Découvrez le portrait de Bérenger, paysan sans terre d’un nouveau genre. Par choix il a choisi l’itinérance et n’a pas de bergerie.
Au printemps ou durant l’été il aime voir son troupeau paître les coteaux et les zones humides le long du Layon et de la vallée de la Loire. Le pâturage y est riche et la diversité de plantes présentes dans ces espaces naturels extraordinaire. Sur la réserve 450 espèces végétales sont disponibles, leur valeur fourragère et leur complémentarité nutritionnelle en font un mets de choix, d’autant plus que nombre d’entre elles sont des plantes aromatiques (Origan, Thym serpolet, fenouil…).
En hiver son troupeau se fond dans le vignoble, l’herbe y est abondante et les vignerons sont trop heureux d’accueillir ces assistants débroussailleurs sur leur parcelles.
Ce système pastoral calqué sur des pratiques ancestrales est toujours d’actualité dans d’autres régions françaises. En montagne ou dans les plaines de la Crau sur le pourtour méditerranéen, là où les contraintes saisonnières sont très fortes, le berger a toujours pratiqué ces transhumances depuis la nuit des temps. Vidéo : Julien Le Berre – LPO Anjou – 2021MOINS