Oiseaux/Oisillons
Quel promeneur n’a pas découvert un goéland, un oiseau marin mazouté ou affaibli sur une plage ? Quel automobiliste n’a jamais percuté un rapace nocturne ébloui par ses phares ou évité de justesse une chouette au bord de la route ? Qui n’a jamais recueilli une mésange, un passereau désorienté suite à un choc contre une baie vitrée ?
Les exemples ne manquent pas et nombreux sont ceux qui se trouvent désemparés face à un oiseau sauvage en détresse. Pour augmenter ses chances de survie, les bonnes intentions ne suffisent pas, il faut agir rapidement et de façon appropriée en adoptant des gestes responsables et… simples. En découvrant un oiseau en détresse, vous êtes le premier acteur à pouvoir lui venir en aide et faire en sorte qu’il retourne au plus vite à la vie sauvage. La LPO est là pour vous accompagner. Il est de notre devoir de venir en aide à la faune sauvage.
Ainsi, la première question à se poser est : l’animal est-il réellement en détresse ?
Idéalement, il ne faut recueillir un animal que s’il est manifestement blessé (aile pendante, trace de saignement, impossibilité de se tenir sur ses pattes). La majorité des animaux sauvages craint l’homme. Oiseaux et mammifères s’enfuient instinctivement à son approche. Un individu adulte qui reste immobile est vraisemblablement malade, affaibli ou blessé. Incapable de se défendre, il s’expose à la prédation par d’autres animaux et à des dangers divers (faim, déshydratation, épuisement…) : intervenir s’impose donc.
Dans tous les cas, portez des gants et maintenez l’animal blessé au chaud. Assurez-vous avant d’intervenir que l’animal est réellement en danger en observant bien les environs : le maintien dans l’espace de découverte pour la poursuite de la prise en charge par les parents constitue la meilleure solution. Vous pouvez limiter leur exposition au danger en replaçant par exemple les jeunes oiseaux sur une branche ou un abri en hauteur.
Selon l'oiseau, la conduite à tenir peut être différente :
C’est un rapace adulte
- Prenez des gants et un tissu épais pour l’immobiliser calmement, ailes repliées en position repos pour qu’il n’aggrave pas ses blessures en se débattant.
- Déposez-le dans un carton dont la taille l’empêche d’ouvrir ses ailes (pour qu’il ne se débatte pas) avec des aérations basses.
- Mettez-le au calme dans une pièce tempérée.
C’est un rapace juvénile
Attention, chouettes et hiboux quittent le nid encore poussins avant de savoir voler, assistés par les parents.
Ne le recueillez que si vous êtes certains de leur abandon ou du danger.
C’est un échassier
Attention au bec et au cou extensible, utilisez une couverture pour le prendre et protégez-vous les yeux.
C’est un passereau
Mettez-le dans un carton, au calme et au chaud. Ne pas le nourrir sans avoir déterminé l’espèce et reçu des conseils précis (jamais de pain, ni de lait, ni d’asticots). Ne pas le forcer à boire : risque d’étouffement.
RECUEILLIR NE VEUT PAS DIRE DÉTENIR !
La législation est formelle sur ce point, pour tout individu trouvé, vous devez contacter la LPO ou centre de sauvegarde.
Consultez notre fiche détention : Cliquez ici
Pour vous accompagner, voici quelques fiches destinées à vous aider :
- Fiche Passereaux : cliquez ici
- Fiche Colombidés (pigeons et tourterelles) : cliquez ici
- Fiche Martinet : cliquez ici
- Fiche Rapaces : cliquez ici
- Oisillon en détresse : que faire ? cliquez ici
- Centre vétérinaire de la faune sauvage (Oniris) : cliquez ici (Facebook)
Si besoin, aux heures d'ouverture, vous pouvez contacter la LPO Anjou au 02 41 44 44 22 (ou laisser un message bien sûr).
Vous souhaitez suivre les actualités médiation faune sauvage en détresse de la LPO Anjou ?
Vous pouvez consulter nos bulletins d’information mensuels.
Bulletins 2019
Bulletins 2018
SOS Chauves-souris
Sauver une chauve-souris, les 3 étapes clés :
- Prendre connaissance, ci-dessous, des bons gestes à adopter face à un individu trouvé.
- Informer l’organisme référent sur votre territoire (en Maine-et-Loire, le Groupe Chiroptères Pays de la Loire).
- Vous laissez guider par nos experts quant aux suites de votre SOS Chiro.
Étape 2 : Ce qu’il faut savoir
Avant toute démarche, il est important de s’assurer que l’individu est bien en détresse : Les chauves-souris sont actives la nuit et se reposent la journée.
C’est le jour, l’animal se tient à l’ombre, derrière un volet et ne bouge pas ? Alors, c’est normal… N’y touchez pas, la chauve-souris s’envolera d’elle-même le soir venu.
Si vous l’avez déjà récupérée, reposez-la à l’endroit où vous l’avez trouvée. Elle est au sol ou en plein soleil ? Cet individu a probablement besoin de votre aide !
Attention, cet animal est fragile, pour votre sécurité et la sienne, veuillez à manipuler votre protégé avec précaution, sans trop serrer vos doigts.
Une chauve-souris peut mordre si elle se sent menacée, il est donc nécessaire d’utiliser des gants épais (type cuir) ou autre protection (torchon) si vous êtes amené à la déplacer (les chauves-souris peuvent être porteuses d’un virus de la rage, transmissible à l’homme).
- Chauve-souris adulte (à partir de 4 cm et avec du poil) :
Placez-la délicatement dans une boîte en carton préalablement percée (type boîte à chaussures), contenant un torchon (de manière à ce qu’elle puisse s’y agripper tête vers le bas) et une coupelle d’eau pour qu’elle puisse boire, si besoin est. Mettez la boîte dans un endroit calme, à l’abri du soleil et d’un éventuel danger tel qu’un chat. Un coin à la température ambiante autour de 20 ℃ est idéal.
Reste maintenant à savoir si l’animal est juste fatigué ou blessé. En observant l’animal vous pouvez déjà vous faire une première idée : membre qui vous paraît anormalement gonflé, sang, déchirure de l’aile. Si l’un de ces éléments vous saute aux yeux, contactez le centre de soins le plus proche de chez vous.
Dans le cas où l’animal ne présente pas de blessure visible : le soir venu et si les conditions météo sont bonnes (température douce et peu de vent), relâchez la chauve-souris près de l’endroit où vous l’avez trouvée. Il suffira de la placer en hauteur (sur un mur ou un arbre à environ 1,50 m du sol) et de manière à ce qu’elle ne soit pas accessible pour un chat. Surveillez la bête pendant une dizaine de minutes. Si tout va bien, elle repartira d’ici ce bref délai. Sinon, replacez-la dans la boîte en carton et contactez le centre de soins le plus proche.
- Jeune chauve-souris (moins de 4 cm et sans poil, ou très ras, bien peigné) :
S’il s’agit d’un jeune de l’année, il faut agir vite. Veuillez-nous prévenir dès la découverte du petit individu. Si l’animal présente des traces de sang, contactez tout de suite le centre de sauvegarde, et mettez-le au chaud.
Si le petit ne semble pas blessé et que vous connaissez l’entrée de la colonie, positionnez-le au plus proche et en hauteur de façon à ce que sa mère vienne le récupérer, le soir même. L’entrée du gîte est en général identifiable aux crottes (guano) qui parsèment le sol. Vous pouvez utiliser la technique de la chaussette décrite ci-dessous. Plus tard, prenez le temps de vérifier s’il a bien rejoint sa colonie.
Si vous ne trouvez pas sa colonie ou qu’il est toujours à l’endroit où vous l’avez placé la veille, mettez-le en sécurité et au chaud et contactez le centre de soins le plus proche.
Ne pas donner d’eau, de lait ou de nourriture sans avoir eu les conseils de professionnels.
Nous vous remercions de votre geste pour la préservation de ces espèces protégées !
Étape 2 : Informer nos spécialistes
Indiquez la présence d’un individu ou d’une colonie au Groupe Chiroptères Pays de la Loire.
Étape 3 : Si l’animal est blessé
Contactez au plus vite le centre de sauvegarde le plus proche.
Technique de la chaussette :
Attention, la jeune chauve-souris doit être bien réchauffée avant d’utiliser cette technique.
Munissez-vous de :
- Un saladier ;
- Un grand verre ;
- Une chaussette.
- Placez le verre retourné au milieu du saladier et enfilez la chaussette dessus ;
- Positionnez le montage sur un rebord de fenêtre inaccessible aux prédateurs, proche du lieu où vous avez trouvé la jeune chauve-souris tombée ;
- Posez la jeune chauve-souris sur la chaussette à la tombée de la nuit ou au lever du jour pendant environ une heure. La mère, en partant chasser, devrait venir récupérer le jeune animal. Si ce dernier tombe de la chaussette, il se retrouvera en sûreté dans le saladier ;
- Si au bout d’une heure la mère n’est pas venue chercher le jeune animal, récupérez-le et reconditionnez-le au chaud. Réessayez au lever du jour avant de contacter le centre de sauvegarde le plus proche.
J’ai des chauves-souris chez moi
En premier lieu, suivez ces recommandations puis contactez un spécialiste près de chez vous.
Lors d’un premier contact par mail et afin de gagner du temps dans le traitement de votre demande, n’oubliez pas de mentionner votre localisation géographique précise (et votre département).
Pour en savoir plus, cliquez ici
Petite faune
Mammifères en détresse
De trop nombreux animaux sauvages sont recueillis et amenés en centre de sauvegarde sans réelle cause de détresse. Aussi, avant d’agir, assurez-vous d’abord que l’animal est bien en situation de détresse. Prenez le temps d’observer, de regarder l’environnement dans lequel vous l'avez trouvé. C’est important car un animal n'est pas forcément en détresse ou abandonné par ses parents quand on le trouve au sol…
Idéalement, il ne faut recueillir un animal que s’il est manifestement blessé (aile pendante, trace de saignement, impossibilité de se tenir sur ses pattes). La majorité des animaux sauvages craint l’homme. Oiseaux et mammifères s’enfuient instinctivement à son approche. Un individu adulte qui reste immobile est vraisemblablement malade, affaibli ou blessé. Incapable de se défendre, il s’expose à la prédation par d’autres animaux et à des dangers divers (faim, déshydratation, épuisement…) : intervenir s’impose donc.
RECUEILLIR NE VEUT PAS DIRE DÉTENIR !
La législation est formelle sur ce point, pour tout individu trouvé, vous devez contacter la LPO ou centre de sauvegarde.
Consultez notre fiche détention : Cliquez ici
Voici quelques fiches pour vous aider :
- Fiche no 1 : J’ai trouvé un lièvre/un lapin, que faire ? Cliquez ici
- Fiche no 2 : J’ai trouvé un écureuil, que faire ? Cliquez ici
- Fiche no 3 : J’ai trouvé un hérisson, que faire ? Cliquez ici
Le réseau des centres de soins de la faune sauvage en France
En Maine-et-Loire
Crow Life
La Forestrie
49170 Savennières
suivi-oiseaux@crowlife.org
07 66 31 29 66
Crow Life accueille des corvidés – oisillons, juvéniles et adultes – et exclusivement des corvidés.
Sos Hérisson 49
Château du Martreil
Sainte-Christine
49120 Chemillé-en-Anjou
sosherisson@gmail.com
06 18 75 48 04
SOS Hérisson 49 accueille toute l’année les hérissons en détresse (orphelins, blessés, malades…), inopinément découverts par des particuliers et leur apporte les soins nécessaires pour qu’ils puissent se rétablir et être relâchés en grande nature dans des endroits sélectionnés.
Noctis Hérissons
Noctis Hérissons
49560 Cléré-sur-Layon
noctisherissons@gmail.com
07 84 16 34 50
Association de maintien et de préservation de la biodiversité, centre de soins hérisson d’Europe. Leurs actions : sensibiliser la population, soigner les individus en détresse, préserver les milieux naturels, participer à l’animation d’un réseau.
En Loire-Atlantique
Centre Vétérinaire de la Faune Sauvage et des Écosystèmes
101 Route de Gachet ENVN Oniris
Rte de Gachet
44300 Nantes
faunesauvage@oniris-nantes.fr
02 40 68 77 76
Le CVFSE assure l’accueil, les soins, et la réhabilitation des animaux sauvages en détresse avec pour finalité leur relâcher dans le milieu naturel.
Les Alcidés
Maison des associations
2 bis avenue Albert de Mun
44600 Saint-Nazaire
assolesalcides@gmail.com
07.48.90.70.40
L’association LES ALCIDÉS a été créée dans le but de venir en aide à la faune sauvage en détresse qui réside dans la région et qui est menacée par les activités humaines et industrielles, et/ou bien victime des tempêtes climatiques récurrentes que nous connaissons chaque hiver sur nos côtes.
En Mayenne
Centre de Sauvegarde Valentine et Jacques Perrin
13 quater Rue Félix Marchand
53200 Château-Gontier-sur-Mayenne
secretariat@refuge-arche.org
02 43 07 24 38
Attention, ce centre est temporairement fermé pour cause de difficultés financières. Envie de les soutenir ? Faites un don pour la réouverture du centre !
En Indre-et-Loire
Sauve qui plume
8 Chemin Des Hautes Rentries
37390 Chanceaux sur Choisille
sauvequiplume@hotmail.fr
02 47 55 18 06
SMS : 06 88 41 29 45
Sauve qui Plume accueille et soigne les oiseaux et les petits mammifères incapables, momentanément, de pourvoir à leur survie, dans le but de les réinsérer dans leur milieu naturel.
En Ille-et-Vilaine
Boules épiques
35150 Janzé
Soins et urgences : https://herisson.bzh/contact/
Autre demande : assoboulesepiques@gmail.com
Boules épiques est une association bretonne de passionnés qui fait vivre un centre de soins agréé pour le Hérisson d’Europe.
En Vienne
Centre de soins de la faune sauvage poitevine
12 rue Marcel Pagnol
86100 Targe
lydia.bourdeau@gmail.com
06 09 85 27 98
Le but du Centre de Soins de la Faune Sauvage Poitevine (CSFSP) est de restituer à la nature des animaux qui en ont été retirés, le plus souvent d’ailleurs par l’activité humaine. Un tel centre s’adresse bien à des oiseaux et mammifères en tant qu’individus, mais au travers d’eux, c’est la protection des espèces qui est visée par le biais du maintien de leurs différentes populations.
En Deux-Sèvres
L’Arche de Marie
L’Arche de Marie
06 67 41 83 58
Marie Barbancey se donne une mission très claire : elle nourrit, soigne et élève les oiseaux et mammifères pour qu’ils puissent le plus rapidement possible retrouver leur vie sauvage.
Pour des conseils, vous pouvez contacter le 02 41 44 44 22 et consulter les fiches sur la page SOS Faune en détresse du site.
Merci de votre compréhension.
Voir aussi le réseau des centres de soins de la faune sauvage en France :
Si vous ne trouvez pas la réponse à vos questions, vous pouvez contacter l'association UPUPA pour plus d'accompagnement.
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