Pollinisateurs et agriculture : formation gratuite pour tous

Dans le cadre du Plan National d’Action (PNA) Pollinisateurs, la LPO Anjou organise une formation gratuite ouverte à tous sur la thématique « Pollinisateurs et agriculture » : accessible sur 4 dates différentes, cette formation aura lieu sur des fermes de l’Anjou, de 10h à 16h30 :

La matinée sera dédiée à un temps de formation théorique : connaissance sur la thématique, impacts des pollinisateurs sur les rendements agricoles, rôle de la pollinisation, attirer des pollinisateurs, exemples d’actions mises en œuvre. L’après-midi sera consacré à un temps de prospection et identification sur le terrain avec la présence d’un naturaliste.

Pour vous inscrire, contactez simon.coutand@lpo.fr ou anjou.pdn@lpo.fr en précisant votre date !

Attention à ne pas aussi dissoudre la protection de la nature

Reconnue d’utilité publique, la LPO est une association non partisane qui joue pleinement son rôle de mobilisation de la société depuis plus de 100 ans afin de défendre les intérêts de la nature.

Les résultats des élections européennes qui se sont tenues en France dimanche dernier et la dissolution de l’Assemblée nationale qui s’en est suivie, constituent une source d’inquiétude majeure pour notre association :

  • Parce que la LPO est très attachée aux valeurs qu’elle porte avec ses 70 000 adhérents, ses 9 000 bénévoles et 600 salariés autour de l’entraide, la tolérance, l’ouverture, le respect de la diversité, et la solidarité, valeurs qui pourraient être remises en question.
  • Parce que nous craignons de voir les actions de protection de la nature et de mobilisation citoyenne empêchées par des politiques qui ne peuvent qu’accélérer la crise actuelle de la biodiversité.

Les rapports successifs des experts scientifiques du GIEC et de l’IPBES confirment, année après année, le réchauffement du climat et l’effondrement de la biodiversité, et l’urgence existentielle à agir. La protection de la nature ne peut rester la grande absente des politiques publiques, sauf à penser que garantir une planète vivable pour les générations futures représente un enjeu secondaire. 

Des forces politiques n’ont cessé de voter contre la nature, comme l’a notamment démontré le bilan du Parlement Européen réalisé par notre partenaire BirdLife à l’occasion de la campagne des élections européennes. La LPO ne peut l’admettre !

Pour que les électeurs puissent faire leur choix en connaissance de cause, la LPO a donc appelé l’ensemble des formations en lice à clarifier les orientations environnementales de leur programme respectif sur des sujets cruciaux : agriculture intensive, pêche industrielle, espaces naturels protégés, cohabitation avec le loup, bien-être animal, chasse, énergies renouvelables, artificialisation, etc.

L’avenir de chacun de nous dépend de la capacité de nos dirigeants politiques à intégrer la protection de la nature dans chacune de leurs décisions. 

La LPO vous invite à vous mobiliser dans les élections à venir et à voter pour le vivant !

Sternes de Loire : situation alarmante pour ces espèces emblématiques

Les sternes sont de retour sur le territoire. Tous les ans, le Maine-et-Loire accueille un grand nombre de ces oiseaux emblématiques qui viennent se reproduire sur nos grèves de Loire. S’ils s’exhibent volontiers en vol, ils sont très vulnérables au sol. Et l’année 2024 s’annonce particulièrement sensible ! La vigilance et les efforts de tous sont nécessaires pour assurer la survie de ces espèces protégées.

Des espèces remarquables largement menacées

Tous les ans, deux espèces emblématiques effectuent un long vol depuis l’Afrique pour se reproduire en Anjou : la Sterne naine et la Sterne pierregarin. D’avril à septembre, ces oiseaux s’installent en colonie et creusent leurs nids à même le sable des bancs de Loire. Les risques sont importants, en grande partie liés aux activités humaines. Ces oiseaux sont très farouches et abandonnent facilement leurs nichées si l’on s’en approche de trop près et trop fréquemment. De même, la divagation d’animaux domestiques, principalement les chiens, est un facteur majeur de perturbation. Tous les ans, des colonies entières disparaissent.

Et cette année, leur reproduction s’annonce particulièrement délicate. Les niveaux d’eau élevés du fleuve ont contraint les sternes à retarder leur installation. Depuis plusieurs jours, les premiers couples commencent à se fixer sur les quelques bancs de sable émergés, malheureusement proches des rives. Une situation préoccupante qui inquiète le Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine et la Ligue pour la Protection des Oiseaux Anjou.

« Avec la baisse prochaine du niveau d’eau, plusieurs grèves où nichent les sternes seront vite raccordées à la berge et accessibles aux piétons, augmentant les risques de dérangements et d’écrasements des œufs » alerte Lucie Blondel, chargée de mission Natura 2000 au Parc. C’est notamment le cas à Saumur (banc de sable des Ardilliers), à Gennes-Val de Loire (amont de l’Île de Gennes) et à Montsoreau (grève du pont). Des espaces naturels plébiscités des riverains et visiteurs, habitués à s’y promener, pique-niquer… « Si cette première ponte est un échec, les sternes n’auront alors pas de deuxième chance » conclut Lucie.

Sterne naine © Louis-Marie Préau

Après une année 2023 difficile où pour la première fois depuis plus de 20 ans, aucun couple de sternes n’a produit de jeunes à l’envol entre Montsoreau et Saumur, une bonne cohabitation des Hommes et de la nature est alors plus que nécessaire.

Des nuisances constatées malgré les actions de protection

Premier département d’accueil pour les populations ligériennes de sternes, le Maine-et-Loire a une responsabilité très forte pour la survie de ces espèces menacées. Depuis 2013, la Préfecture a mis en place deux « Aires de Protection de Biotope » (APB). Ces mesures réglementaires s’appliquent du 1er avril au 15 août à tous les bancs de sable non accessibles à pied sec, de Saumur à Montsoreau et de La Daguenière au Thoureil. L’accès y est donc interdit tout comme l’accostage, le stationnement, la divagation d’animaux domestiques, le bivouac, le camping et les feux.

Des panneaux rappelant les interdictions sont visibles toute l’année sur les cales de Loire. D’autres, plus spécifiques seront prochainement installés sur les grèves concernées, par les salariés et bénévoles de la LPO Anjou. La réglementation s’applique même en l’absence de signalisation. Des agents de la police de l’environnement patrouillent dans ces secteurs et sont habilités à verbaliser les contrevenants.

Les sternes, comme d’autres oiseaux de Loire, sont protégées par la loi. Même en dehors de ces zones réglementaires, toute destruction, dérangements volontaires ou dégradation de leur habitat sont passibles de sanctions pénales.

À la recherche de la Noctule commune

Dans le cadre du Plan National d’Actions pour la Noctule commune, une espèce de chauve-souris en déclin dans notre département, un week-end de prospection a eu lieu du 7 au 9 juin dans le Choletais. Une trentaine de bénévoles se sont rejoint dans l’agglomération de Cholet dès le vendredi après-midi afin de commencer les recherches. Logés sur une ferme du réseau Paysans de Nature, le week-end a été l’occasion de partager un beau moment de convivialité au profit des chauves-souris.

Alerte : chauve-souris disparue ?

La Noctule commune est sur la liste rouge des mammifères continentaux des Pays de la Loire : vulnérable à l’échelle nationale, un PRA (plan régional d’actions) a été mis en place pour améliorer l’état des connaissances et la conservation des populations de Noctule commune.

Parmi les nombreuses menaces auxquelles la Noctule commune doit faire face, la destruction de ses gîtes en est une particulièrement importante. Il est donc urgent d’avancer vers une meilleure prise en compte de ses gîtes. On retrouve le plus souvent cette espèce dans les cavités présentes sur les arbres, à plusieurs mètres de hauteur, sur le tronc ou les branches épaisses. L’élagage ou l’abattage des arbres à cavités peut donc s’avérer problématique si la présence de chauves-souris n’a pas été prise en compte.

Quelques contacts de Noctules

Dès le vendredi après-midi, quelques premières équipes ont commencé les prospections dans le Choletais, en allant inspecter les cavités arboricoles de certains arbres propices à l’installation des Noctules communes : les vieux arbres secs (comme les platanes, par exemple) présentant des cavités (loges de pics, trous dans l’écorce…) sont particulièrement favorables à la présence de cette espèce.

Le soir, aux alentours de 22h, les équipes se placent avec des détecteurs d’ultra-sons autour de secteurs considérés comme favorables et comptent les Noctules repérées en sortie de gîtes, le but étant de cibler l’arbre-gîte pour le conserver par la suite. À la fin du week-end, c’est une trentaine de Noctules communes qui avaient été contactées, et un arbre-gîte qui a été trouvé. On vous laisse découvrir le ballet auquel une de nos équipes a eu droit :

Noctules communes en chasse © Benoît Marchadour

Une belle surprise a également régalé une équipe de bénévoles : un gîte a pu être compté lors du week-end, et a donné de très bons résultats : 1230 Murins à oreilles échancrées409 Grands rhinolophes et 94 Pipistrelles communes (et en prime quelques noctules en sortie de gîte) !

Merci à tous nos bénévoles pour leur présence et leur investissement ! Un grand merci aussi à Laurent et Dolores de nous avoir chaleureusement accueilli dans leur superbe ferme, et pour leur aide précieuse lors des prospections du samedi.

La LPO Anjou recrute un chercheur postdoctoral sur le Râle des genêts

Contexte et objectifs

Les Basses Vallées Angevines (BVA) constituent un réservoir de biodiversité pour la faune et la flore des milieux prairiaux. Leur caractère exceptionnel est souligné par la présence de Râle des genêts dont il est le dernier bastion de reproduction en France. Malgré des actions menées depuis de nombreuses années visant à la préservation de ce site et de sa biodiversité, le déclin du Râle des genêts n’a pas été endigué. À l’aide d’une modélisation intégrée du socio-écosystème, incluant l’ensemble des processus écologiques et socio-économiques pertinents, le projet RALEGENETS financé par la FRB vise à révéler les scénarios souhaitables qui mettront en lumière les actions à mener prioritairement, et ceux non souhaitées dans lesquels les décisions de gestion aboutissent à une détérioration du système. Ces scénarios seront ensuite dessinés pour être communiqués aux acteurs locaux.

Méthodologie

Le cœur de ce projet s’appuie sur un cadre de modélisation possibiliste (nommé EDEN) issu de l’informatique théorique. Ce modèle s’appuie sur des variables descriptives du système, manipulées de façon qualitative et discrète à l’aide de règles formelles, et calcule de façon exhaustive toutes les trajectoires possibles découlant de ces règles. Il devra a priori inclure tous les processus bio-écologiques (réseaux trophiques et non-trophiques), physicochimiques (climat, pollutions), socio-économiques (agronomie, micro-économie, usages de loisir et tourisme) des BVA qui contribuent à répondre à la question posée. L’approche retenue consiste à co-construire le modèle avec les acteurs et usagers du site (pas de développement méthodologique, le modèle est déjà stabilisé). Le·la post doctorant·e aura pour tâche d’assembler la connaissance scientifique et experte du socio-écosystème des BVA et du Râle des genêts en particulier, avec l’aide des partenaires du projet, en un ensemble de composantes et processus, ensuite transformées en variables et de règles formelles. Il·elle contribuera à la conception du modèle, à sa validation à l’aide de trajectoires déjà observées sur le site, et à l’interprétation des scénarios modélisés. Les animateurs du site feront ultérieurement le suivi de la mise en pratique et de l’efficacité des actions révélées par le modèle.

Compétences souhaitées

  • Doctorat dans les domaines des sciences écologiques et/ou de la conservation, ou de la théorie et modélisation en sciences de l’environnement (au sens large) ;
  • Connaissance ou expérience en ornithologie pas indispensable mais appréciée ;
  • Expérience et appétence pour la modélisation et la logique ;
  • Capacité à réaliser des entretiens et à animer des groupes de travail, ainsi qu’à interagir avec des non-spécialistes (ex : dessinatrice) ;
  • Dynamisme, créativité et autonomie.

Lieu et durée du contrat

Le·la post doctorant·e sera basé·e à Créteil (UMR iEES, Université Paris-Est Créteil). Le travail suppose toutefois des déplacements sur les terrains d’étude (région d’Angers) pour animer des entretiens et des ateliers de co-construction du modèle avec les acteurs locaux, ainsi qu’au sein de l’UMR AMAP (Montpellier, C. Gaucherel est co-porteur de ce projet RALEGENETS). Le post-doc sera d’une durée de 18 mois, entre septembre 2024 et février 2025.

Rémunération

Gratification en fonction des grilles salariales de l’INRAE en vigueur.

Candidatures

Les candidatures se font jusqu’au 30 juin 2024, par envoi d’un CV et d’une lettre de motivation par e-mail à Tiphanie Hercé et Yoan Fourcade.

Donnez votre avis, sauvez les zones humides !

Le Gouvernement multiplie les mesures en faveur de la création de retenues de substitution destinées à l’irrigation, souvent au détriment de zones naturelles. La LPO dénonce une régression écologique irresponsable visant à maintenir sous perfusion un modèle agricole obsolète et délétère, et appelle les citoyens à se mobiliser.

Jusqu’au 19 juin 2024, le ministère de la Transition Écologique et de la Cohésion des Territoires soumet à la consultation publique obligatoire un projet de modification de l’arrêté du 9 juin 2021 encadrant l’aménagement et l’exploitation de plans d’eau au niveau national, conformément à la rubrique 3.2.3.0 de la nomenclature annexée à l’article R. 214-1 du code de l’environnement.

La LPO demande le retrait de ce projet d’arrêté et encourage les Français à s’y opposer lors de la consultation publique en donnant un avis défavorable avant le 19 juin.

La modification envisagée consiste à soustraire de l’application de l’article 4 dudit arrêté les zones humides dont la superficie est inférieure à 1 hectare, qui représentent environ la moitié de la surface nationale estimée à 3 millions d’hectares. Selon cet article 4, l’implantation d’un plan d’eau en zone humide ne peut intervenir que s’il participe à l’opération de restauration de cette dernière, ou s’il respecte une série de conditions strictes :

  • Existence d’un intérêt général majeur ;
  • Absence d’autre solution alternative ;
  • Efficacité des mesures de réduction et de compensation de l’impact écologique.

Si l’arrêté est adopté, les plans d’eau inférieurs à 1 hectare seront désormais exonérés de toutes ces conditions, avec comme conséquence l’implantation facilitée de bassins d’irrigation artificiels de taille moyenne (des « mini méga-bassines ») en lieu et place d’habitats naturels pour la biodiversité.

Cette mesure fait suite à l’adoption en première lecture par les députés le 26 mai dernier de la Loi d’orientation agricole qui, entre autres reculs environnementaux, limite les procédures de recours suspensif contre les méga-bassines afin de faciliter leur installation.

Il est estimé qu’environ la moitié des zones humides françaises ont disparu entre 1960 et 1990, victimes du remembrement agricole et de l’urbanisation, et que 41 % des milieux humides françaises ont continué de se dégrader entre 2010 et 2020 selon une étude des services de l’État.

Dans un contexte de réchauffement climatique et d’effondrement du vivant, il est irresponsable de faire disparaitre des écosystèmes qui sont essentiels pour préserver la biodiversité, réguler le cycle de l’eau et absorber du carbone. L’accaparement des ressources en eau au profit d’une poignée d’agroindustriels accentue en outre l’assèchement des bassins versants et les inégalités au sein du monde agricole.

Un chantier de jeunes sur la RNR du Pont-Barré

La LPO Anjou propose aux jeunes du département de profiter de quelques jours de leurs vacances estivales pour découvrir et préserver le patrimoine naturel et historique de la vallée du Layon.

Du lundi 8 au vendredi 12 juillet 2024, l’association propose 5 jours de chantier découverte à des jeunes de 11 à 17 ans. Épaulés par la gestionnaire de la Réserve, les participants auront pour mission d’entretenir la réserve, de réhabiliter un ruisseau ou encore d’ouvrir un sentier.

Pour changer du chantier, ils pourront, accompagnés d’un animateur nature, découvrir le patrimoine naturel et historique de l’Anjou en partant à la recherche du castor, en posant des pièges photos, etc.

Ce stage gratuit se déroule sur la réserve naturelle régionale des coteaux du Pont-Barré à Beaulieu-sur-Layon. Il s’adresse à des jeunes soucieux de l’environnement et qui ont envie de s’impliquer dans sa protection. Aucune compétence n’est requise, à part être toujours de bonne humeur et surtout aimer la vie en groupe !

Ce sera l’occasion pour les jeunes de se rencontrer autour d’une action concrète et de mettre en place des aménagements au profit de la faune sauvage. Les horaires sont adaptables en fonction des besoins du groupe. Pour chaque participant, il faudra prévoir le pique-nique pour le déjeuner et une tenue qui ne craint pas les travaux d’extérieurs. La LPO Anjou fournira tout le matériel de chantier, le goûter et l’eau.

Pour vous inscrire, merci de nous faire parvenir les deux documents ci-dessous remplis à valerie.chalumeau@lpo.fr.

L’accaparement des terres a aussi lieu près de chez nous…

Aujourd’hui, une grande partie des terres agricoles est cédée aux plus offrants. Le système français est de moins en moins apte à réguler l’accaparement des terres aux mains des plus gros acteurs, qui, entre montages financiers opaques, spéculation et engloutissement des petits agriculteurs, transforment le visage de notre agriculture. Entre 2010 et 2020, 80 000 emplois agricoles salariés ont disparu et la concentration des terres est un facteur déterminant de cette hémorragie.

Quatre jeunes agriculteurs bio luttent depuis trois semaines contre ce phénomène à côté de chez nous, à Denée. Ce sont, ici, 170 ha de terres agricoles entre Mantelon et la vallée du Louet, deux maisons d’habitation, des coteaux, des prairies inondables, des arbres et des haies qui peuvent être sauvés. Ces quatre jeunes agriculteurs, Maelys Dilé (animatrice à la CIAP 49), Clémence Mahieu (animatrice au CIVAM AD 49), Marius Chauvin (salarié en maraîchage) et Simon Coutand (animateur agri-biodiversité et « paysan de nature » à la LPO Anjou), ont un projet d’installation en élevage bovin, céréales et pain, maraîchage.

Les propriétaires actuels souhaitent s’arrêter avant la retraite et vendre rapidement. Mobilisons-nous pour préserver ce foncier agricole, sa biodiversité et aussi permettre l’installation de quatre familles ! Avec un délai très court pour réunir les fonds (avant le 13 juin), l’implication citoyenne dans l’achat de cette ferme est indispensable.

Alors si vous avez 1 000 €, ou plus, d’épargne, n’hésitez pas à participer à une de leurs réunions publiques pour en savoir plus :

  • le dimanche 9 juin à 17 h à la ferme de la Blairie, 4, chemin du plessis à Denée ;
  • le mercredi 12 juin à 20 h 30 à Mûrs-Érigné (lieu à confirmer).

Pour la génération qui vient, la vraie révolution est celle du partage. Celui d’une terre en commun. Et pour la  transition agro-écologique, il est indispensable que des paysans comme eux puissent s’installer pour développer des projets nourriciers ! Notre épargne peut participer à la concrétisation de beaux projets humains et environnementaux, plutôt que de soutenir des banques qui investissent encore aujourd’hui massivement dans les énergies fossiles.

Pour plus d’informations, vous pouvez les contacter par mail scidesjoncs@proton.me.

Et les grands gagnants de l’Écolo Big Day sont…

Le week-end des 18 et 19 mai dernier, 9 équipes, composées de 24 participants, se sont affrontées pour se disputer le trophée de l’Écolo Big Day 2024. Motivés comme jamais, nos participants sont partis à la recherche d’un maximum d’espèces d’oiseaux différentes en 24 heures top chrono !

Les 9 équipes se sont surpassées sur les jeux de mots cette année : nous avons eu droit à des noms d’équipe tous plus drôles les uns que les autres ! Les Caramels au bird salé, les Pouillots vélo, les Râles des gênants, les Rats passent partout… L’inventivité était au rendez-vous !

Le classement était serré au sommet, mais avec 0,75 point d’avance, ce sont les Caramels au Bird salé qui remportent la victoire (119 espèces contactées), suivis de près par les Faucons aimelesrillauds, qui se sont héroïquement illustrés par le nombre de kilomètres parcourus à vélo (175 !) et leur nombre d’espèces contactées (124, soit 5 de plus que nos grands gagnants).

Les yeux et oreilles aguerris de nos participants ont réussi à contacter un total de 147 espèces en 24 heures : certains ont été plus chanceux que d’autres en observant certaines espèces plus rares (Bécasseau maubèche, Chevalier aboyeur, Héron pourpré… n’ont été contactés qu’une seule fois pendant le week-end).

Entre coups durs, coups de mou, coups en traître et coups de cœur, on félicite tous nos participants pour leur dur labeur et on vous dit à l’année prochaine !

Retour en images

On compte les chauves-souris aux jumelles thermiques

Le mardi 28 mai, des membres de notre équipe Chiroptères se sont rendus sur plusieurs sites pour compter les chauves-souris présentes. Un comptage facilité par l’utilisation de jumelles thermiques !

Colonie de Grands Murins © Juliette Ragot.

Afin de suivre l’état des populations de Grands Murins, ainsi que leurs habitats, les chargés de mission Chiroptères de la LPO Anjou font des comptages annuels des colonies connues dans le département. Les effectifs de Grands Murins sont en augmentation dans la région, il est donc important de vérifier que leurs habitats restent intacts.

Le 28 mai, c’est dans le Saumurois et le Baugeois que les comptages se sont déroulés : en une journée, 119 Grands Murins ont été comptabilisés dans les combles d’églises et d’habitations privées. Grâce à un de nos bénévoles, on a aussi fait la belle découverte d’une nouvelle zone de regroupement de plusieurs espèces dans un même comble (Oreillard gris, Sérotine commune, pipistrelles, Grand Murin) ! Ce site fera également l’objet d’un comptage annuel à partir de l’an prochain.

Des Grands Murins en haut d’une poutre © Juliette Ragot.

Le soir même, au château du Plessis-Bourré, l’équipe Chiroptères a continué ses comptages en utilisant cette fois-ci des jumelles à vision thermique. Cet équipement fait actuellement l’objet d’un test afin de comparer ces jumelles à celles à vision nocturne.

109 individus de Grands Murins ont été comptabilisés, un record d’effectif sur le site depuis le début des comptages en 2010 ! Les jumelles thermiques offrent plus de précision et permettent de détecter plus efficacement les chauves-souris, surtout en l’absence de visibilité (au milieu de la nuit, par exemple). On vous laisse découvrir le résultat avec cette vidéo :

© Camille Gaudin.