des rassemblements postnuptiaux ;
Le suivi des hivernants.
Et pour partager avec le plus grand nombre, l’équipe vous donne rendez-vous pour deux sorties grand public : le lundi 1er mai et le mercredi 27 septembre. L’occasion de découvrir ensemble la faune et la flore de ce site unique, mais également de rencontrer nos principaux partenaires : les agriculteurs engagés pour leur conservation !
Si vous souhaitez participer, réservez vos dates (attention, elles sont susceptibles de changer en fonction des aléas météorologiques)…
Il existe des liens particulièrement étroits entre l’agriculture et la biodiversité. Les agriculteurs, qui travaillent avec le vivant au quotidien, détiennent par leurs pratiques les clés du maintien de la biodiversité animale et végétale sur 42 % de la surface de la France métropolitaine (plus de 70 % dans les Pays de la Loire).
En Europe, 24,5 % des espèces vulnérables ou en danger sont menacées par les intrants agricoles (parmi lesquels les pesticides et les engrais).
Les pesticides ont une très forte responsabilité dans la chute des populations d’oiseaux de nos campagnes. La suppression de la flore adventice se traduit par des agrosystèmes simplifiés à l’extrême où ne subsistent dans les parcelles qu’une ou deux variétés cultivées, ce qui induit une chute drastique des invertébrés indispensables à l’alimentation des oiseaux insectivores, particulièrement en période d’élevage des poussins. En outre l’éradication de la flore annuelle provoque la quasi-absence de graines sur les sols en période hivernale ce qui touche toutes les espèces d’oiseaux granivores.
Graphique sur l’évolution des oiseaux en France depuis 1990.
Il faut métamorphoser la façon de produire notre alimentation ! La solution est une agriculture reposant sur les principes de l’agriculture biologique et sur les services rendus par la nature. Les agriculteurs mettant en œuvre ces pratiques sont nombreux ! Mais l’agriculture bio va mal : les ventes de produits issus de ces pratiques ont baissé de 4 % en 2022, le chiffre d’affaires des magasins concernés de 12,2 % et la consommation bio ne représentait encore que 6,6 % de la dépense alimentaire des ménages en 2021 1.
Le plan de soutien d’urgence annoncé fin février par le gouvernement est loin de répondre aux attentes des agricultrices et agriculteurs bio : 166 € seulement par ferme ! Face à l’inflation et au manque d’initiatives et d’ambitions de nos responsables politiques, nous pouvons, une nouvelle fois, essayer de prendre individuellement nos responsabilités.
Soutenons nos agriculteurs en mangeant bio et local !
La fin de l’hiver et la sortie d’hibernation des chauves-souris arrivent à grands pas ! Elles vont bientôt se remettre à chasser pour reprendre des forces. Nous les verrons rejoindre leurs quartiers d’été, et notamment les combles, les greniers, les toitures. Entre problèmes de cohabitation et individus en détresse, le printemps et l’été représentent une période cruciale pour le réseau SOS Chauves-souris.
C’est pourquoi, comme chaque année, nous organisons une formation «Ambassadeurs SOS Chauves-souris et Sentin’ailes de la Nuit» !
D’une durée de 3 heures, elle sera proposée sur deux dates pour essayer de répondre aux disponibilités de chacun : le jeudi 30 mars à 14 h et le samedi 22 avril à 14 h.
L’objectif est de former des bénévoles, pouvant se porter ambassadeurs du réseau SOS Chauves-souris en Maine-et-Loire. Ces ambassadeurs sont amenés à être contactés pour des cas de SOS sur leur commune ou à proximité. Leur rôle peut être de se rendre sur place afin de prendre connaissance de la présence des animaux, de compter ou d’identifier la colonie, de sensibiliser les personnes rencontrées ou encore de proposer des solutions en fonction des situations.
Bien sûr être ambassadeur du réseau signifie être en relais avec le service civique Chiroptères et les salariés de la LPO. Vous n’êtes pas lâchés dans la nature ! Concernant le contenu de la formation, nous suivrons plusieurs axes : apprendre à connaître les chauves-souris, les identifier, et savoir intervenir dans différentes situations.
Le but de ces sessions de formation est de vous permettre de vous investir dans le réseau. Cela représente un réel engagement associatif, à moyen ou long terme, que nous voulons partager avec vous !
Si le projet vous tente, n’hésitez pas à vous inscrire à une des deux sessions de formation via le lien suivant : https://framadate.org/2TIszuDbBpAHTdSZ
Des demandes ou interrogations ? N’hésitez pas à envoyer un mail à anjou.chiro@lpo.fr.
Le 4 mars et durant tout le mois, la LPO emmène petits et grands à la découverte des rapaces nocturnes.
Des animations pour apprendre à mieux les connaître
Vous vous posez de nombreuses questions sur les rapaces nocturnes, ces hôtes des bois aussi extraordinaires que menacés : comment distingue-t-on la chouette du hibou ? Qu’y a-t-il dans les mystérieuses pelotes de réjection ? Comment les protéger ? Tant mieux ! Les animateurs nature de la LPO et des organismes participants vous donnent rendez-vous tout le mois de mars en journée et au crépuscule pour vous parler de ces oiseaux discrets et fascinants. Peut-être aurez-vous également la chance de croiser le chevreuil, le renard ou le hérisson !
Au programme : sorties nature, conférences, projections, ateliers de construction de nichoirs ou de dissection de pelotes. Autant d’activités gratuites et ouvertes à tous !
Nuit de la Chouette le 4 mars de 17 h 30 à 20 h 30 | Gennes-Val de Loire
Venez profiter de l’expérience et des anecdotes de guides naturalistes qui lèveront le voile sur les rapaces nocturnes… De 17 h 30 à 19 h, une exposition et une présentation commentées. Puis à partir de 19 h, aiguisez vos sens pour une sortie nocturne. Peut-être aurez-vous la chance de croiser un chevreuil, d’entendre un blaireau ou le hululement d’une chouette !
Nuit de la Chouette le 4 mars de 17 h 30 à 22 h | Chalonnes-sur-Loire
Découvrez le monde fascinant et peu connu des rapaces nocturnes. La nuit s’anime d’une multitude de sons et de mouvements et des milliers de paires d’yeux s’ouvrent. C’est le royaume des hiboux et des chouettes. Partez à la découverte de ce monde méconnu. Prévoir des vêtements adaptés à la météo et amener un pique-nique.
Nuit de la Chouette le 4 mars de 18 h 30 à 20 h 30 | Durtal
Chouettes et hiboux vous donnent rendez-vous au clair de lune pour la 15ᵉ nuit de la chouette. Venez découvrir le monde fascinant des rapaces nocturnes. Quelles espèces peuplent nos contrées, comment les reconnaître par leur chant ? Les facultés et les mœurs des chouettes et hiboux seront exposés ainsi que les moyens de les étudier, les dangers qui les menacent et les gestes simples au quotidien pour les sauvegarder. Alors laissez-vous tenter par cette sortie nocturne ! À partir de 8 ans. Habillez-vous chaudement et prévoyez des lampes de poche.
Nuit de la Chouette le 4 mars de 18 h 30 à 20 h 30 | Baugé-en-Anjou
Célébrons ensemble la 15ᵉ nuit de la chouette ! Venez découvrir ces oiseaux mystérieux, ainsi que leurs cousins les hiboux ! À partir de 5 ans. Prévoir chaussures de marche et vêtements adaptés à la météo.
15ᵉ Nuit de la Chouette le 4 mars de 18 h à 21 h 30 | Mûrs-Érigné
Depuis plus de 25 ans, la LPO organise tous les deux ans cet événement exceptionnel. C’est l’occasion, pour tous les érimurois(e)s, de découvrir la vie des chouettes et d’apprendre à les reconnaître en salle, avant de partir en balade, à la nuit tombée, pour peut-être les apercevoir… Prévoir lampe de poche, bonnes chaussures et vêtements chauds.
Découvrez le monde fascinant et peu connu des rapaces nocturnes. La nuit s’anime d’une multitude de sons et de mouvements et des milliers de paires d’yeux s’ouvrent. C’est le royaume des hiboux et des chouettes. Munis de vos lampes, partez à la découverte de ce monde méconnu. Prévoir des lampes de poche.
Nuit de la Chouette le 10 mars de 18 h à 20 h 30 | Angers
Comme chaque nuit, en mars, la place de la Rochefoucauld s’anime avec les hululements de la Chouette hulotte. Apprenez-en plus sur la vie des rapaces nocturnes et partez à leur rencontre à la tombée de la nuit… Peut-être aurez-vous la chance de les entendre dans cette espace nouvellement aménagé. Longues-vues et jumelles à disposition des participants.
COMPLET Nuit de la Chouette le 17 mars de 18 h à 20 h 30 | Sainte-Gemmes-sur-Loire
À la nuit tombée, les bords de Loire, de l’Authion, ou encore le pré Seigneur deviennent le royaume des rapaces nocturnes. Après un temps de partage sur ces espèces en salle, partez à leur découverte avec un animateur de la LPO. Peut-être aurez-vous la chance d’observer l’Effraie des clochers ou d’entendre la Chouette hulotte ! Longues-vues et jumelles à disposition des participants.
Nuit de la Chouette le 24 mars de 18 h à 20 h 30 | Angers
Comme chaque début de printemps, la nuit angevine s’anime des hululements des chouettes et hiboux. Accompagné d’un animateur nature de la LPO Anjou, découvrez-en plus sur leur mode de vie, puis à la nuit tombée partez en balade pour espérer les apercevoir… Prévoir des lampes de poche.
Inscription obligatoire auprès de la Maison de l’Environnement ici | Limitée à 25 personnes
C’est chouette la nuit ! le 31 mars de 18 h à 20 h 30 | Saint-Clément-de-la-Place
Après le coucher de soleil, les chouettes et hiboux sortent de leur cachette pour courtiser, chanter ou encore chasser. Après un premier temps de découverte de ces oiseaux en salle, partez à leur rencontre ! Peut-être aurez-vous la chance d’en entendre et même d’en observer… Prévoir des lampes de poche.
Le président de la LPO vous propose de cosigner un courrier demandant à Emmanuel Macron de stopper le massacre des cétacés sur le littoral atlantique français.
Chères amoureuses et amoureux de la nature,
La colère m’envahit, j’ai besoin de vous.
Depuis le mois de décembre 2022, plus de 300 dauphins ont été retrouvés morts sur les côtes françaises, plus particulièrement en Vendée et en Charente-Maritime, y compris dans des réserves naturelles nationales gérées par la LPO. J’ai personnellement découvert deux cadavres sur une plage de l’île de Ré, un spectacle insupportable.
Cette odieuse hécatombe se poursuit à l’heure où j’écris ces lignes. Chaque hiver, près de 10 000 cétacés périssent ainsi dans les eaux françaises. Il n’y a aujourd’hui plus aucun doute sur le fait que les dauphins sont piégés dans les filets de bateaux de pêche, où ils meurent d’asphyxie. Chaque animal prisonnier peut subir plus de 30 minutes d’agonie avant d’être « délivré » par la mort. Comment pouvons-nous tolérer une pareille situation ?
L’affaire est d’autant plus inadmissible qu’elle est évitable. Il suffirait de suspendre les pratiques de pêche en cause pendant plusieurs semaines dans le golfe de Gascogne pour épargner la grande majorité des dauphins. Certains pêcheurs y sont favorables. Pourtant le gouvernement tergiverse et ne propose que des demi-mesures inefficaces.
Le temps presse. Face au risque d’extinction de ces espèces protégées et aux maltraitances qu’elles subissent, j’ai décidé aujourd’hui d’interpeller directement Emmanuel Macron afin de tenter de le convaincre d’agir sur le champ. À vous qui, j’en suis sûr, partagez ma colère, je propose de cosigner ce courrier qui lui est adressé.
Faites connaître notre opération #unelettrepourlesdauphins : soyons des milliers à écrire au président de la République pour sauver les dauphins !
Du 28 janvier au 28 février, la LPO vous emmène observer la faune et la flore de ces lieux uniques. Suivez le guide !
JMZH, quèsaco ?
La JMZH ou Journée mondiale des zones humides est célébrée le 2 février pour commémorer la signature de la Convention de Ramsar (Iran) sur les zones humides en 1971.
La convention sur les zones humides ?
Il s’agit d’un texte qui cadre l’utilisation des ressources en eau : marais, tourbières, prairies humides, lagunes, mangroves, deltas, baies, rives. Les milieux humides quoi ! Ce texte protège ainsi la multitude d’espèces animales et végétales qui y vit.
Les zones humides, ces milieux riches et variés
Quel est le point commun entre la baie du Mont-Saint-Michel, le Marais audomarois dans le Pas-de-Calais, la Brenne, le lac de Grand-Lieu au sud de Nantes, la Camargue, l’étang des Salines en Martinique ou encore les marais salants de Guérande ? Ce sont des zones humides !
Le terme « zone humide » est très vaste et il désigne un espace de transition entre la terre et l’eau. Il s’agit de lieux où l’eau peu profonde (douce ou salée) est présente de façon permanente ou temporaire : estuaires, lagunes, étangs, lacs, marais, marais salants, baies, vasières, tourbières, prairies humides, mares, forêts humides, ou encore récifs coralliens, lagons et mangroves dans les régions tropicales.
Savez-vous ce qui garantit une eau de qualité et peu onéreuse à notre robinet ? Oui ! Les zones humides ! Elles jouent en effet un rôle de premier plan dans le cycle de l’eau en la stockant en période d’inondation et en la restituant en période de sécheresse. De plus, en tant que puits de carbone naturels, les milieux humides atténuent le réchauffement climatique global.
Parce qu’il s’agit d’un des écosystèmes les plus utiles pour répondre aux crises – climat, eau, biodiversité – que nous traversons actuellement et qu’elles continuent malgré cela de disparaître partout dans le monde, le thème de 2023 est donc tout trouvé : il est urgent de restaurer les zones humides.
À cette occasion, la LPO vous propose des animations du 28 janvier au 28 février partout en France ! Au programme : sorties, expositions, chantiers nature, conférences… Il y en a pour toutes les envies.
Au programme de l’édition 2023 : nos activités à la LPO Anjou
Les oiseaux hivernants de la Baumette | 4 février : Partez à la rencontre des oiseaux d’eau passant l’hiver dans les Basses Vallées Angevines et apprenez-en plus sur leur mode de vie. Munis de jumelles, vous aurez peut-être la chance d’observer des migrateurs ayant parcouru des milliers de kilomètres pour se retrouver ici… Inscrivez-vous ici.
Plan d’eau des Monteaux | 5 février : Observation des oiseaux de passage et hivernants qui se succèdent de l’automne au printemps sur ce site important pour l’avifaune. Inscrivez-vous ici.
Les oiseaux du lac du Verdon | 5 février : À la découverte des oiseaux hivernants: canards, grèbes, passereaux, goélands, etc. Inscrivez-vous ici.
Dortoir de goélands et mouettes au lac de Maine | 5 février : Venez découvrir l’étonnant spectacle du coucher de milliers de mouettes et goélands. Inscrivez-vous ici
Balade au lac de Maine | 12 février : Découverte de la flore et de la faune. Inscrivez-vous ici.
Journée mondiale des zones humides avec les oiseaux hivernants du lac de Rillé | 12 février : Le froid amène les oiseaux nordiques à venir se réfugier dans nos contrées plus clémentes. Canards, fuligules, grèbes, aigrettes, hérons, oies, sans oublier les petits passereaux, seront présents. Une longue-vue nous permettra de les admirer en toute quiétude. Plus d’infos ici.
Les oiseaux de l’étang de Peronne | 12 février : Dans son écrin forestier, un étang accueillant nombre d’oiseaux hivernants (sarcelles, fuligules, grèbes…) et sur la lisière toute proche de nombreux oiseaux de la forêt. Inscrivez-vous ici.
Permanence à l’observatoire du marais de l’Aubance | 19 février : Le marais de l’Aubance est un site d’alimentation et de repos pour de nombreux oiseaux d’eau. Venez les observer à la longue-vue et apprendre à les reconnaître avec des passionnés de la LPO Anjou. Plus d’infos ici.
Les oiseaux du lac du Verdon | 19 février : À la découverte des oiseaux hivernants: canards, grèbes, passereaux, goélands, etc. Inscrivez-vous ici.
Bien connu dans divers pays, cet événement ludique consiste tout simplement à observer un maximum d’espèces d’oiseaux en 24 h. 22 ans plus tard, cette deuxième édition angevine s’attachera tout particulièrement à privilégier les modes de déplacements « verts ».
L’Ecolo Big Day se tiendra le week-end du 3-4 juin 2023.Pour y participer, il est indispensable de lire attentivement le règlement.
Règlement
Une épreuve par équipe : Les prospections individuelles ne sont pas autorisées, les équipes devront être constituées d’un minimum de 2 personnes. Par contre, aucune limite maximale n’est fixée. Pour ceux qui n’ont pas d’équipe : pas de panique ! Il y a la possibilité de vous mettre en contact avec d’autres personnes (voir paragraphe inscription ci-dessous).
Une durée de 24 h : Les prospections commencent à 10 h, le samedi 3 juin 2023, et s’arrêtent le lendemain, dimanche 4 juin 2023, à 9 h 59 !
Un territoire défini : Le périmètre d’observation correspond tout simplement aux limites administratives du département de Maine-et-Loire.
Reconnaissance des espèces : Pour être notées, les espèces peuvent être identifiées par contact visuel ou auditif (ce qui n’empêche pas de rester rigoureux et honnête : en cas de doute sur une identification, s’abstenir !). De plus, si le nombre de participants multiplie les paires d’yeux, d’oreilles et donc les chances de contacter un maximum d’oiseaux, une espèce doit en revanche avoir été contactée par tous les membres d’une équipe pour être comptabilisée.
Éthique des observations : L’utilisation de la repasse est proscrite pour toutes les espèces. Toutes les autres règles d’éthique (respect des oiseaux, des milieux naturels et des propriétés) restent plus que jamais en vigueur !
Les moyens de déplacements autorisés doivent appartenir aux catégories suivantes :
Catégorie « zéro carbone ». C’est la catégorie reine ! Elle concerne les déplacements uniquement « verts » : la marche, le vélo, le kayak, etc. Aucun moyen de transport électrique ou à essence n’est autorisé.
Catégorie « émissions réduites » (déplacements considérés comme « verts »). Les transports en communs sont autorisés (bus, train…) ainsi que les vélos électriques.
Classement/Résultat : La notation dépend de votre catégorie. Et par conséquent vous aurez un petit désavantage si vous concourez dans la catégorie « émissions réduites ».
Catégorie
Note pour 1 espèce
« Zéro carbone »
1 point
« Émissions réduites »
0,95 point
Saisie des observations
Pour bien être comptabilisées, l’ensemble des observations devront être saisies avant la fin du week-end dans la base de données Faune-Anjou :
soit via l’application NaturaList pour smartphones (solution idéale car vous pouvez saisir directement sur le terrain !)
Tous les membres d’une même équipe peuvent saisir des observations. Néanmoins, pour nous faciliter la collecte des données et la présentation des résultats, chaque équipe devra désigner une personne responsable de l’enregistrement des données. Cette personne devra notamment être garante du bon respect du règlement et notamment que les oiseaux saisis devront avoir été bien contactés par tous les membres de l’équipe.
Ne vous limitez pas à saisir « une simple liste » d’oiseaux ! Cet événement est un jeu mais si c’est possible de joindre l’utile à l’agréable alors pourquoi pas !? En alimentant la base de données Faune-Anjou, vos observations pourront être utilisées pour faire reconnaître l’intérêt biologique des milieux de notre département et contribuer à leur préservation. N’hésitez donc pas à emmagasiner toutes vos observations durant ces 24 heures. Cela peut être sur différents groupes taxonomiques si vous le souhaitez mais aussi par exemple plusieurs données de la même espèce autant de fois que vous l’observez au cours de cette journée. La qualité de vos renseignements est également « un gros plus » ! Ainsi, nous vous conseillons d’ajouter toutes vos données en mode « Observation précise » et non au lieu-dit. N’oubliez pas aussi de rattacher un maximum d’informations à vos données en complétant les différents champs : détails, conditions, code atlas, remarques, etc. Enfin, cela peut être l’occasion d’effectuer de manière régulière des EPOC tout au long de cette journée.
Inscription
Il est demandé de vous inscrire de manière individuelle et de renseigner l’équipe à laquelle vous appartenez via un formulaire en ligne. Pour ceux qui n’ont pas d’équipe pour diverses raisons (je ne connais pas d’autres observateurs, j’ai moins d’expérience dans l’identification des oiseaux, etc.), il y a la possibilité de vous mettre en contact avec d’autres personnes. Précisez simplement la demande dans le formulaire.
Établir la liste des sites que vous souhaitez prospecter et les espèces ciblées ;
Élaborer votre itinéraire pour optimiser le temps et les distances parcourus.
Pour ceux qui utiliseront leur smartphone, n’oubliez pas de le charger à 100 %. Si vous possédez également une batterie externe, cela peut vous être utile.
Pour les cyclistes :
Prévoir un kit de réparation, crevaison (rustines, papier de verre, colle…). Pompe à vélo. Chambre à air de rechange…
Le p’tit plus : équipez votre vélo avec un porte-bagage et des sacoches.
Pour les fesses sensibles, pensez à mettre un short de cycliste bien rembourré.
Pour les « vrais acharnés » :
Pensez à l’option bivouac : en plus de la magie de passer une nuit en pleine nature, cela peut être un sérieux gain de temps et de kilomètres ! (Bon, faut quand même se trimballer le duvet, la tente, etc.).
Sécurité : on ne rigole pas avec ça ! Tout particulièrement pour ceux qui se déplaceront à vélo. Pensez bien à mettre un gilet réfléchissant, des éclairages avant et arrière, un casque…
Pour la 11e année consécutive, la LPO et le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) invitent les citoyens à participer au comptage national des oiseaux des jardins. Le principe est simple : compter durant 1 h les oiseaux de son jardin ou d’un parc public pendant le dernier week-end de janvier. Chaque année ces données vont s’ajouter à celles des années précédentes pour permettre d’en apprendre d’avantage sur ces « oiseaux communs ». Cette opération de sciences participatives est un moyen simple et concret de rendre les citoyens acteurs de la connaissance et de la protection de l’avifaune française des parcs et jardins.
24 050 :le nouveau record à battre !
En janvier 2022, 24 050 jardins ont été recensés durant le comptage. Loin devant le record de participation de 2020, en lien avec le succès de l’opération « Confinés mais aux aguets », c’est la plus grosse participation jamais enregistrée pour cette opération depuis son lancement en 2013.
Comment faire ?
Rassurez-vous, il n’est pas nécessaire d’être un expert ! Il suffit d’avoir un peu de temps, d’aimer regarder ce qu’il se passe dans son jardin et de savoir compter. Facile !
Choisir un jour d’observation, samedi 28 ou dimanche 29 janvier, et un créneau d’une heure, idéalement en fin de matinée ou début d’après-midi, lorsque les températures sont un peu plus chaudes et les oiseaux plus actifs ;
Trouver un lieu d’observation, un jardin ou un balcon, à la ville ou en campagne. Un parc public peut également servir de lieu d’observation ;
Compter et noter durant 1 heure tous les oiseaux qui visitent le jardin. Pour les reconnaître plus facilement, des fiches sont disponibles sur le site de l’Observatoire ainsi qu’une fiche d’aide pour le comptage (à ne pas renvoyer !) ; Attention ! Il faut noter le nombre maximal d’individus d’une espèce vus en même temps et non pas additionner les oiseaux qui défilent, p. ex., à la mangeoire, ce sont en grande partie les mêmes individus : les 20 Mésanges charbonnières que vous pourriez compter à la mangeoire ne concernent peut-être que 4 individus différents, notez seulement 2, 3, 4… si vous les voyez ensemble à la mangeoire ou autour.
Transmettre les données sur le site de l’Observatoire des oiseaux des jardins : www.oiseauxdesjardins.fr.
Un problème technique ?
Pour tout problème technique avec le site (inscription, saisie de données…) nous vous invitons à consulter le Guide d’aide à la participation. Lisez-le attentivement, vous y trouverez certainement la solution à votre problème. Sinon rendez-vous dans la foire aux questions !
Moineau ou accenteur ?
Pour vous aider à identifier les oiseaux des jardins plus facilement et à limiter les confusions entre espèces, voici deux documents :
L’équipe animatrice du programme reste également à la disposition des participants pour les aider à identifier les oiseaux observés en envoyant de simples photos à oiseauxdesjardins@lpo.fr.
La LPO Anjou s’appuie sur son expertise et les données que les bénévoles et contributeurs saisissent sur Faune-Anjou pour réaliser des « porters-à-connaissance ». Dans le contexte d’effondrement du vivant, y compris des espèces ordinaires, c’est grâce à ces informations précieuses que nous pouvons être toujours plus exigeants en matière de prise en compte réelle de la faune sauvage.
Parmi nos actions qui mobilisent de très nombreuses données naturalistes, l’exemple des projets de parcs éoliens où il est fréquent de dépasser les 100 000 données analysées sur un rayon de 20 km est parlant ! (Nous ne réalisons pas les études, nous indiquons simplement les enjeux pressentis pour améliorer leur insertion ou nous y opposer.) Malheureusement, notre échantillonnage est souvent hétérogène, tant en matière d’espèces notées, de saison, de secteurs d’intérêt et de précision de l’observation.
Ce qui nous fait le plus souvent défaut, en raison des conséquences potentielles, va concerner les caractéristiques suivantes :
les rassemblements posés ou en vol d’oiseaux, avec des mouvements si fréquents lors de baisse de température et de migrations : citons ici les groupes de Vanneaux huppés en plaine (posés ou en vol), de Pluviers dorés, de Laridés (mouettes, goélands), d’Ardéidés (hérons en groupe dans les prés, en dortoir ou en vol), de Grands Cormorans (en vol ou en reposoir)… ;
les rapaces en activité de chasse : citons le Faucon crécerelle et l’Élanion blanc pour l’hiver ;
des précisions quant aux observations : localisation précise, « en vol », « posé », précision du nombre (ou estimation si trop nombreux, trop rapide(s))…
À vous de jouer !
Nous comptons sur votre participation active lors de vos déplacements ! Si vous repérez des oiseaux lors de vos promenades, n’hésitez plus et inscrivez vos données naturalistes sur notre base de données Faune-Anjou ! Cela nous permettra d’avoir plus d’influence lors de nos futures actions pour protéger la biodiversité.
Ce projet, rédigé et proposé par la Fédération départementale de chasse, est en effet actuellement en consultation publique. Le préfet recueille ainsi l’avis du public avant de prendre l’arrêté qui officialisera ce schéma : toute personne peut donc donner son avis.
Le SDGC est un document établi pour une période de six ans renouvelables, qui vise à encadrer toutes les activités cynégétiques dans le département. Ceci englobe aussi bien la gestion des espèces et des milieux que la sécurité à la chasse ou encore la communication des organisations de chasseurs vers le public. Le deuxième schéma départemental de gestion cynégétique (SDGC) de Maine-et-Loire est arrivé à échéance le 30 décembre 2022.
Le document est volumineux, mais vous pouvez cependant émettre un avis de façon simple et rapide en vous appuyant sur notre analyse du projet, détaillée ci-dessous.
Envoyez votre avis par courriel à fcer.seeb.ddt-49@equipement-agriculture.gouv.fr en vous inspirant de nos remarques tout en les personnalisant (ne recopiez pas directement tel quel l’avis LPO). Précisez en objet du mail : consultation du public « Avis sur le SDGC Maine-et-Loire » et mettezanjou.accueil@lpo.fren copie (cachée ou non).
La LPO Anjou formule pour sa part un avis défavorable à cette version du SDGC, en demandant (au minimum) les révisions suivantes de ce projet :
Préservation des espèces
Il faut demander le retrait de la Tourterelle des bois de la liste des espèces chassables, dont elle ne fait plus partie au plan réglementaire car considérée comme vulnérable.
Il faut également demander le retrait de toutes les espèces chassables ayant un statut supérieur à préoccupation mineure comme l’Alouette, la Bécassine, le Vanneau huppé, la Perdrix grise, la Belette, le Lapin de garenne, le Putois, la Martre…
Demandez l’arrêt de la vénerie sous terre, pratique cruelle. En outre, le code de l’environnement interdit de détruire les portées de blaireaux ; or dans nos régions les petits blaireaux cherchent leur nourriture de façon indépendante seulement après juillet, le déterrage après la mi-mai n’est donc pas conforme à la législation.
Préservation des espaces
Dans les zones naturelles ou préservées (Natura 2000, ENS, ZNIEFF, etc.) il faut au minimum ne pas nourrir et élever les sangliers à moins de 500 m à la ronde, et y stopper la chasse des oiseaux.
Élevage du sanglier
Le nourrissage doit être réellement interdit. Il a pour conséquence des surpopulations qui détruisent les oiseaux nichant au sol. L’agrainage de « fixation » n’est pas autorisé par le code de l’environnement.
Le nourrissage des oiseaux d’eau ainsi que leur tir sur les lieux de nourrissage doivent être prohibés.
Nourrir des oiseaux d’eau pour pouvoir mieux les tirer est parfois détourné pour nourrir les sangliers. En outre, ces pratiques aggravent la pollution des eaux.
La sécurité du public
Elle est très peu prise en compte dans le projet, qui se limite à rappeler la réglementation et les règles de bon sens. Promeneurs en quête de nature, photographes animaliers, sportifs, cyclistes… sont totalement oubliés.
Il faut notamment prévoir des mesures dans les secteurs à forte présence du public (secteurs touristiques…) et leurs alentours.
Le tir en direction des sentiers de randonnée et des chemins forestiers doit être ajouté aux interdictions actuelles.
Une interdiction de consommation d’alcool plusieurs heures avant et pendant la chasse doit figurer parmi les obligations. Enfin, pour garantir un peu de quiétude à la faune sauvage et aux autres usagers de la nature, et en réponse au souhait de la très grande majorité des Français (81 % selon un sondage IPSOS/OneVoice 2022), la LPO demande à l’échelle nationale l’instauration de 2 jours sans chasse dont le dimanche. En attendant, et en conformité avec la latitude dont dispose chaque préfet de département, la LPO Anjou souhaite que le SDGC de Maine-et-Loire intègre l’interdiction de la chasse le dimanche.
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