La LPO Anjou ouverte seulement le matin

Pour que notre équipe traverse au mieux cette nouvelle vague de chaleur, la LPO Anjou adapte son fonctionnement le temps de la vigilance :
  • À partir de ce vendredi 15 juillet, l’accueil téléphonique et sur place de la LPO Anjou ferme ses portes l’après-midi. Nous restons ouverts de 9 h à 12 h 30.
  • Nos équipes ont la possibilité de commencer plus tôt leur journée, et donc de la finir plus tôt. Nous vous invitons à passer directement par le téléphone ou les mails professionnels pour les contacter.
  • Si vous trouvez un animal en détresse, vous pouvez directement vous rendre sur notre page conseil : https://lpo-anjou.org/sos-faune-en-detresse/ 
  • Nos animations sont maintenues, sous réserve de modifications en fonction de l’évolution de la météo.
Merci pour votre compréhension !

Alerte aux fortes chaleurs !

Météo France prévoit cette semaine un épisode de chaleur caniculaire rare à cette période de l’année. Les températures atteindront ou dépasseront localement les 40  sous abri, soit un niveau inédit à cette période de l’année.

Comme nous en été, la petite faune sauvage a besoin de s’abreuver plus souvent. Malheureusement lorsque la chaleur est trop écrasante, les points d’eau (flaques, petites mares, fossés…) qui permettent notamment aux oiseaux de se désaltérer et de se baigner pour se rafraîchir sont asséchés par le soleil.

Comment les aider ?

La méthode à adopter est simple, il suffit de mettre de l’eau fraîche à leur disposition. La LPO vous invite donc ces prochains jours à installer à l’ombre, dans votre jardin ou sur votre balcon, un récipient peu profond (3-4 cm) rempli d’eau. Veillez à ce qu’il soit disposé dans un endroit dégagé où les oiseaux peuvent voir venir les éventuels prédateurs. Cela permettra aux oiseaux et aussi aux hérissons, aux écureuils, aux abeilles… de se désaltérer en toute sécurité. Cette eau devra être renouvelée idéalement tous les matins aux heures fraîches afin d’éviter la propagation de maladies, la prolifération des moustiques et maintenue à un niveau constant. Voilà une belle occasion de les observer de près ! Et pour économiser l’eau, pensez à la recueillir dans une bassine en attendant qu’elle chauffe (douche, évier…) ou quand vous lavez une salade… Elle sera plus utile pour vos animaux et vos plantes que dans les eaux usées.

Que faire si vous observez un animal affaibli ?

Avant toute chose, assurez-vous d’abord que l’animal est bien en situation de détresse. Prenez le temps d’observer, de regarder l’environnement dans lequel vous l’avez trouvé. Ne recueillez un animal que s’il est manifestement blessé (aile pendante, trace de saignement, impossibilité de se tenir sur ses pattes). Comme pour les humains, les jeunes animaux s’émancipent à l’adolescence et s’éloignent progressivement de leurs parents. Ils ne sont pas pour autant abandonnés. Dans la plupart des cas, les parents se trouvent aux alentours, partis à la recherche de nourriture ou attendant qu’un potentiel danger se soit éloigné.

La majorité des animaux sauvages craint l’homme : oiseaux et mammifères s’enfuient instinctivement à son approche. Un individu adulte qui reste immobile est vraisemblablement malade, affaibli ou blessé. Incapable de se défendre, il s’expose à la prédation par d’autres animaux et à des dangers divers (faim, déshydratation, épuisement…). Dans ce cas vous devez intervenir en consultant dans un premier temps notre page conseils. Elle vous apportera les conseils et informations indispensables, ainsi que les contacts utiles.

Ce week-end, vous avez rendez-vous avec la nature !

Hirondelles rustiques – LPO Anjou
Petit récapde ce que propose la LPO Anjou pour les jours à venir :
 
  •  Vendredi 10 – 18 h/20 h – 5 € : Balade gourmande sur l’île Saint-Aubin. COMPLET.
  • Vendredi 10 – 20 h 30/22 h – Gratuit : Sortie oiseaux nocturnes, à la rencontre du mystérieux Engoulevent dEurope. COMPLET.
  • Vendredi 10 – 20 h/22 h – Gratuit : La ville dAngers est chouette ! Balade découverte pour découvrir les habitants nocturnes de la ville. Chouettes et chauves-souris seront au rendez-vous ! Inscriptions à la Maison des projets : 02 41 18 21 32.
  • Samedi 11 – 14 h/17 h – Gratuit : Tags botaniques dans la ville de Sainte-Gemmes-sur-Loire, en partenariat avec le Département de Maine-et-Loire. Informations et inscriptions auprès de la mairie : 02 41 66 75 52.
  • Samedi 11 – horaires à préciser – Gratuit : Tags botaniques à Baugé-en-Anjou, en partenariat avec le Département de Maine-et-Loire. Informations et inscriptions auprès de la mairie : 02 41 84 12 12.
  • Dimanche 12 – 9 h/12 h – Gratuit : Qui habite dans la mairie de Chalonnes-sur-Loire, en partenariat avec le Département de Maine-et-Loire. Informations et inscriptions auprès de la mairie : 02 41 74 10 81.
  • Dimanche 12 – 9 h/18 h – Gratuit : Noubliez pas d’aller voter.
Et si vous nêtes pas dispo ce week-end, rendez-vous par ici pour découvrir notre agenda de sorties nature : https://lpo-anjou.org/events/

Pourquoi il ne faut pas donner de pain aux oiseaux ?

Fin mai, la Maison de l’environnement de la ville d’Angers nous a alertés sur le dérangement d’un nid de cygne. Le nid, situé sur l’île aux Libellules, face à la guinguette du Héron Carré, a été dérangé par un chien non tenu en laisse. Les parents, effrayés, ont quitté le nid et abandonné la nichée [1]

Pour éviter que cela ne se reproduise et pour cohabiter au mieux avec la faune urbaine, voici quelques conseils :

  • À proximité des sites naturels sensibles, merci de tenir votre chien en laisse pour éviter tout désagrément avec la faune sauvage. Pour rappel, le port de la laisse est obligatoire dans le parc Balzac. Des zones sont dédiées pour laisser gambader librement votre chien.
  • Ne donnez pas de pain, de frites ou de saucisses aux cygnes et aux canards, cela génère des maladies et peut même les tuer. Ces aliments provoquent des dysfonctionnements du foie conduisant à une sorte de cirrhose.
    • Il y a trop de sel ;
    • Les oiseaux ne peuvent pas digérer le pain : il provoque des gonflements de l’estomac ;
    • Le gluten provoque des maladies de foie ;
    • Cela engendre des problèmes osseux, provoquant une malformation des ailes appelée « ailes d’ange » qui les empêche de voler ;
    • Les oiseaux perdent l’habitude de se nourrir seuls dans la nature ;
    • Certains individus (cygnes, canards…) changent de comportements et peuvent devenir agressifs à proximité du lieu de nourrissage.

Le pain et les oiseaux ?

Aux mangeoires

Beaucoup de passereaux des jardins deviennent granivores en hiver. Leur régime alimentaire se compose essentiellement de graines, de bourgeons, de baies, de fruits… La meilleure nourriture à distribuer est la graine de tournesol noire (mieux adaptée que la graine de tournesol striée), les cacahuètes fraîches (ou arachides avec la coque) non grillées et non salées (exemptes de la mortelle aflatoxine), et le maïs concassé.

Bassins et plans d’eau urbains

Les canards de surface, les cygnes tuberculés, mais aussi les foulques macroules, les gallinules poule-d’eau et les mouettes rieuses ne sont pas des espèces programmées pour digérer le pain. Elles ont un régime alimentaire principalement composé de résidus végétaux (feuilles, tiges, racines, graines…) auxquels elles ajoutent parfois des petits mollusques d’eau douce (limnées), des vers et des insectes aquatiques.

Que donner aux oiseaux ?

[1] Dans un contexte général d’érosion de la biodiversité, le code de l’environnement interdit notamment le dérangement, la destruction mais aussi la capture de ces espèces protégées. La peine encourue pour ce délit est de 3 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende.

Stop à la vénerie sous terre du blaireau !

Blaireau européen – Louis-Marie Préau

Donnez votre avis sur le projet d’arrêté relatif à la période complémentaire de la vénerie sous terre du blaireau avant le 2 juin !

 
Participation du public relative au projet d’arrêté préfectoral relatif à la période d’ouverture complémentaire de la vénerie sous terre du blaireau dans le département de Maine-et-Loire.

Cet arrêté a pour but de définir la période d’ouverture complémentaire de la vénerie sous terre du blaireau dans le département, conformément à l’article R.424-5 du code de l’environnement. Ce projet d’arrêté a reçu un avis favorable des membres de la commission départementale de la chasse et de la faune sauvage réunie le 27 avril 2022, et de la fédération départementale des chasseurs.

Conformément à la loi nº 2012-1460 du 27.12.2012 relative à la mise en œuvre du principe de participation du public, qui prévoit l’accès et la participation du public pour les projets de décisions publiques ayant une incidence sur l’environnement, vous disposez d’un délai de 21 jours (ou jusqu’au 2 juin 2022) pour :

Le dossier papier est disponible à la direction départementale des territoires, bureau 3004 et peut être consulté sur rendez-vous de 9 h 30 à 12 h et de 14 h à 16 h 30.

La synthèse des observations reçues sera rendue publique, sur ce site, à la fin du processus de consultation.

Une fois la décision définitive signée, cette dernière sera publiée au recueil des actes administratifs (RAA) de l’État dans le département de Maine-et-Loire.

Retrouvez l’argumentaire de Bruno Gaudemer et Jean-Pierre Moron (membres du CDCFS) en Anjou ici.

Voici également quelques éléments pour vous aider à répondre à la consultation :

Le Blaireau d’Europe, Meles meles

Le plus gros des Mustélidés de France « celui qui flaire avec méfiance le monde extérieur sans sortir de son trou », secret et nocturne, a mauvaise réputation… Quand même un peu réhabilité dans l’opinion par le surnom du cycliste Bernard Hinault en raison de sa pugnacité et de son courage. Il pèse plus de 10 kg pour 80 cm de long, possède des griffes non rétractiles avec cinq doigts, une empreinte arrondie comme une patte d’ourson ! Il aménage des galeries profondes, parfois sur des générations, et ce super terrassier est un champion de la « coloc » avec les lapins ou les renards… En France, exceptés quelques départements plus clairvoyants, il est traqué sans répit pendant neuf mois de l’année sans aucun argument scientifique.
La vénerie sous terre est d’une violence extrême : déterrage à l’aide de pinces géantes, chiens, barres de fer. Tout est permis contre lui et l’opinion publique, choquée par cette cruauté dénonce partout cette chasse « loisir » que rien ne justifie. Derrière un faux besoin de régulation, sa chasse, défoulement brutal, est d’un autre temps. Avec une faible natalité, une grande mortalité des jeunes, un lourd tribut payé à la circulation routière, cet animal social, paisible et discret disparaît peu à peu. Des associations telles l’ASPAS, AVES demandent son changement de statut et l’abolition de la vénerie.
En Maine-et-Loire, quarante équipages de vénerie tuent en moyenne 15 blaireaux chacun par an. Opposons-nous à cette chasse près de nos élus, et en portant nos avis sur les enquêtes d’utilité publique diligentées par la préfecture chaque année en mai.

Merci à vous !

On marche sur des œufs

Sterne naine – LPO Anjou
Les sternes sont de retour sur nos grèves de Loire ! 
 
Ces oiseaux remarquables aiment nos latitudes pour se reproduire et élever leurs poussins. Mais ils sont très sensibles au dérangement et vulnérables au sol où ils nichent à même le sable…
 
Tous les ans, le Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine, l’État et la LPO Anjou travaillent ensemble pour protéger les sternes. 
 
Du 1er avril au 15 août, l’accès aux bancs de sable entourés d’eau, de Saumur à Montsoreau et de La Daguenière au Thoureil est interdit, tout comme l’accostage, le stationnement, la divagation d’animaux domestiques, le bivouac, le camping et les feux. 
 

Deux espèces de sternes sont présentes sur la Loire : la Sterne pierregarin et la Sterne naine. La Sterne pierregarin a le bec rouge, la Sterne naine, plus petite, a le bec jaune. Appelées parfois hirondelles de mer, en raison de leur vol, elles ont les mêmes couleurs que les mouettes : plumage blanc et cendré. La tête a une calotte noire.

Les fleuves occupés en période de nidification sont, en France, l’Allier et la Loire. Les sternes font partie des espèces emblématiques de la Loire : ces oiseaux migrateurs s’installent en colonies sur les bancs de sable et apprécient les gravières. Le département de Maine-et-Loire a une forte responsabilité quant à leur conservation justifiant ainsi la création du site Natura 2000 « vallée de la Loire des Ponts-de-Cé à Montsoreau ».

Des menaces naturelles pèsent sur les colonies : prédations animales, crues tardives, creusement du lit de la Loire qui fait disparaître les bancs de sable, menaces humaines : divagation d’animaux domestiques, activités sportives, débarquement sur les sites, accès aux bancs de sable reliés tardivement à la rive. Cette avifaune bénéficie d’une protection prioritaire dans les Pays de la Loire. Un arrêté préfectoral de protection de biotope s’applique du 1er avril au 15 août. L’information du public, usagers réguliers ou occasionnels, fait partie intégrante de la protection.

L’envol d’oiseaux sur un banc de sable est souvent perçu comme un spectacle agréable mais témoigne généralement d’oiseaux dérangés sur leur site de nidification.

Vidéos, un château qui agit pour la biodiversité !

Depuis février, la Maison de l’environnement de la Ville d’Angers innove en proposant des visites axées sur la biodiversité au château d’Angers. Celles-ci sont assurées par les guides de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), le château étant en effet labellisé Refuge LPO depuis dix ans.

D’une durée de deux heures, ces visites seront proposées tout au long de l’année. Entre février et décembre 2022, le château ouvre ses portes pour 10 visites inédites : visites de chantier mention « biodiversité », visites exploratoires autour des orchidées sauvages, des oiseaux nicheurs et des chauves-souris, ateliers de fabrication et d’entretien des nichoirs…

Le billet d’entrée au château donne accès aux visites guidées. Infos et inscriptions ICI.

Retour en vidéo sur ces 4 premières sorties ! 

Épisode nº 1

Le 15 février 2022, Théophile, animateur nature à la LPO Anjou, était au château d’Angers, avec la Maison de l’environnement, pour faire la première animation sur la biodiversité de ce monument.

Épisode nº 2

Le 17 février 2022, Théophile, animateur à la LPO Aniou, était au château d’Angers, avec la Maison de l’environnement pour donner des « explications bonus » pendant la sortie de découverte des travaux de restauration et de leur cohabitation avec la biodiversité.

Épisode nº 3

Des orchidées sauvages au château d’Angers ! Mardi 12 avril 2022, Théophile, animateur à la LPO Anjou était au cœur de ce Refuge LPO, avec la Maison de l’environnement, pour faire sa troisième animation sur la biodiversité de ce monument.

Retour en vidéo sur cette balade botanique à la découverte des orchidées qui a rassemblé une bonne quinzaine de personnes ! 

Épisode nº 4

Munies de loupes, de boîtes et de filets, une quinzaine de personnes sont parties le 19 avril 2022, à la recherche des petites bêtes qui arpentent le château d’Angers, Refuge LPO.

Retour en vidéo sur nos trouvailles et sur cette sortie que Théophile, animateur à la LPO, a eu le plaisir d’animer (sous le soleil) avec la Maison de l’environnement.

Suivis ornithologiques sur le site Natura 2000 : plaine de Douvy, Champagne de Méron et colline d’Antoigné

Ça y est, le printemps est arrivé et le suivi des oiseaux nicheurs de la ZPS de la Champagne de Méron commence !

Cette année, l’avifaune du site sera étudiée dans ses moindres détails grâce à une équipe revue et augmentée. Pour mener à bien cette mission, Sylvie Desgranges sera épaulée par Axelle Denis, nouvelle recrue de la LPO Anjou, et Alexis Genuy, de retour pour la saison de terrain 2022.

Au programme, le suivi des outardes canepetières (évidemment !), des œdicnèmes criards et des passereaux de plaine (points d’écoute), ainsi que la reprise du suivi de migration à Antoigné. Un travail complémentaire sur la disponibilité alimentaire sera également mis en œuvre avec l’étude des rhopalocères et des orthoptères, si riches en protéines qu’ils constituent le met favori des jeunes outardes !

Plusieurs temps forts ouverts aux bénévoles ponctueront ces missions de terrain et vous pouvez déjà prendre note des trois dates de suivis « flash » des outardes : 27 avril, 18 mai et 8 juin 2022. Nous nous retrouverons plus tard pour les suivis des rassemblements postnuptiaux des œdicnèmes et des outardes (bimensuel entre le 8 août et le 23 octobre) et enfin les suivis des oiseaux hivernants (bimensuel entre le 7 novembre et le 5 mars).

Pour découvrir les enjeux de ce site unique, deux sorties « grand public » sont également prévues. Le 1er mai : de 9 h à 16 h (prévoir un pique-nique) avec une matinée d’observations naturalistes suivie de la visite d’une ferme investie dans la conservation du patrimoine naturel. Le 28 septembre à partir de 14 h 30 à la ferme de l’Écotay.

Si vous souhaitez découvrir le site ou participer aux suivis naturalistes, réservez vos dates (attention elles peuvent changer en cas de mauvaise météo).

Au plaisir de vous croiser sur le terrain !

Contact et information : 02 41 67 18 18

Sylvie Desgranges : sylvie.desgranges@lpo.fr

Axelle Denis : axelle.denis@lpo.fr

Un panneau pour la biodiversité

Depuis le confinement de 2020, le carré de pelouse à côté de nos bureaux d’Angers n’est (presque) plus tondu. Mais pourquoi ?

La tonte compulsive des pelouses et le nettoyage maniaque des jardins sont dramatiques pour les insectes et les animaux qui vivent dans nos espaces verts.
Il faut arrêter de détruire des mètres carrés de ressources alimentaires, hydrologiques, et de niches écologiques pour la faune et la flore en plein écocide et en pleine crise climatique.

La (re)pousse des fleurs et des plantes en tous genres permet le retour d’insectes, les pollinisateurs qui vont butiner, mais aussi les auxiliaires, qui vont protéger les autres plantes des nuisibles !

Vous aussi, affichez fièrement vos zones non tondues en récupérant le panneau, gratuitement, au format PNG ou PDF sur simple demande à theophile.tusseau@lpo.fr