Les 30 & 31 janvier : Comptage national des oiseaux des jardins

Vous prenez plaisir à observer les oiseaux de votre jardin et souhaitez vous rendre utile ? La LPO et le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) vous invitent à participer au week-end national de comptage des oiseaux des jardins qui aura lieu à la fin du mois !

Merle noir (Turdus merula) – Crédit photo : Fabrice Cahez

Le week-end national de comptage des oiseaux des jardins… c’est quoi ?

L’observatoire des oiseaux des jardins vous invite à partager les observations des oiseaux de votre jardin tout au long de l’année, avec deux temps forts : le dernier week-end de janvier pour les oiseaux hivernants et le dernier week-end de mai pour les oiseaux nicheurs. Vous êtes ainsi des milliers d’observateurs chaque année depuis 2013 à faire avancer la connaissance des oiseaux de nos jardins en partageant vos données.

Les prochaines observations collectées pour le comptage de janvier permettront d’identifier les espèces venues passer l’hiver en France et la vague de froid qui touche actuellement la France promet de belles observations à la mangeoire !

Comment participer ?

Pas besoin d’être un expert, il suffit d’avoir un peu de temps, d’aimer regarder ce qu’il se passe dans son jardin et de savoir compter. Facile !

o Choisissez un jour d’observation, le samedi 30 ou le dimanche 31janvier et un créneau d’une heure, idéalement en fin de matinée ou en début d’après-midi, lorsque les températures sont un peu plus chaudes et les oiseaux plus actifs ;

o Trouvez un lieu d’observation, un jardin ou un balcon, en ville ou à la campagne. Un parc public peut tout à fait servir de lieu d’observation.

o Comptez et notez durant une heure tous les oiseaux qui visitent le jardin. Pour les reconnaître plus facilement, des fiches sont disponibles sur le site de l’Observatoire ainsi qu’une fiche d’aide pour le comptage.

o Transmettez les données sur Faune-Anjou

Comment éviter les doubles comptages ?

Il suffit de compter le nombre maximal simultané d’individus de chaque espèce observés durant le créneau horaire. Par exemple, pour une observation successive de 2 mésanges charbonnières, puis 4, puis 1, ne notez que 4 mésanges charbonnières et non 7 (2 + 4 + 1).

Besoin d’aide ?

L’équipe peut vous aider à identifier les oiseaux observés. Prenez en photo ceux pour lesquels l’identification n’est pas certaine et envoyez-nous le portrait de l’oiseau sur oiseauxdesjardins@lpo.fr

Si vous avez des questions techniques sur le fonctionnement du site ou si vous rencontrez un problème, nous vous invitons dans un premier temps à consulter le guide d’aide disponible <<ici>>.

Nous comptons sur vous pour une mobilisation record !

Vous désirez en faire plus pour les oiseaux  : devenez Refuge LPO

En 2021, la LPO profite du centenaire de la création de son programme Refuges pour valoriser et célébrer le 1er réseau de jardins écologiques de France. Voilà une bonne occasion de le rejoindre en créant votre Refuge LPO ! En vous inscrivant, vous bénéficierez de conseils d’aménagements pour inviter la biodiversité dans votre jardin ou sur votre balcon. Avec plus de 35 000 membres sur plus de 45 000 hectares, ce réseau est au cœur de la trame verte et des corridors écologiques, en constituant un véritable maillage sur notre territoire.

Théophile, 21 ans, animateur à la LPO Anjou, pépite verte engagée depuis ses 8 ans pour la biodiversité !

Les Pépites Vertes, c’est l’émission qui donne la parole aux jeunes engagés professionnellement dans la transition écologique, pour vous aider à trouver votre voie.

Dans ce sixième épisode c’est Théophile Tusseau, 21 ans, qui est passé à la casserole. Après une formation pour devenir ferronnier d’art il a complètement changé de parcours pour revenir à sa passion initiale : la protection de la biodiversité.

Après un service civique, un BPJEPS en apprentissage au CEMEA, Théophile est aujourd’hui animateur nature, chez nous, à la LPO Anjou.

Son parcours plein de questionnement est guidé par une roue motrice constante : l’engagement.

Des questions sur le parcours de Théophile ? N’hésitez pas à le contacter par mail : theophile.tusseau@lpo.fr

Retrouvez d’autres pépites par ICI

Deux refuges supplémentaires dans des écoles dès ce début d’année !

Le 7 janvier, notre présidente, Reine, signait deux conventions « refuges » avec les directrices des deux écoles primaires de Saint-Léger-de-Linières, sous le parrainage et à l’initiative de la Mairie.

Signature réalisée sous le regard attentif de 3 élèves membres du conseil municipal des enfants, qui imaginent déjà d’autres actions écologiques : « Et si on élevait des poules à l’école, pour manger les restes de la cantine  ?… »

Nul doute que les réalisations concrètes qui seront effectuées sur ces deux sites, sous les conseils avisés de notre animatrice Adeline, seront avant tout une occasion de sensibilisation de nombreux enfants – et par ricochet de nombreux parents et amis – à la richesse et à la fragilité de la biodiversité du quotidien, avec des retombées qui franchiront largement les murs des deux écoles  !

La gestion des milieux aquatiques en faveur de la Loutre d’Europe

Le jeudi 10 décembre 2020, la LPO Anjou a organisé une demi-journée d’échanges avec le réseau ASTER (cellule d’animation du suivi technique de l’entretien des rivières et des zones humides) sur la gestion des milieux aquatiques en faveur de la Loutre d’Europe. Tous les techniciens rivières de Maine-et-Loire, les techniciens du conseil départemental 49 (CD 49), les agents de l’Office français pour la biodiversité (OFB) et le personnel de l’agence de l’eau Loire-Bretagne en rapport avec la loutre étaient conviés à cette rencontre.

Au total 7 personnes ont participé à cette demi-journée :

  • Bertrand Degriek du Syndicat mixte des Basses Vallées Angevines et de la Romme ;
  • Antoine Janitor du Syndicat mixte de la Divatte ;
  • Benoît Marchadour de la coordination PDL LPO ;
  • Xavière Grosbois et François Grangeard de l’OFB ;
  • Maxime Rocher EPTB Sèvre Nantaise ;
  • Bruno Vitrai du Syndicat Layon-Aubance-Louet (SLAL).

La Loutre d’Europe a quasiment disparu du département et voire même de France dans les années 1970-1980 à cause de la dégradation de son habitat par artificialisation des berges, arrachage des ripisylves, pollution de l’eau et diminution de la ressource piscicole. Les ouvrages d’art (pont, buse, barrages) sont aujourd’hui une problématique importante à cause des collisions routières qui ont lieu lorsque la loutre passe au-dessus.

L’objectif de cette demi-journée était d’échanger sur ce qu’est un habitat fonctionnel pour la loutre (berge, ripisylve, continuité écologique). Les techniciens rivières et le CD 49 sont régulièrement amenés à faire des travaux sur les cours d’eau pour améliorer la qualité de l’eau et la continuité piscicole. L’objectif était donc de leur apporter des éléments pour préserver la loutre. Nous souhaitions aussi échanger sur leur manière de prendre en compte cette espèce.

14 h-15 h : Accueil des participants et présentation de la structure et des missions de chacun. Nous avons ensuite présenté le travail de la LPO Anjou sur la Loutre d’Europe et décrit l’importance du rôle qu’ils peuvent jouer pour sa préservation. Le point de rendez-vous était à Chanzeaux pour visiter une banquette à petite faune installée par le CD 49 et le SLAL sur l’Hyrôme sous un pont en 2016. Nous avons pu aborder la problématique des ouvrages d’art pour la loutre et leur montrer une première possibilité d’améliorer son passage à ces niveaux.

Banquette à petite faune

15 h-16 h : Dans un second temps nous avons pu leur présenter un second type d’aménagement réalisé par les Autoroutes Sud France (ASF). C’était cette fois-ci un encorbellement installé sous l’A87 au niveau du ruisseau des Lantraies. Le suivi effectué par la LPO Anjou par pièges photo a montré que ces aménagements sont utilisés par de nombreux petits mammifères (martre, renard, etc.).

Encorbellement

16 h-17 h : Visite d’un autre type de passage à faune avec un ponton flottant installé par le GREGE et la DIROuest sous la N249 au niveau de la Petite Morinière. Ce ponton a été installé dans une buse ronde de 50  m de long et de 1  500  mm de diamètre après avoir retrouvé un cadavre de Loutre d’Europe percuté par un véhicule au-dessus. Les deux aménagements visités avant n’étaient pas réalisables dans ce contexte. Il a donc été choisi en 2019 d’installer un ponton flottant à loutre.

Ponton flottant

Nous avons choisi de visiter différents types d’aménagement existant pour montrer la difficulté de bien choisir lequel mettre en place. Tous les contextes sont différents et tous les aménagements ne peuvent pas s’appliquer partout. Il en va de même pour la gestion des berges et de la ripisylve qui peut fortement affecter la loutre dans certains cas. Cette demi-journée d’échanges aura donc permis de montrer à ces acteurs comment ils peuvent agir à leur échelle et de les sensibiliser sur ces différentes problématiques.

Si vous souhaitez plus de détails sur ces deux problématiques vous pouvez aller voir les documents suivants :

Rédaction : Alexandre Martin