Pétition : pour une juste évaluation de la réglementation des animaux dits « nuisibles »

Tous les 3 ans, le sort d’une partie des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (ESOD), dont font partie le renard, le geai des chênes, la belette, la fouine ou le putois, est décidé dans chaque département français.

Les espèces considérées comme ESOD peuvent ainsi être détruites presque toute l’année, ce qui correspond à plus d’un million d’animaux tués chaque année.

Or, de nombreux dysfonctionnements ont été identifiés dans le processus de classement des ESOD.

Rejoignez les 49 associations signataires en signant cette pétition pour demander au gouvernement un audit objectif de la réglementation relative aux ESOD et la façon dont celle-ci s’applique sur le terrain.

Signez la pétition ici et relayez-la autour de vous

Merci !

Camp de baguage des Basses Vallées Angevines – 13ᵉ saison

Bénévolat aides-bagueurs : venez participer !


Phragmite aquatique

La LPO Anjou recherche des bénévoles pour venir aider les bagueurs et compléter l’équipe sur le camp.

Le camp de baguage est situé au cœur des Basses Vallées Angevines (roselière de Noyant à Soulaire-et-Bourg), non loin de la confluence du Loir avec la Sarthe.

Les premières opérations de baguage ont débuté sur ce site en 1993 puis de manière plus régulière après 2000, notamment pour les Bruants des roseaux. Un suivi régulier de la migration des fauvettes paludicoles (rousserolles et phragmites) en halte migratoire est instauré depuis 2009 et couplé à un suivi spécifique sur le Phragmite aquatique. Depuis cette date, le camp est ouvert tous les ans pour assurer un suivi quotidien de la migration durant la totalité du mois d’août.

Ainsi, pour cette année 2021 le camp sera ouvert du dimanche 1ᵉʳ au mardi 31 août inclus. Encore une fois, nous aurons besoin de votre aide, car un tel suivi quotidien ne pourrait être réalisé sans votre participation. Toutes les personnes intéressées sont les bienvenues  ! Néanmoins, les profils avec une certaine connaissance en ornithologie et/ou une expérience de baguage seront appréciés. De plus, pour des raisons d’organisation, le nombre de personnes est limité à 6 par matinée. Il faut donc vous inscrire à l’avance.

Pour ceux qui le peuvent, particulièrement pour les personnes novices, nous vous conseillons de venir plusieurs matinées à la suite (temps nécessaire pour commencer à se familiariser avec le démaillage des oiseaux, l’identification, etc).

Vous pouvez d’ores et déjà nous contacter pour réserver vos dates de venue.

Peut-être à bientôt sur le camp  !

Contact :

Samuel Havet / LPO Anjou

02 41 44 44 22

07 81 54 38 25 samuel.havet@lpo.fr

Élections régionales et départementales, la LPO chasse… les idées reçues

Constatant, à l’approche des élections locales, l’instrumentalisation et la politisation de la chasse par les responsables cynégétiques nationaux et par certains présidents de région, la LPO a voulu en savoir plus sur le profil social et politique du monde cynégétique.  Grâce à un sondage IFOP/LPO issu des intentions de votes lors de la dernière élection présidentielle, plusieurs idées reçues sont battues en brèche.

En premier lieu près de 70  % des chasseurs actuels sont des urbains  !

  • 20,9 % vivent dans des communes entre 2 000 et 19 999 habitants ;
  • 13 % dans des communes de 20 000 à 99 999 habitants ;
  • 22,5 % dans des communes entre 100 000 et 1 999 000 habitants ;
  • 10,8 % dans l’agglomération parisienne ;
  • Seuls 32,9 % d’entre eux vivent effectivement dans une commune rurale.

Bien loin de l’image du paysan chasseur, il apparait que 16 % sont des ouvriers, 10,5 % des cadres, 8,4 % des employés et 8,2 % des travailleurs indépendants. Le taux d’agriculteurs est tellement faible, à moins de 5 %, qu’il a été classé dans la catégorie « autres ». Ce que confirme une étude prospective de la Fondation Sommer qui note que moins de 4% des chasseurs sont des agriculteurs.

Aux dernières élections présidentielles, le vote cynégétique ne se distinguait pas beaucoup du reste de la population française. Les chasseurs ont voté un peu plus à droite que l’ensemble des Français, Marine Le Pen recueillant ainsi plus de suffrages de la part des chasseurs au premier tour (26 % soit 4,5 % de plus que la moyenne nationale).

En conclusion, le chasseur français est un homme (les femmes ne représentent que 5 % des pratiquants), majoritairement âgé (44 % des chasseurs sont retraités, 60 % ont plus de 50 ans) principalement urbain, qui vote globalement comme la moyenne des français.

Rappelons également que la très grande majorité des Français se déclare pour un dimanche sans chasse (70 % d’après un sondage IFOP/LPO de mai 2021), contre les chasses dites « traditionnelles » et excédée par les divers excès de la chasse française qui n’a pas su se moderniser.

Les candidats et futurs élus doivent l’entendre.

30 ans de la LPO Anjou, à vos souvenirs !

En 1991, le Groupe angevin d’études ornithologiques (GAEO) devient une association locale de la LPO, baptisée LPO Anjou. L’association bénéficie désormais de l’image et de l’expérience d’une structure nationale réputée.

Depuis 30 ans, l’association peut compter sur le dynamisme, la passion et l’engagement d’une armée d’adhérents, de bénévoles, de salariés, de volontaires en service civique ou encore de stagiaires. C’est grâce à vous et à tous ces acteurs que la LPO Anjou est reconnue pour la qualité de son travail et est devenue un acteur local incontournable en matière d’environnement !

Pour célébrer cet anniversaire, nous vous préparons un moment festif en fin d’année. Mais avant ça, nous avons besoin de vous ! Profitez de cette occasion pour collecter vos moments forts avec la LPO Anjou. Partagez avec nous une anecdote, un souvenir ou un moment en lien avec la LPO Anjou qui vous a marqué. Vous pouvez également joindre une photo ou un dessin illustrant ce moment.

Pour participer, vous pouvez vous rendre ici ou envoyer un mail à theophile.tusseau@lpo.fr

Rendez-vous dans quelques mois pour découvrir le résultat de tous ces souvenirs, que nous espérons nombreux !

Venez fêter la nature avec la LPO Anjou les 22 et 23 mai !

À 25 km au sud d’Angers, la réserve naturelle des coteaux du Pont-Barré surplombe la vallée du Layon et ses vignobles. Le relief particulier, fait de pentes entrecoupées de nombreux petits plateaux et d’escarpements rocheux, et la complexité géologique (mélange de roches acides et basiques) participent au maintien d’une mosaïque d’habitats naturels, à laquelle contribuent des conditions climatiques tout aussi remarquables. L’exposition très ensoleillée et la très faible pluviométrie alliées à l’orientation de la vallée et son lien avec la Loire expliquent la présence de nombreuses espèces végétales et animales d’affinité méridionale.

Sur la zone de contact entre le Bassin parisien et le Massif armoricain, on trouve sur le site de 8  ha une grande variété d’habitats : pelouses et landes, ourlets forestiers, peuplements pionniers sur affleurements rocheux, friches, fruticées, zones boisées et milieux humides.

mouton
roux ardennais – Julien Le Berre

Dans le cadre de cette 15ᵉ édition de la Fête de la Nature, les 22 et 23 mai prochains, partez en toute sécurité à la découverte de la réserve naturelle régionale des Coteaux du Pont-Barré. Une extraordinaire créativité a été nécessaire à toute l’équipe de la réserve pour vous concocter un programme adapté à la situation sanitaire.

Ce site naturel emblématique vous accueillera donc en totale autonomie, grâce à de nouveaux outils (QR codes, fiches, bandes-son, etc.) durant deux jours en lieu et place de notre seul et unique dimanche habituel.

Immergez-vous en pleine nature, le long de ses chemins escarpés, ses ancestraux murs de pierres sèches, ses vallons, ses affleurements rocheux et ses panoramas à couper le souffle. Tout a été spécialement conçu pour vous guider, faciliter et intensifier votre relation à cette nature. Vous y puiserez des plaisirs et des sensations nouvelles notamment par une écoute attentive de ses sons et de ses silences. En amont, vous pourrez découvrir quelques aspects des métiers qui touchent à la protection de ce site en vidéo (préservation de la tulipe sauvage, gestion pastorale du berger…) sur la chaîne Youtube de la LPO Anjou.

Nous comptons bien sûr sur la responsabilité et le civisme de chacun pour que cette fête soit célébrée dans le respect des mesures sanitaires en vigueur. Alors ne vous privez plus, sortez !

La LPO Anjou recrute un ou une volontaire en service civique

Ambassadeur de la biodiversité, mobilisation citoyenne et bénévole
(7 mois à partir du 1er juin)
Lieu de travail : Angers – Maine-et-Loire

Missions proposées :

– Participer à l’accueil, l’information et l’orientation des publics s’adressant à la LPO Anjou avec une période de haute activité estivale, liée à la mission de la faune sauvage en détresse ;

– Après une analyse des demandes et sollicitations, contribuer à identifier les besoins et travaillera à l’organisation et à la planification des activités d’accueil.

– Dans un second, il s’agit d’aider à la mise en œuvre des moyens nécessaires pour assurer la fiabilité, le suivi et la qualité des réponses attendues et de contribuer au développement de nouvelles technologies plus efficientes si nécessaire.

Outre ces missions spécifiques, le/la volontaire participera aux actions de proximité portées par l’association et les bénévoles ainsi qu’à leur relais de communication et à leur valorisation.

Retrouvez l’annonce ici

Un sachet de tournesol à semer pour soutenir les chardonnerets et la LPO Anjou !

La Ferme de Sainte-Marthe, refuge LPO depuis plus de 3 ans, soutient la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) et la LPO Anjou pour alerter et agir quant à la sauvegarde du Chardonneret élégant, en fort déclin avec une perte de 35 % de sa population en 18 ans…

Pour cela la ferme a produit une série spéciale de sachets de tournesol bio à diffuser.

Le sachet est vendu 2 euros au profit de l’association.

Le sachet de graines de tournesol bio, françaises et reproductibles, permettra :

– de diffuser et d’alerter sur les enjeux du projet  ;
– à chacun d’agir dans son jardin en faveur des chardonnerets avec les têtes de tournesol, et donc les nombreuses graines disponibles en fin de floraison  ;
– de soutenir la LPO puisque l’intégralité de la somme perçue par la vente de ces sachets sera reversée à la LPO Anjou qui agit au quotidien en faveur de la biodiversité.

En vente à la LPO Anjou à Angers à partir du 17 mai.

La LPO Anjou recrute un ou une gestionnaire de réserve naturelle régionale (RNR) – poste pourvu

Poste pourvu

Un ou une gestionnaire de réserve naturelle régionale
Spécialiste flore et habitats
(CDI, poste à temps plein à pourvoir dès que possible)
Lieu de travail : Angers – Maine-et-Loire

La LPO Anjou est une association de protection de l’environnement qui a pour mission de connaître et de protéger la biodiversité sur l’ensemble du département de Maine-et-Loire. Elle réalise des actions de protection de la nature, des expertises, des actions de sensibilisation et d’éducation à l’environnement. Elle compte plus de 1 500 adhérents soutenus par une équipe de 18 salariés.

Missions et activités principales :

À l’initiative de la création et en charge de la gestion d’une RNR, nous recherchons un ou une gestionnaire de cet espace remarquable à forts enjeux botaniques.

Le plan de gestion est actuellement en phase d’écriture pour la période 2022-2027. Après cette phase transitoire d’évaluation et d’écriture que vous réaliserez en binôme avec l’actuel chargé de mission, vous coordonnerez la gestion du site.

En complément de cette mission qui représente actuellement environ 0,75 ETP, vous interviendrez en soutien de l’équipe sur les expertises floristiques et phytosociologiques déployées dans le cadre de nos activités (espaces naturels sensibles (ENS), Natura 2000, Refuges LPO, ABC…).

Dans le cadre des orientations qui seront fixées par les instances délibératives et la direction, vous serez amené(e) à piloter les différents aspects stratégiques et opérationnels de la gestion de la réserve. Vous disposerez pour cela d’une grande autonomie dans la gestion de votre activité. Vous serez également force de propositions.

En charge du volet conservation, vous vous appuierez sur un référent valorisation notamment en charge de la sensibilisation et de l’accueil du public (animations scolaires et grand public, panneaux d’informations, événements…).

Élaborer et mettre en œuvre le plan de gestion de l’espace protégé :

  • Participer à la rédaction du bilan et de l’évaluation du précédent plan de gestion ;
  • Participer à la mise à jour et la rédaction des diagnostics environnemental, historique, social et économique ;
  • Participer à la préparation et la formalisation du programme d’actions pluriannuel (définition, budget, planification…) ;
  • Organiser la consultation et la collaboration avec les acteurs concernés ;
  • Mettre en œuvre et coordonner les suivis scientifiques (recueils et analyses des données), en coordination avec les référents taxonomiques de la LPO Anjou ;
  • Réaliser les travaux d’inventaire ou d’analyse botanique (relevés phytosociologies, inventaires botaniques, cartographie d’habitats et d’espèces patrimoniales, suivis scientifiques…) ;
  • Interpréter et mettre en forme les informations relatives à la flore, pour intégration au plan de gestion avec l’appui du Conservatoire botanique national de Brest (CBNB) ;
  • Préparer les travaux et animer les instances de gouvernance (comité consultatif, conseil scientifique…), et de validation (conseil scientifique régional du patrimoine naturel (CSRPN)…) ;
  • Coordonner le rapport annuel des activités liées au plan de gestion.

Assurer la coordination des activités du site :

  • Assurer un point régulier avec la direction sur les besoins et la planification du travail ;
  • Coordonner le budget de l’espace protégé (sous la responsabilité de sa hiérarchie avec l’appui du service administratif et financier de la LPO Anjou) ;
  • Recruter et encadrer les intervenants temporaires de l’espace protégé (stagiaires et volontaires en service civique) en lien avec la direction ;
  • Coordonner l’activité d’accueil du public en lien avec le référent « valorisation »
  • Veiller à la mobilisation des adhérents de l’association à l’occasion d’événements (chantiers, inventaires participatifs, fête de la nature…) ;
  • Identifier les travaux à effectuer et coordonner le travail des prestataires et des sous-traitants ;
  • Assurer la gestion et l’entretien du matériel de l’espace protégé (informatique, optique, outillage, petit matériel…).

Intervenir en termes de police de l’environnement :

  • Prendre part aux activités de suivi général du site et de police de l’environnement en lien avec les autres services compétents (OFB, DDT, gendarmerie…).

Contribuer au positionnement stratégique du site :

  • Promouvoir le site à travers des publications régulières auprès des adhérents et du grand public (presse, articles…) ;
  • Représenter l’espace protégé et la LPO auprès des partenaires locaux (administrations, collectivités locales, associations…), au sein de réunions à caractère institutionnel, de comités de pilotage…

Activités complémentaires

Pour le complément du temps de travail à temps plein, vous serez amené(e) à contribuer aux autres actions de l’association. En lien avec les chargés de missions concernés, vous participerez à des expertises, plans de gestion, plan de conservation… en votre qualité d’expert(e) flore/habitats.

Comme l’ensemble de nos équipes vous pourrez également être amené(e) à :

  • Participer à la rédaction des publications de l’association (rapport d’activité, bulletin d’information, newsletter, site internet, presse locale…) ;
  • Former et encadrer du personnel (professionnels, bénévoles, stagiaires, services civiques) ;
  • Participer à l’élaboration d’outils pédagogiques de communication (plan d’interprétation, panneaux d’exposition…).

Profil recherché

Connaissances :

  • Botaniste possédant de bonnes connaissances phytosociologiques et une large culture naturaliste ;
  • Gestion des pelouses sèches et milieux naturels (pratiques agricoles, mise en œuvre de chantiers…) ;
  • Bonne culture de la gestion des sites naturels et des acteurs (juridique, politiques publiques, plan de gestion…).

Savoir-faire :

  • Gestion budgétaire (élaboration de budget, comptabilité analytique) ;
  • Plan de gestion (rédaction, suivi et évaluation d’un plan de gestion) ;
  • Réalisation de suivis naturalistes, scientifiques ;
  • Techniques de communication (expression, négociation) ;
  • Vulgarisation scientifique ;
  • Encadrement et animation d’équipe ;
  • Maîtrise des outils bureautiques et pratique du SIG ;
  • Veille documentaire ;
  • Création et suivi de partenariats.

Capacités :

  • Convictions relatives à l’objet social de la LPO ;
  • Relationnelles (écoute, goût du contact, ouverture aux autres) ;
  • Prise de parole en public ;
  • Travail manuel et créativité ;
  • Organisation, méthode, rigueur et disponibilité ;
  • Adaptabilité et pragmatisme ;
  • Réflexion prospective.

Conditions :

Le poste proposé ne comporte pas de fonction de management de salarié mais l’encadrement de stagiaires et volontaires en service civique.

Selon ses compétences, le ou la gestionnaire coordonnera l’intervention de collègues spécialistes (groupes taxonomiques, chantiers, animations, administration…).

Le poste impose une présence très régulière sur le site (le permis B et un véhicule personnel sont requis).

Le ou la gestionnaire exerce son activité avec une relative autonomie, sur une amplitude horaire variant selon les nécessités de l’activité. Il ou elle effectue des astreintes de week-end ou en soirée (pour diverses manifestations telles que des animations, journées du patrimoine, mission de police coordonnée…).

Il ou elle agit en partie en milieu naturel (travail en extérieur), dans un bureau (activité administrative et scientifique).

Convention collective nationale de l’animation

Classification : Groupe D – coefficient selon expérience et ancienneté dans la branche

Durée du travail : temps plein sur la base de 39 h/semaine + RTT

Rémunération mensuelle brute minimale : 2 200 €

Lettre de motivation et CV à adresser par courrier à l’attention de Mme La Présidente de la LPO Anjou, 35, rue de la Barre 49 000 Angers ou par mail à anjou@lpo.fr

Clôture des candidatures le 15 mai 2021

Prise de poste dès que possible à compter de juin 2021

Poste pourvu

La LPO Anjou recrute un(e) chargé(e) de missions « chiroptères » – poste pourvu

Un(e) chargé(e) de missions « Chiroptères »
(CDI, poste à temps plein à pourvoir au 1er juin)
Lieu de travail : Angers – Maine-et-Loire

Poste pourvu

La LPO Anjou est une association de protection de l’environnement qui a pour mission de connaître et de protéger la biodiversité sur l’ensemble du département de Maine-et-Loire. Elle réalise des actions de protection de la nature, des expertises, des actions de sensibilisation et d’éducation à l’environnement. Elle compte plus de 1 500 adhérents soutenus par une équipe de 18 salariés.

Avec près de 3 ETP + 1 volontaire en service civique travaillant sur le sujet des Chiroptères, le pôle « chauves-souris » de la LPO Anjou traite depuis plus de 20 ans de nombreux sujets, allant des actions du PNA Chiroptères, à l’animation de sites Natura 2000, de la veille écologique et juridique (éolien, APPB…) à des aspects concrets de conservation (protection de sites, accompagnement de paysans, gestion forestière…), des questions scientifiques (suivis, études et expertises diverses…) ou de sensibilisation (animations, expositions, supports…).

Missions :

Déployées sur l’ensemble du département de Maine-et-Loire et conduites en équipe, les missions proposées recouvrent de nombreuses thématiques :
– Animation des 5 sites Natura 2000 à chauves-souris (suivis scientifiques, gestion conservatoire, gestion du DOCOB, modification du périmètre, Copil et animation…) ;
– Actions de conservation des nombreux sites majeurs épigés et hypogés (protections physiques, réglementaires, conventionnement…) ;
– Participation à la gestion des actions de médiation « SOS chauves-souris » ;
– Veille juridique, porter à connaissance et synthèse de données (éolien, infrastructures de transport, etc.) ;
– Expertises et études diverses (ouvrages d’art, travaux et aménagements de bâtis, inventaires et suivis chiroptères, accompagnement de mesures ERC…) ;
– Animations grand public ponctuellement…

Pour ces actions, l’association s’appuie sur un important réseau de bénévoles que vous contribuerez à animer avec le soutien d’un volontaire en service civique dont vous assurerez le tutorat. En lien avec le Groupe Chiroptères Pays de la Loire, vous serez également amené(e) à travailler avec d’autres structures régionales via leurs salariés ou bénévoles.

Profil de poste :

– Formation bac +2 à bac +5 (écologie, environnement) et bonnes connaissances en écologie des espèces et de la conservation,
– Connaissances et expériences naturalistes sur divers thèmes ;
– Compétences en chiroptérologie exigées : écologie des chauves-souris, écoute ultrasonore (détermination et matériels), détermination à vue etc… ;
– Expérience en actions de conservation des chauves-souris nécessaire (aménagement de souterrains, de bâtis, rédaction de CCTP, suivis de chantiers, rédaction d’APPB, médiation…) ;
– Des compétences en aménagements manuels seraient un plus ;
– Expérience en matière de conduite et de gestion de projet exigée (montage, suivis, gestion d’équipe et de budget, bilans…) ;
– Aptitudes au travail de terrain ;
– Connaissance et intérêt pour le monde associatif ;
– Qualités relationnelles et sens de la communication indispensables ;
– Maîtrise des outils informatiques (Word, Excel, formulaires, outils collaboratifs…) ;
– Compétences en SIG exigées (QGIS) ;
– Bonnes capacités rédactionnelles, compétence en outils de gestion de données, intérêt pour les interfaces informatiques ;
– Esprit d’équipe, dynamique, autonome et rigoureux.

Conditions :

– Contrat à durée indéterminée à temps plein, sur une amplitude horaire variant selon les nécessités de l’activité (travail possible en soirée ou le week-end) ;
– Poste basé à Angers nécessitant des déplacements sur l’ensemble du département ;
– Convention collective nationale de l’animation :
o Classification : Groupe D – coefficient selon expérience et ancienneté dans la branche ;
o Rémunération mensuelle brute minimale, à adapter selon compétences et expérience : 2 117,20 € ;
– Permis B et véhicule personnel indispensable (véhicule de service selon disponibilité).

Poste pourvu

Merci d’adresser votre candidature (CV & lettre de motivation) à Madame la Présidente de la LPO Anjou avant le 29 mars pour une prise de poste au 1er juin 2021.
Par e-mail (exclusivement) à : anjou@lpo.fr

Dame nature part en fumée ! Défrichement, déboisement et plantation de vignes : la biodiversité doit être prise en compte

Vue panoramique des 8 ha défrichés

Loire Layon Aubance, une nature exubérante

Au milieu du xxe siècle, les surfaces en vigne étaient à leur apogée dans la vallée du Layon puis elles ont diminué, se concentrant sur les espaces les plus productifs et les plus accessibles. Par conséquent, les zones délaissées se sont peu à peu boisées, la nature y reprenant progressivement sa place.

Cette histoire fait la particularité et la qualité des paysages viticoles actuels de la vallée du Layon. À la différence des terroirs bourguignon, champenois ou du muscadet voisin, les écosystèmes y sont relativement préservés et diversifiés. Cette mosaïque de milieux viticoles, agricoles, boisés est le support d’une biodiversité extraordinaire.

1 347 espèces de plantes, 2 500 espèces d’insectes, 250 d’oiseaux, 55 de mammifères sont connues sur ce territoire, comme le diagnostic biodiversité intercommunal le résume.

De nombreuses espèces rares et emblématiques comme la Tulipe sauvage, la Linotte mélodieuse, le Rhinolophe euryale, le Triton marbré et bien d’autres encore. Mais au-delà de leur beauté, nombre de ces espèces contribuent de manière significative à réguler les écosystèmes et les ravageurs des cultures (chauves-souris, oiseaux insectivores, insectes auxiliaires…).

Ainsi, la fonctionnalité de ces écosystèmes est assurée par cet équilibre séculaire entre cultures intensives et espaces sauvages (vallons, coteaux, friches et boisement). Les grandes surfaces de vignes homogènes sont aujourd’hui entrecoupées par la vallée du Layon et ses nombreux affluents ainsi que par la présence de zones boisées ou en friche.

L’apparition de ces milieux a permis à toute une biodiversité de ne pas disparaître totalement des paysages agricoles intensifs. Dans les friches se trouve une flore particulière, un grand nombre d’espèces d’oiseaux (Rougegorge, Accenteur, Merle, Linotte mélodieuse, Bruant zizi, Tarier pâtre, etc.), des Lézards verts, des Orvets et autres reptiles, des centaines d’espèces d’insectes affectionnant les milieux de fourrés ou de landes. Parfois abandonnées depuis un siècle, ces friches sont devenues de véritables boisements centenaires, composés de chênes, de frênes et d’arbustes. Ces écosystèmes forestiers sont les plus évolués et les plus riches de notre planète, capable de stocker naturellement une grande quantité de carbone. Ils participent fortement à la régulation du climat local lors des épisodes de canicule.

L’Anjou : un patrimoine viticole d’exception

Ce paysage, ce climat et ce sol font de l’Anjou un patrimoine viticole d’exception. Après des années de déprise et de ralentissement de la pression foncière, le terroir du Layon attire, ces dernières années, de plus en plus de vignerons et d’investisseurs. La tentation de remettre en culture des zones délaissées depuis des décennies voire un siècle est grande et nous assistons de plus en plus fréquemment à des défrichements et des déboisements parfois titanesques. La nature part alors en fumée sans plus de précaution du vivant ou du stock de carbone que cela représente. Les travaux mis en œuvre sont lourds et modifient de manière inexorable les milieux, les sols, affectant fortement la biodiversité qui s’y est réfugiée et provoquant parfois la disparition locale d’espèces, tout comme l’urbanisation peut le faire ailleurs. Sans diagnostic préalable, des dizaines d’hectares de nature sont détruits chaque année le long du Layon.
Il est aujourdhui choquant que ces milieux naturels disparaissent sans aucune considération, de la part de certains viticulteurs et acteurs locaux. Nous continuons à creuser ainsi le lit de nos maux futurs (invasions de ravageurs, disparition du patrimoine génétique, libération massive de carbone, mauvaise infiltration de l’eau dans les sols, absence de régulation des pics de chaleurs estivaux). Ceci est d’autant plus paradoxal qu’aujourd’hui la collectivité et les vignerons travaillent ici et ailleurs à la replantation de haies ou à la promotion des chauves-souris.

Cette année par exemple, ce sont 10 ha de friches, de landes à bruyères (très mellifères) et de boisements qui ont été rasés à blanc sans qu’aucune haie ou petite surface arborée ne soit conservée. L’impact sur la biodiversité est alors majeur alors qu’il aurait été possible de conserver certains éléments arborés (friches, haies, talus, landes, etc.) afin de limiter les conséquences sans remettre en cause la plantation de vigne. Ces constats, notamment à travers cet exemple, nous amènent à communiquer auprès de la profession viticole afin d’encourager les démarches de diagnostic préalable.

Seuls quelques arbres ont été laissés. Les tas sont généralement brûlés sur place.

Prendre en compte la biodiversité

Ces anciennes parcelles viticoles qui ont évolué en friche voire en boisement abritent désormais une biodiversité particulière avec des espèces protégées et parfois menacées. La plantation de vignes dans ces zones nest pas incompatible avec la préservation de la biodiversité si certains principes sont respectés :

  • Conserver un équilibre avec les zones arborées sous forme de haies, d’arbres isolés, de friches et de boisements ;
  • On s’assurera aussi de ménager des corridors entre les zones arborées aux alentours ;
  • Ne pas défricher entre le 1ᵉʳ mars et le 31 septembre ;
  • Identifier préalablement les végétations et habitats remarquables, et les préserver (landes à bruyères, pelouses calcaires…) ;
  • Conserver au maximum les vieux arbres, qu’ils soient creux ou dépérissants ;
  • Valoriser le bois (plaquette, bois déchiqueté, bûche, etc.) plutôt que de le brûler en tas (pratique très nocive et gaspillage de ressource énergétique).

La Ligue pour la Protection des Oiseaux peut vous accompagner et vous conseiller dans votre projet de plantation. Le guide technique Favoriser la biodiversité dans vos vignes peut également vous apporter de nombreux conseils concernant la prise en compte de la biodiversité.

Contact : anjou.accueil@lpo.fr – 02 41 44 44 22

Retrouvez le communiqué de presse ICI