Mais pourquoi un suivi ?
Vous n’êtes pas sans savoir que la clé pour la conservation des espèces, c’est l’information. C’est pour cela que de nombreux amphibiens, oiseaux ou même insectes font l’objet de suivis spécifiques, permettant de faire un état des lieux des populations courantes. Dans le cas du Courlis cendré, il s’agit d’une espèce qui, comme beaucoup d’autres, est en forte régression au niveau mondial comme national. C’est pour cela qu’il est plus qu’important de connaître les effectifs locaux afin de préserver au maximum ses habitats de prédilection.
Comment se passe le suivi du Courlis cendré ?
Dans les Basses Vallées et ses prairies humides, cet oiseau reconnaissable à son bec légèrement arqué vers le bas fait l’objet d’un suivi depuis plusieurs années. En l’espace d’un mois, entre fin mars et début avril, deux passages sont planifiés dans les BVA, allant des prairies de la Baumette jusqu’à celles avoisinant Étriché. Une vingtaine de points d’écoute et d’observation sont définis et le protocole en vigueur demande à rester 20 minutes sur chacun de ces points, chaque Courlis observé ou entendu étant soigneusement pointé.
Les chiffres
Les derniers chiffres de 2021 et 2022 font état d’une dizaine de couples nicheurs dans toutes les BVA. Le suivi de cette année vient tout juste de commencer et se poursuivra jusqu’en juin (hors protocole donc). Espérons que la pêche soit bonne et que les populations actuelles et locales se maintiennent, voire, qui sait, augmentent légèrement !