Élections régionales et départementales, la LPO chasse… les idées reçues

Constatant, à l’approche des élections locales, l’instrumentalisation et la politisation de la chasse par les responsables cynégétiques nationaux et par certains présidents de région, la LPO a voulu en savoir plus sur le profil social et politique du monde cynégétique.  Grâce à un sondage IFOP/LPO issu des intentions de votes lors de la dernière élection présidentielle, plusieurs idées reçues sont battues en brèche.

En premier lieu près de 70  % des chasseurs actuels sont des urbains  !

  • 20,9 % vivent dans des communes entre 2 000 et 19 999 habitants ;
  • 13 % dans des communes de 20 000 à 99 999 habitants ;
  • 22,5 % dans des communes entre 100 000 et 1 999 000 habitants ;
  • 10,8 % dans l’agglomération parisienne ;
  • Seuls 32,9 % d’entre eux vivent effectivement dans une commune rurale.

Bien loin de l’image du paysan chasseur, il apparait que 16 % sont des ouvriers, 10,5 % des cadres, 8,4 % des employés et 8,2 % des travailleurs indépendants. Le taux d’agriculteurs est tellement faible, à moins de 5 %, qu’il a été classé dans la catégorie « autres ». Ce que confirme une étude prospective de la Fondation Sommer qui note que moins de 4% des chasseurs sont des agriculteurs.

Aux dernières élections présidentielles, le vote cynégétique ne se distinguait pas beaucoup du reste de la population française. Les chasseurs ont voté un peu plus à droite que l’ensemble des Français, Marine Le Pen recueillant ainsi plus de suffrages de la part des chasseurs au premier tour (26 % soit 4,5 % de plus que la moyenne nationale).

En conclusion, le chasseur français est un homme (les femmes ne représentent que 5 % des pratiquants), majoritairement âgé (44 % des chasseurs sont retraités, 60 % ont plus de 50 ans) principalement urbain, qui vote globalement comme la moyenne des français.

Rappelons également que la très grande majorité des Français se déclare pour un dimanche sans chasse (70 % d’après un sondage IFOP/LPO de mai 2021), contre les chasses dites « traditionnelles » et excédée par les divers excès de la chasse française qui n’a pas su se moderniser.

Les candidats et futurs élus doivent l’entendre.

30 ans de la LPO Anjou, à vos souvenirs !

En 1991, le Groupe angevin d’études ornithologiques (GAEO) devient une association locale de la LPO, baptisée LPO Anjou. L’association bénéficie désormais de l’image et de l’expérience d’une structure nationale réputée.

Depuis 30 ans, l’association peut compter sur le dynamisme, la passion et l’engagement d’une armée d’adhérents, de bénévoles, de salariés, de volontaires en service civique ou encore de stagiaires. C’est grâce à vous et à tous ces acteurs que la LPO Anjou est reconnue pour la qualité de son travail et est devenue un acteur local incontournable en matière d’environnement !

Pour célébrer cet anniversaire, nous vous préparons un moment festif en fin d’année. Mais avant ça, nous avons besoin de vous ! Profitez de cette occasion pour collecter vos moments forts avec la LPO Anjou. Partagez avec nous une anecdote, un souvenir ou un moment en lien avec la LPO Anjou qui vous a marqué. Vous pouvez également joindre une photo ou un dessin illustrant ce moment.

Pour participer, vous pouvez vous rendre ici ou envoyer un mail à theophile.tusseau@lpo.fr

Rendez-vous dans quelques mois pour découvrir le résultat de tous ces souvenirs, que nous espérons nombreux !

Venez fêter la nature avec la LPO Anjou les 22 et 23 mai !

À 25 km au sud d’Angers, la réserve naturelle des coteaux du Pont-Barré surplombe la vallée du Layon et ses vignobles. Le relief particulier, fait de pentes entrecoupées de nombreux petits plateaux et d’escarpements rocheux, et la complexité géologique (mélange de roches acides et basiques) participent au maintien d’une mosaïque d’habitats naturels, à laquelle contribuent des conditions climatiques tout aussi remarquables. L’exposition très ensoleillée et la très faible pluviométrie alliées à l’orientation de la vallée et son lien avec la Loire expliquent la présence de nombreuses espèces végétales et animales d’affinité méridionale.

Sur la zone de contact entre le Bassin parisien et le Massif armoricain, on trouve sur le site de 8  ha une grande variété d’habitats : pelouses et landes, ourlets forestiers, peuplements pionniers sur affleurements rocheux, friches, fruticées, zones boisées et milieux humides.

mouton
roux ardennais – Julien Le Berre

Dans le cadre de cette 15ᵉ édition de la Fête de la Nature, les 22 et 23 mai prochains, partez en toute sécurité à la découverte de la réserve naturelle régionale des Coteaux du Pont-Barré. Une extraordinaire créativité a été nécessaire à toute l’équipe de la réserve pour vous concocter un programme adapté à la situation sanitaire.

Ce site naturel emblématique vous accueillera donc en totale autonomie, grâce à de nouveaux outils (QR codes, fiches, bandes-son, etc.) durant deux jours en lieu et place de notre seul et unique dimanche habituel.

Immergez-vous en pleine nature, le long de ses chemins escarpés, ses ancestraux murs de pierres sèches, ses vallons, ses affleurements rocheux et ses panoramas à couper le souffle. Tout a été spécialement conçu pour vous guider, faciliter et intensifier votre relation à cette nature. Vous y puiserez des plaisirs et des sensations nouvelles notamment par une écoute attentive de ses sons et de ses silences. En amont, vous pourrez découvrir quelques aspects des métiers qui touchent à la protection de ce site en vidéo (préservation de la tulipe sauvage, gestion pastorale du berger…) sur la chaîne Youtube de la LPO Anjou.

Nous comptons bien sûr sur la responsabilité et le civisme de chacun pour que cette fête soit célébrée dans le respect des mesures sanitaires en vigueur. Alors ne vous privez plus, sortez !