Cette année la LPO Anjou a mis en place un suivi du crapauduc de Rou-Marson près de Saumur.
Retrouver le bilan ici
Cette année la LPO Anjou a mis en place un suivi du crapauduc de Rou-Marson près de Saumur.
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L’opération « Confinés mais aux aguets » consiste à noter, idéalement sous forme de listes complètes, tous les animaux que l’on observe de son site de confinement. Le programme vise essentiellement les oiseaux et les papillons, mais toutes les espèces peuvent être notées.
Quelles données ?
Dans ce petit bilan, seules sont considérées les données du programme Oiseaux des jardins (par définition collectées chez soi) et celles issues de Faune-France et des bases partenaires marquées du code étude ou du commentaire « [ACasa] Confinés mais aux aguets » et collectées sous forme de listes. L’analyse porte sur la période 19.3-19.4.2020.
Une participation importante
La participation à l’opération est importante et a suscité de nombreuses nouvelles inscriptions à Oiseaux des jardins, mais aussi, dans une moindre mesure, à Faune-France.
Vous avez été 16 596 à transmettre des informations sous forme de listes via le module « Oiseaux des jardins » (15 659 observateurs, 94 %) et via Faune-France (957 observateurs, 6 %).
23 observateurs sur 24 ont fourni les observations sous forme de listes.
Merle noir : 70
Mésange charbonnière : 60
Pinson des arbres : 58
Rougegorge familier : 55
Accenteur mouchet : 53
Mésange bleue : 52
Moineau domestique : 50
Pigeon ramier : 50
… 1 spatule blanche
La liste est longue. Retrouvez la liste complète et le bilan national ici
Merci à tous les observateurs pour leur participation !
Article d’expert invité de l’IPBES proposé par les professeurs Josef Settele, Sandra Diaz et Edouardo Brondizio et le Dr Peter Daszak le 27 avril 2020
Contrairement à ce que pourrait laisser penser le ton de ce communiqué, l’IPBES n’est pas une ONG refuge d’écologistes militants mais rien moins que le « GIEC de la biodiversité« .
Ce qui est dénoncé ne concerne pas que les zones tropicales mais ce qui se passe chaque jour sous nos fenêtres (agriculture intensive, infrastructures, destruction des Zones Humides,…)
Quand elles s’appliquent aux zones tropicales ces dégâts sont majoritairement liés à ce que nous importons.
Lire le document ici
Questions/Réponses sur le coronavirus responsable de la maladie Covid-19 et autres aspects sanitaires
Avec la vague de Covid-19 que l’espèce humaine connaît actuellement, de nombreuses questions émergent quant au mode de contamination initiale de cette maladie.
Dans ce document établi par la SFEPM et ses spécialistes Chiroptères, des réponses sont données par rapport au Covid-19 et aux autres aspects sanitaires lorsqu’il est question de cohabitation avec les chauves-souris.
Lire le document ici
Le printemps bat son plein et les migrateurs arrivent ! En temps normal vous étiez nombreux, adhérents bénévoles, à participer aux suivis, comptages, enquêtes auprès de l’équipe salariée…
Ce printemps il nous est demandé, à nous bénévoles, de rester seulement « aux aguets » chez soi, et d’observer dans un rayon de 1 km autour de notre domicile en excluant les bords de rivières, chemins de randonnée, parcs et espaces verts, forêts ! Nous faisons contre mauvaise fortune, bon cœur, conscients des enjeux sanitaires.
Heureusement cadrée par des directives nationales et préfectorales, l’équipe salariée peut poursuivre ce travail de façon à mener à bien nos missions.
Des mesures de sécurité ont été prises pour que ces actions se déroulent sans danger pour les salariés et pour autrui. La présence de bénévoles est bien entendue exclue jusqu’à nouvel ordre et vous serez informés dès que la possibilité sera ouverte de rejoindre nos actions.
Mais rassurez-vous : nos migrateurs sont bien là ! Ainsi la première outarde a été observée le 13 mars et le premier râle le 9 avril.
Pour vous tenir au courant des arrivées cliquez ici
Le préfet vient de prendre le 26 mars dernier, en plein confinement, un arrêté autorisant la destruction de 500 choucas, espèce protégée, dans quelques communes du Segréen, ce malgré l’avis défavorable au projet d’arrêté rendu en janvier 2020 par le Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel (CSRPN).
En effet certaines communes connaissent quelques dégâts aux cultures sur les semis de printemps, dégâts qui sont attribués aux choucas par les agriculteurs.
C’est en 2015 que la fédération des groupements de défense contre les organismes nuisibles de Maine-et-Loire (FDGDON49) a créé un comité technique pour aider la prise de décision du Préfet en la matière, et a demandé à la LPO Anjou d’y participer pour apporter son expertise.
Nos représentants ont toujours fait valoir qu’avant d’en arriver à l’option de prélèvement (qui plus est sur une espèce protégée), il convenait de quantifier, connaître et prévenir.
Or nous constatons que la connaissance de l’espèce et la prévention des dégâts n’ont pas été approfondis que ce soit son régime alimentaire ou les mesures destinées à limiter l’accès à la nourriture. De même rien n’a été fait pour décourager la nidification dans le bâti ou pour disperser les dortoirs ou les colonies par effarouchement sonore.
En raison de cette absence de prise en compte de nos propositions et de désaccords récurrents sur les comptages des effectifs, nous venons d’annoncer le retrait de la LPO Anjou de ce comité technique.
Plus généralement, la LPO Anjou souhaite ainsi marquer son opposition de principe à la destruction d’une espèce protégée.
Elle est d’ailleurs rejointe sur ce dossier par plusieurs autres associations de protection de la faune sauvage, parmi lesquelles l’association Crowlife qui a pris l’initiative d’une pétition demandant le retrait de l’arrêté en cause : https://www.crowlife.org/non-a-la-destruction-du-choucas-non-a-larrete-qui-permet-de-se-faire-une-espece-protegee-en-maine-et-loire-en-plein-confinement/
Après avoir passé l’hiver dans le vignoble du Layon autour de la Réserve Naturelle Régionale des Coteaux du Pont-Barré, les moutons de Berenger Arnould reviennent sur le site. C’est la transhumance de printemps pour l’éleveur, les brebis roux ardennaises, regagnent les coteaux où elles vont passer tout ou partie de la belle saison, sur les 14 ha de pâturage.
Depuis une quinzaine d’années les espaces de la réserve ont renoué avec l’activité pastorale. La 30 aine de bêtes va entretenir les pelouses et les espaces ouverts afin de maintenir un savant équilibre entre forêts et prairies fleuries dont elles seules sont la clé !
Du 13 avril au 11 mai 2020, transformons nos anciennes attestations de sortie en oiseaux ! Le but est assez simple, réalisez un ou plusieurs origami ressemblant de près ou de loin à un oiseau. Vous devrez ensuite le prendre en photo dans son milieu naturel (soyez imaginatif !) puis l’envoyer par mail à theophile.tusseau@lpo.fr ou via notre messagerie Facebook . Chaque semaine, nous partagerons l’ensemble des œuvres dans cet article et sur nos réseaux sociaux. Un tirage au sort aura lieu à la fin du confinement parmi toutes les participations et un lot sera remis au 3 premiers de ce tirage.
On vous joint quelques liens YouTube (pas tous en français) qui pourront certainement vous aidez dans vos pliages
Bonne chance à tous !
L’album photos des oiseaux
La suite est à découvrir par ICI
Pourquoi est-il si important de recycler ? Avec l’aide du site internet de Citeo, trouvez les réponses ! Cliquez sur l’image ICI pour en savoir plus.
La revue de presse du concours :
En ces temps de confinement, vous êtes nombreux à passer du temps à observer tout ce qui bouge dans votre jardin, qui plus est sollicités par de multiples démarches participatives pour inciter à observer … Dont le désormais célèbre : « Confinés mais aux aguets ! ».
Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page d’accueil de notre base de données en ligne (www.faune-anjou.org) et consulter les actualités des 18 & 19 mars.
Vous trouverez également une vidéo traitant du sujet < ici >.
Dans l’idée il s’agit de (plusieurs variantes sont possibles) :
· noter tous les oiseaux posés dans votre jardin sur une période de 10 minutes ou,
· noter tous les oiseaux vus ou entendus depuis votre jardin soit durant 5 minutes (se rapporte au programme EPOC) ou 20 minutes, ou bien encore,
· pour ceux qui s’intéressent aux papillons de jour, vous pouvez également contribuer au programme en réalisant un protocole plus ou moins similaire, plus d’infos sur le portail Faune-France < ici >.
Dans tous les cas, pensez bien à choisir dans le champ dédié « Code étude », l’entrée : [ACasa] Confinés mais aux aguets.
Ces programmes sont ouverts à tous, mais attention à l’identification des espèces ! Dans le doute, il vaut mieux s’abstenir de saisir une observation hormis si vous avez fait une photo exploitable. D’autre part, attention aux oiseaux migrateurs ! De nombreuses espèces ne sont pas encore revenues d’Afrique, pour vous aiguiller n’hésitez pas à consulter le tableau des < Premières dates d’observations des migrateurs prénuptiaux >. Si la date de votre observation est plus précoce que les dates classiques d’arrivée, interrogez-vous : Ai-je bien vu cette espèce, ne pourrait-il pas s’agir d’une espèce proche ?
D’autre part, nous profitons de cette période, où pour la majorité d’entre nous nous disposons de plus de temps, pour vous inciter à creuser les différentes fonctionnalités de notre base Faune-Anjou et également l’application de saisie sur téléphone NaturaList.
À ce titre, pour tous ceux qui saisissent déjà, pensez bien à déplacer le « petit curseur rouge »… par défaut il localise la position de votre téléphone (via le GPS), il faut donc le déplacer à l’endroit approximatif où se situe l’animal (oiseaux, mammifères, insectes…) que vous observez.
Pour toute question sur le fonctionnement de Faune-Anjou ou NaturaList n’hésitez pas à adresser un mail à : edouard.beslot@lpo.fr
Pour les confirmations d’identification vous pouvez également adresser un mail à edouard.beslot@lpo.fr ou bien soumettre votre photo sur la liste de discussions Obs49 (Yahoo groupe)… Plus d’infos sur Obs49 ici
Retrouvez le rapport d’activité 2019 de l’association ici