Biodiversité et climat : une crise globale, des solutions locales

À la veille de la Journée mondiale du climat et alors que débutera à Montréal la COP15 sur la diversité biologique, la LPO organise un colloque le mercredi 7 décembre 2022, en présence du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires Christophe Béchu, pour mettre en avant le lien entre le déclin du vivant et les dérèglements climatiques afin de rappeler que les deux urgences nécessitent une approche commune.

Gagée © Odile Chancerelle

Stopper l’effondrement de la biodiversité et mettre fin aux bouleversements climatiques sont les deux défis environnementaux majeurs du xxie siècle. Or ces deux crises ont des causes anthropiques communes et leur résolution repose sur la mise en œuvre de solutions conjointes. Préservation des sols vivants, gestion raisonnée de l’eau, lutte contre l’artificialisation et revégétalisation constituent autant de facteurs d’atténuation climatique fondés sur des actions de protection de la nature. De la même façon, la sobriété énergétique, la limitation de la pollution lumineuse ou la réduction des émissions de CO2 ont des effets positifs sur la préservation des écosystèmes naturels.

En réunissant politiques, scientifiques, collectivités et entreprises, le colloque « biodiversité de proximité et climat : une crise globale, des solutions locales », organisé le 7 décembre 2022 par la LPO à l’Académie du climat (Paris 4e), entend mettre en lumière cette interdépendance, en insistant sur la nécessaire implication  citoyenne à travers la multiplication d’initiatives locales concrètes.

Mobilisation de proximité

Dans le cadre du projet LIFE Natur’Adapt financé par l’Union européenne, Réserves naturelles de France (RNF), Tela Botanica et la LPO ont par exemple développé un MOOC visant à donner au grand public des clés pour comprendre la nécessité et la possibilité d’agir à son échelle afin d’aider la nature à faire face aux changements climatiques. Premier réseau de jardins écologiques en France, le programme Refuges LPO y est présenté comme l’un des moyens d’action accessible à tous les acteurs de la société.

Suite à un partenariat avec la plateforme participative make.org, la LPO a également lancé en 2022 le projet « Plus de nature dans mon quartier » qui ambitionne de reverdir les zones urbaines les plus défavorisées avec l’implication de leurs habitants. Par ailleurs, depuis 2018, le programme « Des Terres et des Ailes » accompagne déjà les agriculteurs dans la mise en œuvre d’aménagements favorisant le retour de la faune sauvage sur leurs exploitations. 

Cliquez ici pour consulter le programme du colloque

Climat et biodiversité sont indissociables, il est illusoire de prétendre sauver l’un sans tenir compte de l’autre. L’urgence impose aujourd’hui que chacun agisse à son échelle et selon ses propres capacités, mais sans plus attendre.

Allain Bougrain Dubourg
Président de la LPO

Le Conseil d’État sonne le glas du piégeage traditionnel des oiseaux sauvages en France

La plus haute juridiction administrative française vient d’annuler pour la quatrième année consécutive les arrêtés ministériels autorisant les pratiques moyenâgeuses de piégeage d’oiseaux sauvages, dont la LPO demande l’abolition définitive.

Par des décisions en date du 23 novembre 2022, le Conseil d’État vient d’annuler définitivement les arrêtés ministériels du 12 octobre 2021 qui avaient autorisé pour la saison 2021-2022 la capture létale de 106 000 alouettes, 5 800 grives et merles et 1 230 pluviers et vanneaux à l’aide de pantes (filets) et de matoles (cages tombantes) dans 5 départements du Sud-Ouest, et de tenderies (filets et lacets) dans le département des Ardennes. Suite à un recours en référé de la LPO et de One Voice, ces arrêtés avaient déjà été suspendus en urgence le 25 octobre 2021.

Les arrêtés permettant ces pratiques litigieuses ont donc désormais été suspendus puis annulés par le Conseil d’État pour les saisons 2018/2019, 2019/2020, 2020/2021 et 2021/2022.

Le 2 août dernier, le ministre Christophe Béchu s’était engagé devant l’Assemblée nationale à attendre ce jugement avant de reprendre, ou non, des arrêtés pour reconduire ces mêmes pratiques litigieuses pour la saison 2022-2023. Ce qu’il ne fit pas, signant de nouveaux arrêtés le 4 octobre 2022, aussitôt attaqués par la LPO et One Voice qui obtinrent leur suspension le 21 octobre.

Comme à son habitude, l’État a pris les arrêtés la veille de leur application afin de permettre aux chasseurs de piéger le temps que les jugements, qu’il savait par avance défavorables, ne soient rendus. Ce « cynisme étatique », au profit de quelques milliers de chasseurs et au détriment de la biodiversité, mine la confiance dans les institutions.

La France fait en outre l’objet d’une procédure d’infraction de la part de la Commission européenne depuis 2019 pour non-respect de la directive Oiseaux concernant le piégeage traditionnel. Elle a été rappelée à l’ordre d’abord par une mise en demeure, puis par un avis motivé, dernière étape avant poursuite devant la Cour de justice de l’Union européenne.

Allain Bougrain Dubourg, président de la LPO, en appelle à la Première ministre en charge de la planification écologique pour passer enfin des discours aux actes. « S’acharner sur des espèces en déclin comme l’alouette des champs ou le vanneau huppé n’est pas digne d’un pays qui ambitionne d’être un modèle de protection de la biodiversité au niveau mondial alors qu’il n’arrive même pas à respecter la directive Oiseaux, adoptée par la France il y a trente ans. » 

Offre de stage : étude des populations d’oiseaux de plaine de la Champagne de Méron, site Natura 2000 (49).

Outarde canepetière © Louis-Marie Préau

Contexte :

La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), association locale Anjou œuvre depuis 30 ans pour la protection de la biodiversité, et notamment pour les oiseaux des plaines saumuroises. Cette étude s’inscrit dans le cadre des suivis écologiques du site Natura 2000 de la Champagne de Méron. Les principaux enjeux concernent la conservation de l’avifaune sensible dans un contexte agricole, avec entre autres l’Outarde canepetière, l’Œdicnème criard, les busards et les passereaux de plaine.

Missions :

La période du stage est centrée sur la période de reproduction des espèces. Le travail du stagiaire consiste principalement à :

  • Réaliser les études de l’avifaune de plaine sur la base de protocoles standardisés et en lien avec les bénévoles locaux : points d’écoute, suivis hebdomadaires, comptages concertés, etc. ;
  • Participer au suivi de l’habitat et à l’approfondissement des connaissances locales sur d’autres groupes d’espèces (faune et/ou flore) ;
  • Réaliser des cartographies (QGis) et analyses pour évaluer la répartition des espèces, la qualité des habitats, les différents facteurs d’influence et leurs évolutions respectives ;
  • Participer aux réflexions vis-à-vis de la conservation du site ;
  • Participer aux actions de sensibilisation auprès des acteurs locaux et du grand public ;
  • Réaliser un rapport d’étude.

Déroulement du stage :

  • Durée de 4 à 6 mois, comprenant la période de mi-mars à mi-juillet.
  • Indemnités légales de stage (selon la réglementation en vigueur) + frais kilométriques pris en charge.
  • Stage à temps plein, bureau basé à Saumur (49), terrain réalisé à Montreuil-Bellay (49) et Épieds (49).

Profil recherché :

  • Licence pro, Master I ou II : biologie de la conservation, écologie des populations ou équivalent.
  • Connaissances naturalistes :
    • Connaissance et expérience indispensables en ornithologie ;
    • Connaissances d’autres groupes appréciées (faune et/ou flore) ;
    • Intérêt pour les milieux agricoles.
  • Traitement des données :
    • Connaissance indispensable des logiciels de cartographie ; 
    • Connaissance de l’analyse de données appréciée.
  • Savoir-être :
    • Motivation pour le travail de terrain ; 
    • Patience, rigueur et autonomie dans la réalisation des suivis scientifiques ; 
    • Aisance relationnelle dans le contact avec le réseau de bénévole et les acteurs locaux.
  • Permis de conduire indispensable.

Modalités de candidature :

CV et lettre de motivation à adresser par mail, au plus tard le 4 décembre 2022 à l’attention d’Axelle Denis : axelle.denis@lpo.fr

Offre de stage : Suivi de la reproduction des Sternidés et Laridés de Loire et autre faune remarquable sur un site Natura 2000 (Maine-et-Loire, 49).

Sterne pierregarin nichant au sol © Louis-Marie Préau

Problématique : La LPO Anjou réalise des suivis d’espèces d’intérêt communautaire et patrimoniales dans le site Natura 2000 « Vallée de la Loire des Ponts-de-Cé à Montsoreau ». Elle contribue à leur préservation, en coopération avec les autres acteurs locaux agissant pour la conservation de la biodiversité au sein du site Natura 2000, du département et de la région.
La LPO Anjou œuvre en particulier depuis de nombreuses années à la préservation de l’avifaune patrimoniale, nicheuse notamment sur le site Natura 2000 de la « Vallée de la Loire des Ponts-de-Cé à Montsoreau » (Sternes pierregarin et naine, Mouettes mélanocéphale et rieuse et Goélands leucophée, marin, Œdicnème criard, Petit Gravelot…). Les sternes sont sans nul doute les espèces les plus emblématiques des grèves de Loire. Elles sont considérées comme les plus sensibles au dérangement et de ce fait, menacées. Chaque année, de nombreux échecs sont constatés, liés pour la plupart aux dérangements humains.

Missions détaillées :

Le/la stagiaire aura pour missions, en lien avec le chargé de missions, de :

  • Cartographier et dénombrer l’ensemble des colonies de sternes et autres Laridés nichant sur la Loire ;
  • Analyser des données et comparer avec les suivis antérieurs ;
  • Participer à la protection des colonies (mise en place de panneaux en canoë) ;
  • Surveiller les principales colonies et quantifier/qualifier le dérangement ;
  • Sensibiliser des usagers de la Loire : pêcheurs, promeneurs, sportifs… ;
  • Identifier, cartographier et dénombrer l’avifaune patrimoniale du site (colonies d’Hirondelles de rivage, héronnières, autres espèces d’intérêt patrimonial…) ;
  • Inventorier et cartographier les autres taxons d’intérêt patrimonial (oiseaux, odonates, mammifères…) ;
  • Participer aux différents suivis en lien avec les enjeux du site (Loutre et Castor…)

Déroulement du stage :

Ce travail se déroulera sur une période de 3 à 4 mois minimum sur la période avril/fin juillet (durée incompressible afin de couvrir la totalité de la période de reproduction).

Profil :

  • Licence professionnelle ou Master I : écologie, gestion des zones humides… ;
  • Goût prononcé pour le terrain ; grande capacité d’autonomie et rigueur sont les principales qualités souhaitées (quelques soirées d’inventaires sont à envisager, de même que certains week-ends)) ;
  • Très bonnes connaissances ornithologiques : expérience dans le domaine des inventaires souhaitée (point d’écoute, détermination et suivis espèces Laridés notamment autres espèces appréciées : limicoles…) ;
  • Connaissances des habitats et du fonctionnement des écosystèmes ;
  • Maîtrise des outils informatiques (bureautique, logiciel de cartographie : QGIS) ;
  • Permis de conduire et véhicule personnel indispensables.

Moyens mis à disposition du stagiaire :

  • Matériel optique : jumelles et longue-vue
  • Cartographique (Cartes IGN)

Indemnités de stage (selon barème en vigueur), frais kilométriques pris en charge.

Modalités de candidature :

CV et lettre de motivation à adresser avant le 4 décembre 2022 à :
Damien ROCHIER
Jardin des Plantes, place de Récollets
49400 SAUMUR
Tel : 02 41 67 18 18 ou 06 33 74 75 79
e-mail : damien.rochier@lpo.fr

La biodiversité, otage des énergies renouvelables ?

Le projet de loi relatif à l’accélération de la production d’énergies renouvelables sera étudié à l’Assemblée nationale en commission à partir du lundi 21 novembre puis débattu dans l’hémicycle en décembre. Malgré quelques avancées comme le renforcement de l’obligation d’équipement des toitures et parkings en panneaux photovoltaïques, en l’état le texte rate l’objectif qu’il s’était fixé d’accélérer le déploiement des énergies renouvelables tout en garantissant la protection la biodiversité et le dialogue environnemental.

Vendredi 4 novembre, les sénateurs ont approuvé le projet de loi relatif à l’accélération de la production d’énergies renouvelables, intégrant au passage un certain nombre de régressions environnementales au nom de l’urgence à agir. La LPO regrette la dégradation du texte lors de son examen par le Sénat et a suggéré une série de propositions d’amendements aux députés afin de corriger le tir. 

La LPO dénonce d’abord une provocation inutile des sénateurs : la limitation du droit de recours par l’instauration de dommages et intérêts spécifiques que les bénéficiaires des autorisations attaquées pourront demander lorsqu’ils considéreront que les recours déposés par les associations environnementales leur sont préjudiciables. C’est inacceptable parce que non démocratique !

Par ailleurs, la possibilité de relèvement des seuils à partir desquels les projets d’énergies renouvelables sont soumis à évaluation environnementale, la reconnaissance automatique de leur intérêt public majeur (ouvrant donc la possibilité de destruction d’espèces protégées), ou encore les dérogations offertes à certains projets hydroélectriques ayant des incidences sur les continuités écologiques des cours d’eau constituent de graves régressions du droit de l’environnement. La LPO demande qu’aucun projet aujourd’hui soumis à évaluation environnementale ne puisse en être exempté et qu’aucune dérogation susceptible d’augmenter l’impact de ces installations sur l’environnement ne soit accordée.

De plus, il est inadmissible que l’artificialisation des sols ou la consommation d’espaces naturels, agricoles ou forestiers causées par les gros projets ne soient pas comptabilisées dans les objectifs de Zéro Artificialisation Nette sur les territoires, au motif qu’il s’agirait de projets nationaux.

Enfin, la réduction à la portion congrue des consultations du public, loin d’apaiser les débats et d’améliorer l’acceptation locale, pourrait au contraire attiser les tensions et encourager les oppositions les plus radicales sans accélérer le développement des projets, dont la complexification des procédures d’autorisation risque d’augmenter l’insécurité juridique.

Comme le soulignent les experts du GIEC et de l’IPBES, climat et biodiversité sont indissociables. Il est impensable de vouloir traiter la question climatique en méprisant la biodiversité. Il appartient désormais aux députés de réconcilier transitions écologique et énergétique avec une meilleure prise en compte de la biodiversité dans les procédures relatives au développement des énergies renouvelables.

Allain Bougrain Dubourg
Président de la LPO

L’automne, c’est le moment idéal pour installer les nichoirs

La LPO vous livre quelques conseils pour accueillir nos amis à plumes dans les meilleures conditions.

© Sylvie Desgranges

Le manque de sites de nidification naturels peut être un obstacle à la reproduction des oiseaux nicheurs de nos jardins. Il est possible de leur donner un petit coup de pouce en équipant son jardin, son balcon, sa terrasse ou sa cour de nichoirs.

Saviez-vous que les nichoirs doivent être installés dès le mois de novembre, et non au printemps ? En effet, certains oiseaux comme les mésanges recherchent très tôt un lieu de reproduction. D’autres, comme le Troglodyte mignon, vont s’y abriter en hiver. Cette période permet également un temps d’adaptation, augmentant ainsi les chances que les nichoirs soient occupés par une future nichée.

Retrouvez un large choix sur le site de la boutique LPO.

Où placer le nichoir ?

Les nichoirs type « boîte aux lettres » peuvent être installés sur un tronc d’arbre tandis que les nichoirs semi-ouverts peuvent être fixés à un mur.

Quelle orientation ?

Nous conseillons d’éviter les vents dominants d’ouest et de placer le nichoir pour que le trou d’envol soit en direction du sud ou du sud-est.

Quelle hauteur ?

Les nichoirs sont à fixer à une hauteur comprise entre 2 et 5 mètres au-dessus du sol.

Comment l’attacher ?

Ne clouez pas le nichoir directement sur l’arbre (sauf avec des clous en aluminium). Vous pouvez utiliser du fil de fer et entourer le tronc en intercalant des petits morceaux de bois pour protéger l’arbre.

Peut-on poser plusieurs nichoirs sur un terrain ?

Oui, à condition qu’ils soient destinés à des espèces différentes. Deux nichoirs destinés à une même espèce doivent en revanche être éloignés d’au moins 30 mètres (limites de territoires).

Comment entretenir le nichoir ?

Chaque année, il est nécessaire de nettoyer les nichoirs. Les passereaux construisent tous les ans un nouveau nid et ne réutilisent pas l’ancien. Or l’ajout de matériaux rehausse la hauteur du nid, rapprochant dangereusement les oisillons du trou d’envol. En outre, le nettoyage prévient les risques de maladies et permet de vérifier le bon état de votre nichoir.

En premier lieu, assurez-vous que le nichoir est vide. En l’absence des oiseaux, il peut être occupé par d’autres animaux (chauves-souris, insectes…).

Ensuite, videz le nichoir de tous ses matériaux et brossez l’intérieur avec une brosse métallique. Si nécessaire, vous pouvez appliquer de l’huile de lin pour assurer une bonne étanchéité et la préservation du bois.

Vous trouverez tout le nécessaire pour entretenir votre nichoir sur la boutique LPO (brossehuile de linsavon noir…).

Pour aller plus loin ?

Vous désirez en faire plus pour les oiseaux ? Rejoignez le premier réseau de jardins écologiques de France en faveur de la biodiversité de proximité en créant votre Refuge LPO et bénéficiez de conseils d’aménagements pour inviter la biodiversité dans votre jardin ou sur votre balcon. Je deviens Refuge LPO.

La LPO Anjou recrute une ou un service civique Animation et Dynamisation du réseau « chauves-souris » en Maine-et-Loire

© Fabien Fougeroux

Préambule :

L’Anjou est un territoire avec de très forts enjeux liés aux chauves-souris (concentration remarquable de colonies en souterrain et en bâti). Depuis 2008, le plan national d’actions Chiroptères a permis le lancement de nombreuses actions, tant du point de vue de la conservation de ces espèces menacées que vis-à-vis de l’amélioration des connaissances ou de l’implication des bénévoles. Aujourd’hui, il est nécessaire de maintenir ces actions. Ainsi, tout au long de l’année, des sollicitations nous parviennent qui nécessitent une mobilisation. Par ailleurs, l’association essaie d’impliquer le plus possible les bénévoles aux actions engagées, ainsi que les propriétaires de gîtes à chauves-souris, afin de conforter leur protection. Basé à Angers, vous participerez donc sur l’ensemble du département de Maine-et-Loire à consolider la dynamique initiée et à assurer son maintien pour les années à venir.

Missions :

Épaulé(e) par le(s) chargé(e)s de mission et les référent(e)s bénévoles, le ou la volontaire aura pour missions de participer :

  • Au développement et à l’accompagnement des actions bénévoles liées aux chauves-souris :
    • SOS chauves-souris ;
    • Réseau de propriétaires assurant eux-mêmes le comptage de leur colonie ;
    • Suivis et comptages des sites ;
    • Aide à la préservation des sites ;
    • Organisation et participation à des prospections ciblées ;
    • Mise en place d’un réseau d’échanges entre propriétaires de gîtes à chauves-souris et l’association.
  • A la création et l’actualisation des outils :
    • Référents du réseau de médiation « SOS chauves-souris » ;
    • Annuaire des colonies connues ;
    • Actions de communications diverses (lettres d’information, prospectus, événements…).

Vous serez amené(e) notamment à :

  • Participer à la sauvegarde d’espèces menacées ;
  • Être en contact avec des réseaux de bénévoles ;
  • Être en immersion dans le monde associatif ;
  • Faire de la médiation auprès de propriétaires de sites (particuliers, collectivités).

Modalités

Durée : 10 mois – 35 heures hebdomadaires. Activités possibles le week-end et les jours fériés.
Commencement souhaité de la mission de VSC : mi-janvier 2023.
Conditions de travail : contrats de service civique (www.service-civique.gouv.fr), il faut être âgé(e) de 18 à 25 ans. Indemnités forfaitaires versées par l’Agence des services civiques et complément versé par l’association.
Lieu de travail : siège social (Angers) et couverture de tout le département (49). Permis B nécessaire.


Merci d’adresser votre candidature avant le 30 novembre 2022 (CV et lettre de motivation au format PDF, nommé avec vos nom et prénom) par courrier électronique aux 2 adresses suivantes :
camille.gaudin@lpo.fr / benjamin.meme-lafond@lpo.fr

Groupe jeunes : Compte-rendu d’octobre 2022

Retours en bref : 

  • Week-end brame du cerf (1&2/10/2022) : 14 membres du GJ ont participé au weekend dans la maison forestière de la Houssière. Ce fut l’occasion de faire des belles observations (Cerf élaphe, Salamandre tachetée, Petit rhinolophe et autres espèces) et partager de bons moments au coin du feu.
  • Jour de la nuit (15/10/2022) : quelques membres du GJ ont mené une action avec FNE dans les rues d’Angers pour rendre la nuit à la faune nocturne. La cible : les éclairages ! Éteinte d’enseignes, mots à la craie, affichage et échange avec les passants. 

Préparation des messages d’accroche pour les sorties du GJ publiés dans l’agenda des sorties de la LPO Anjou : 

  • Événement national des GJ le 1-2 avril 2023 : Nuisibles, nos amours
  • Jour de la nuit 2023 le ??/??/2023 
  • 24h détermination les 17 & 18/11/2023 

De petits groupes de travail vont voir le jour pour préparer ces gros événements. Les coordinateurs fatiguent un peu… Ils comptent sur vous !

Les prochaines activités : 

  • 12/11/2022 : Chantier nature (infos à venir) 
  • 3/12/2022 : sortie à Guérande 
  • 13/05/2023 : AG de la LPO Anjou à l’Abbaye de Fontevraud. On compte sur le GJ pour organiser une des sorties ouvertes aux adhérents.

Quelques idées à développer : Comptages de gîtes d’hibernation de Chiroptères (janvier/février), bivouac sur l’Île St Aubin (juin/juillet) …

Un groupe WhatsApp a été créé, si vous souhaitez le rejoindre, faites signe pour y être ajouté ! 

N’hésitez pas à proposer des sorties en dehors du programme. Que ce soit préparé ou à la dernière minute, il y a moyen de se motiver à découvrir la biodiversité Angevine ! Le lac de Maine est au coin de la rue, Saumur au bout des rails, la Loire à portée de vélo. Un petit message sur Facebook ou WhatsApp et c’est parti ! 

Topette, 

Les Coords’