La LPO Anjou soutient le mouvement « Ça ne tient plus »

2 Oct 2025 | Actualité, Mobilisation

Le 11 octobre, partout en France, le Mouvement associatif lance une mobilisation pour alerter les acteurs publics sur les difficultés rencontrées par les associations. La LPO Anjou soutient ce mouvement, dénommé Ça ne tient plus.

Un lien vital entre la nature et l’action associative

Notre action en faveur du vivant est bien sûr directement menacée par les mêmes contraintes que celles dénoncées par l’ensemble des associations : des coupes budgétaires et une précarité financière qui affaiblissent nos missions.

La fragilisation des associations, due notamment aux baisses de budgets des collectivités locales et régionales, met en danger l’existence même du tissu associatif français, qui favorise pourtant l’engagement citoyen et touche plus de 70 % de la population. Le secteur associatif est un moteur d’engagement citoyen, de bénévolat et de lien social. Partout, il garantit la proximité des services et la vitalité démocratique des territoires. En rejoignant le Mouvement associatif, la LPO Anjou veut renforcer une voix collective puissante pour exiger des pouvoirs publics la reconnaissance du rôle irremplaçable des associations.

Le remplacement des subventions pluriannuelles par des financements ponctuels (appels à projets, marchés publics) nous fragilise financièrement et nuit à la continuité de nos programmes à long terme de protection de la faune et de la flore. Entre 2005 et 2020, la part des subventions publiques dans les ressources associatives a chuté de 41 %.

Lutter pour la nature, c’est aussi lutter pour l’Humain ! Affaiblir le secteur associatif, c’est priver les citoyens d’actions concrètes qui changent leur quotidien, renforcent la cohésion sociale et l’implication démocratique.

Stop aux décisions politiques régressives

Notre adhésion au mouvement « Ça ne tient plus » est aussi une réaffirmation de notre combat pour des politiques environnementales ambitieuses. Les régressions, comme celles dénoncées lors de notre mobilisation La nature en deuil en mars dernier sont intolérables. Nous continuerons à nous opposer aux décisions politiques qui dépénalisent la destruction d’espèces protégées, l’arasement de haies champêtres ou qui assouplissent les réglementations sur les pesticides ou l’implantation de mégabassines.

Depuis la première loi sur la protection de la nature en 1976, jamais le droit de l’environnement n’avait ainsi fait marche arrière !

Nous refusons d’être une variable d’ajustement budgétaire et demandons un sursaut politique qui reconnaisse le rôle majeur de toutes les associations, qu’elles œuvrent pour l’environnement, l’éducation populaire, le social ou la culture.

Retrouvez une action à laquelle participer sur canetientplus.org.