Dans le cadre du Plan National d’Action (PNA) Pollinisateurs, la LPO Anjou organise une formation gratuite ouverte à tous sur la thématique « Pollinisateurs et agriculture » : accessible sur 4 dates différentes, cette formation aura lieu sur des fermes de l’Anjou, de 10h à 16h30 :
le 30 juillet, chez Olivier Binet, de Misengraine (Ombrée-d’Anjou)
La matinée sera dédiée à un temps de formation théorique : connaissance sur la thématique, impacts des pollinisateurs sur les rendements agricoles, rôle de la pollinisation, attirer des pollinisateurs, exemples d’actions mises en œuvre. L’après-midi sera consacré à un temps de prospection et identification sur le terrain avec la présence d’un naturaliste.
Dans le cadre du Plan National d’Actions pour la Noctule commune, une espèce de chauve-souris en déclin dans notre département, un week-end de prospection a eu lieu du 7 au 9 juin dans le Choletais. Une trentaine de bénévoles se sont rejoint dans l’agglomération de Cholet dès le vendredi après-midi afin de commencer les recherches. Logés sur une ferme du réseau Paysans de Nature, le week-end a été l’occasion de partager un beau moment de convivialité au profit des chauves-souris.
Alerte : chauve-souris disparue ?
La Noctule commune est sur la liste rouge des mammifères continentaux des Pays de la Loire : vulnérable à l’échelle nationale, un PRA (plan régional d’actions) a été mis en place pour améliorer l’état des connaissances et la conservation des populations de Noctule commune.
Parmi les nombreuses menaces auxquelles la Noctule commune doit faire face, la destruction de ses gîtes en est une particulièrement importante. Il est donc urgent d’avancer vers une meilleure prise en compte de ses gîtes. On retrouve le plus souvent cette espèce dans les cavités présentes sur les arbres, à plusieurs mètres de hauteur, sur le tronc ou les branches épaisses. L’élagage ou l’abattage des arbres à cavités peut donc s’avérer problématique si la présence de chauves-souris n’a pas été prise en compte.
Dès le vendredi après-midi, quelques premières équipes ont commencé les prospections dans le Choletais, en allant inspecter les cavités arboricoles de certains arbres propices à l’installation des Noctules communes : les vieux arbres secs (comme les platanes, par exemple) présentant des cavités (loges de pics, trous dans l’écorce…) sont particulièrement favorables à la présence de cette espèce.
Le soir, aux alentours de 22h, les équipes se placent avec des détecteurs d’ultra-sons autour de secteurs considérés comme favorables et comptent les Noctules repérées en sortie de gîtes, le but étant de cibler l’arbre-gîte pour le conserver par la suite. À la fin du week-end, c’est une trentaine de Noctules communes qui avaient été contactées, et un arbre-gîte qui a été trouvé. On vous laisse découvrir le ballet auquel une de nos équipes a eu droit :
Une belle surprise a également régalé une équipe de bénévoles : un gîte a pu être compté lors du week-end, et a donné de très bons résultats : 1230 Murins à oreilles échancrées, 409 Grands rhinolophes et 94 Pipistrelles communes (et en prime quelques noctules en sortie de gîte) !
Merci à tous nos bénévoles pour leur présence et leur investissement ! Un grand merci aussi à Laurent et Dolores de nous avoir chaleureusement accueilli dans leur superbe ferme, et pour leur aide précieuse lors des prospections du samedi.
Le Gouvernement multiplie les mesures en faveur de la création de retenues de substitution destinées à l’irrigation, souvent au détriment de zones naturelles. La LPO dénonce une régression écologique irresponsable visant à maintenir sous perfusion un modèle agricole obsolète et délétère, et appelle les citoyens à se mobiliser.
Jusqu’au 19 juin 2024, le ministère de la Transition Écologique et de la Cohésion des Territoires soumet à la consultation publique obligatoire un projet de modification de l’arrêté du 9 juin 2021 encadrant l’aménagement et l’exploitation de plans d’eau au niveau national, conformément à la rubrique 3.2.3.0 de la nomenclature annexée à l’article R. 214-1 du code de l’environnement.
La LPO demande le retrait de ce projet d’arrêté et encourage les Français à s’y opposer lors de la consultation publique en donnant un avis défavorable avant le 19 juin.
La modification envisagée consiste à soustraire de l’application de l’article 4 dudit arrêté les zones humides dont la superficie est inférieure à 1 hectare, qui représentent environ la moitié de la surface nationale estimée à 3 millions d’hectares. Selon cet article 4, l’implantation d’un plan d’eau en zone humide ne peut intervenir que s’il participe à l’opération de restauration de cette dernière, ou s’il respecte une série de conditions strictes :
Existence d’un intérêt général majeur ;
Absence d’autre solution alternative ;
Efficacité des mesures de réduction et de compensation de l’impact écologique.
Si l’arrêté est adopté, les plans d’eau inférieurs à 1 hectare seront désormais exonérés de toutes ces conditions, avec comme conséquence l’implantation facilitée de bassins d’irrigation artificiels de taille moyenne (des « mini méga-bassines ») en lieu et place d’habitats naturels pour la biodiversité.
Cette mesure fait suite à l’adoption en première lecture par les députés le 26 mai dernier de la Loi d’orientation agricole qui, entre autres reculs environnementaux, limite les procédures de recours suspensif contre les méga-bassines afin de faciliter leur installation.
Il est estimé qu’environ la moitié des zones humides françaises ont disparu entre 1960 et 1990, victimes du remembrement agricole et de l’urbanisation, et que 41 % des milieux humides françaises ont continué de se dégrader entre 2010 et 2020 selon une étude des services de l’État.
Dans un contexte de réchauffement climatique et d’effondrement du vivant, il est irresponsable de faire disparaitre des écosystèmes qui sont essentiels pour préserver la biodiversité, réguler le cycle de l’eau et absorber du carbone. L’accaparement des ressources en eau au profit d’une poignée d’agroindustriels accentue en outre l’assèchement des bassins versants et les inégalités au sein du monde agricole.
La LPO Anjou propose aux jeunes du département de profiter de quelques jours de leurs vacances estivales pour découvrir et préserver le patrimoine naturel et historique de la vallée du Layon.
Du lundi 8 au vendredi 12 juillet 2024, l’association propose 5 jours de chantier découverte à des jeunes de 11 à 17 ans. Épaulés par la gestionnaire de la Réserve, les participants auront pour mission d’entretenir la réserve, de réhabiliter un ruisseau ou encore d’ouvrir un sentier.
Pour changer du chantier, ils pourront, accompagnés d’un animateur nature, découvrir le patrimoine naturel et historique de l’Anjou en partant à la recherche du castor, en posant des pièges photos, etc.
Ce stage gratuit se déroule sur la réserve naturelle régionale des coteaux du Pont-Barré à Beaulieu-sur-Layon. Il s’adresse à des jeunes soucieux de l’environnement et qui ont envie de s’impliquer dans sa protection. Aucune compétence n’est requise, à part être toujours de bonne humeur et surtout aimer la vie en groupe !
Ce sera l’occasion pour les jeunes de se rencontrer autour d’une action concrète et de mettre en place des aménagements au profit de la faune sauvage. Les horaires sont adaptables en fonction des besoins du groupe. Pour chaque participant, il faudra prévoir le pique-nique pour le déjeuner et une tenue qui ne craint pas les travaux d’extérieurs. La LPO Anjou fournira tout le matériel de chantier, le goûter et l’eau.
Pour vous inscrire, merci de nous faire parvenir les deux documents ci-dessous remplis à valerie.chalumeau@lpo.fr.
Aujourd’hui, une grande partie des terres agricoles est cédée aux plus offrants. Le système français est de moins en moins apte à réguler l’accaparement des terres aux mains des plus gros acteurs, qui, entre montages financiers opaques, spéculation et engloutissement des petits agriculteurs, transforment le visage de notre agriculture. Entre 2010 et 2020, 80 000 emplois agricoles salariés ont disparu et la concentration des terres est un facteur déterminant de cette hémorragie.
Quatre jeunes agriculteurs bio luttent depuis trois semaines contre ce phénomène à côté de chez nous, à Denée. Ce sont, ici, 170 ha de terres agricoles entre Mantelon et la vallée du Louet, deux maisons d’habitation, des coteaux, des prairies inondables, des arbres et des haies qui peuvent être sauvés. Ces quatre jeunes agriculteurs, Maelys Dilé (animatrice à la CIAP 49), Clémence Mahieu (animatrice au CIVAM AD 49), Marius Chauvin (salarié en maraîchage) et Simon Coutand (animateur agri-biodiversité et « paysan de nature » à la LPO Anjou), ont un projet d’installation en élevage bovin, céréales et pain, maraîchage.
Les propriétaires actuels souhaitent s’arrêter avant la retraite et vendre rapidement. Mobilisons-nous pour préserver ce foncier agricole, sa biodiversité et aussi permettre l’installation de quatre familles ! Avec un délai très court pour réunir les fonds (avant le 13 juin), l’implication citoyenne dans l’achat de cette ferme est indispensable.
Alors si vous avez 1 000 €, ou plus, d’épargne, n’hésitez pas à participer à une de leurs réunions publiques pour en savoir plus :
le dimanche 9 juin à 17 h à la ferme de la Blairie, 4, chemin du plessis à Denée ;
le mercredi12 juin à 20 h 30 à Mûrs-Érigné (lieu à confirmer).
Pour la génération qui vient, la vraie révolution est celle du partage. Celui d’une terre en commun. Et pour la transition agro-écologique, il est indispensable que des paysans comme eux puissent s’installer pour développer des projets nourriciers ! Notre épargne peut participer à la concrétisation de beaux projets humains et environnementaux, plutôt que de soutenir des banques qui investissent encore aujourd’hui massivement dans les énergies fossiles.
Le week-end des 18 et 19 mai dernier, 9 équipes, composées de 24 participants, se sont affrontées pour se disputer le trophée de l’Écolo Big Day 2024. Motivés comme jamais, nos participants sont partis à la recherche d’un maximum d’espèces d’oiseaux différentes en 24 heures top chrono !
Les 9 équipes se sont surpassées sur les jeux de mots cette année : nous avons eu droit à des noms d’équipe tous plus drôles les uns que les autres ! Les Caramels au bird salé, les Pouillots vélo, les Râles des gênants, les Rats passent partout… L’inventivité était au rendez-vous !
Le classement était serré au sommet, mais avec 0,75 point d’avance, ce sont les Caramels au Bird salé qui remportent la victoire (119 espèces contactées), suivis de près par les Faucons aimelesrillauds, qui se sont héroïquement illustrés par le nombre de kilomètres parcourus à vélo (175 !) et leur nombre d’espèces contactées (124, soit 5 de plus que nos grands gagnants).
Les yeux et oreilles aguerris de nos participants ont réussi à contacter un total de 147 espèces en 24 heures : certains ont été plus chanceux que d’autres en observant certaines espèces plus rares (Bécasseau maubèche, Chevalier aboyeur, Héron pourpré… n’ont été contactés qu’une seule fois pendant le week-end).
Entre coups durs, coups de mou, coups en traître et coups de cœur, on félicite tous nos participants pour leur dur labeur et on vous dit à l’année prochaine !
Le mardi 28 mai, des membres de notre équipe Chiroptères se sont rendus sur plusieurs sites pour compter les chauves-souris présentes. Un comptage facilité par l’utilisation de jumelles thermiques !
Afin de suivre l’état des populations de Grands Murins, ainsi que leurs habitats, les chargés de mission Chiroptères de la LPO Anjou font des comptages annuels des colonies connues dans le département. Les effectifs de Grands Murins sont en augmentation dans la région, il est donc important de vérifier que leurs habitats restent intacts.
Le 28 mai, c’est dans le Saumurois et le Baugeois que les comptages se sont déroulés : en une journée, 119 Grands Murins ont été comptabilisés dans les combles d’églises et d’habitations privées. Grâce à un de nos bénévoles, on a aussi fait la belle découverte d’une nouvelle zone de regroupement de plusieurs espèces dans un même comble (Oreillard gris, Sérotine commune, pipistrelles, Grand Murin) ! Ce site fera également l’objet d’un comptage annuel à partir de l’an prochain.
Le soir même, au château du Plessis-Bourré, l’équipe Chiroptères a continué ses comptages en utilisant cette fois-ci des jumelles à vision thermique. Cet équipement fait actuellement l’objet d’un test afin de comparer ces jumelles à celles à vision nocturne.
109 individus de Grands Murins ont été comptabilisés, un record d’effectif sur le site depuis le début des comptages en 2010 ! Les jumelles thermiques offrent plus de précision et permettent de détecter plus efficacement les chauves-souris, surtout en l’absence de visibilité (au milieu de la nuit, par exemple). On vous laisse découvrir le résultat avec cette vidéo :
La réserve naturelle régionale (RNR) des coteaux du Pont-Barré a inauguré ce vendredi 24 mai son extension. Sa superficie est passée de 8,52 ha à 27,40 ha. Pour l’occasion, des animations et démonstrations étaient organisées sur la réserve pour les élus, propriétaires et partenaires invités. Une cinquantaine de personnes ont pu profiter de ce cadre et célébrer la biodiversité.
Dès 11 h 15, une présentation de débardage du bois par traction équine a ravi les participants : Fabrizio et son cheval de trait ont montré leur manière de travailler en harmonie, et l’agilité du cheval a été saluée par tous.
Tout le monde s’est ensuite dirigé vers la maison du chaufournier pour une dégustation de vins à l’aveugle animée par le musée de la Vigne et du Vin. Les participants ont profité d’un vin rouge et d’un vin blanc, guidés par Antoine dans leur dégustation. Par ailleurs, une présentation du domaine viticole Belargus nous a permis de retracer l’histoire du domaine, la création des vignes et les différents travaux mis en œuvre sur le site. Les invités ont ensuite apprécié un buffet, composé uniquement de produits locaux, financé par le conseil régional.
À 13 h, la compagnie Gaïa a lancé son spectacle culturel déambulatoire sur le thème de l’arbre. Une classe de CM de l’école Saint-Louis de Beaulieu-sur-Layon a rejoint les rangs des invités pour découvrir les arbres du site en compagnie d’un acteur de la Cie Gaïa et de Francis Tuya, botaniste de la région.
Après la déambulation, les nouveaux panneaux d’entrée de la réserve, actualisés par la Région des Pays de la Loire, ont été inaugurés. Ces nouveaux panneaux s’inscrivent dans un remaniement complet de la signalétique présente sur la réserve : le règlement a été mis à jour, la charte graphique actualisée, le périmètre modifié…
Les invités sont ensuite partis à la découverte du sentier sensoriel, tout en haut du vallon : entre des bouts de bois assemblés, on peut se promener pieds nus et sentir les différents matériaux issus de la réserve qui sont assemblés au sol (sable, bois, laine de mouton, etc.). Un vrai moyen de se reconnecter à la nature.
Ensuite, une démonstration de chiens de berger a été animée par Bérenger Arnould, suivie d’une présentation de l’Association des utilisateurs de chiens de troupeau (AUCT 49) par Odile Chancerelle et Mathieu Béliard. Il a été rappelé les consignes à respecter par les promeneurs vis à vis des chiens de troupeau.
La cérémonie a continué avec la présentation de la plaque commémorative 40 ans de la réserve naturelle volontaire du chanoine Corillion, avant de se terminer par un retour vers les voitures avec des explications sur la réserve et ses richesses.
La LPO Anjou remercie chaleureusement la Région des Pays de la Loire et les Réserves Naturelles de France, ainsi que le conseil départemental 49 et le fonds FEDER, sans qui l’extension de la réserve et son inauguration n’auraient pas eu lieu. Leur investissement et leur soutien financier sont un atout primordial pour la biodiversité et les actions que la LPO Anjou mène sur cette réserve naturelle.
Dans un contexte politique clivant, où l’Union européenne subit une incompréhension de son fonctionnement par les citoyens français, la LPO se mobilise afin d’encourager tout le monde à aller voter en faveur de la nature. Le 22 mai prochain, le groupe Jeunes de la LPO Anjou organise une soirée pour discuter des élections européennes à venir (9 juin). De 18 h 30 à 20 h, on vous donne rendez-vous au CEFRAS (35, rue de la barre, Angers) pour mettre en lumière les enjeux de ces prochaines élections.
Au cours de cette soirée d’échanges, le but est de rappeler à tous l’impact de l’Union européenne sur la législation française concernant les questions environnementales : l’environnement et le changement climatique étant au cœur des préoccupations pour les prochaines élections, il est crucial de remarquer les efforts faits par l’Union européenne en ce sens. Les députés français élus aux élections européennes représentant 10 % du parlement européen, c’est l’occasion pour tous de faire entendre son engagement pour la nature.
De plus, les projections des votes ont mis en lumière un constat frappant : la jeunesse française (18-24 ans) est particulièrement absente (près d’un quart des 18-24 ans se disent prêts à ne pas aller voter aux prochaines élections), et il est crucial qu’ils aillent voter aux prochaines élections s’ils veulent assurer la continuité des mesures environnementales déjà en place (pacte vert européen, directive cadre sur l’eau…).
Cette soirée avec le groupe Jeunes est l’occasion pour tous de venir comprendre les enjeux des prochaines élections pour la nature, et de montrer son engagement pour l’environnement, tout en profitant d’un apéritif convivial offert. Tout le monde est le bienvenu, on vous attend nombreux !
Depuis les années 1990, la Champagne de Méron est un lieu représentatif des efforts fournis par la LPO Anjou pour préserver les espaces naturels et les espèces qui y vivent. Cet espace naturel est essentiel notamment car il s’agit d’un habitat favorable à l’Outarde canepetière, qui a perdu 90 % de ses effectifs en Anjou en 40 ans. L’effectif est aujourd’hui stabilisé aux environs de 20 mâles chanteurs au prix d’efforts considérables de préservation.
La zone de Méron est le théâtre de nombreux comptages au cours de l’année, au cours desquels bénévoles et salariés, jumelles et longues-vues en main, scrutent les parcelles laissées en jachère à la recherche des mâles chanteurs qui s’y cachent.
Le 24 avril, le premier comptage flash est lancé : divisés en cinq groupes, les compteurs quadrillent les différents secteurs de la zone et s’arrêtent en voiture le long des parcelles connues pour abriter l’Outarde canepetière. Tous les mâles repérés (au chant ou à la vue), ainsi que les femelles qu’on réussit à apercevoir, sont recensés sur Faune Pays de la Loire. C’est ainsi que 20 mâles chanteurs ont été recensés sur la zone au premier comptage.
Au deuxième comptage, qui a eu lieu le 15 mai, seuls 17 mâles ont été aperçus ou entendus ! Une déception pour l’équipe, qui espérait retrouver les 20 mâles du premier comptage, voire plus. Le dernier comptage aura lieu au mois de juin : croisons les doigts pour que l’Outarde canepetière continue d’investir les lieux !
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