Les travaux qui avaient débuté en octobre pour construire une plateforme ornithologique sont finalisés. Cette plateforme en bois de cinq mètres de large et trois mètres de profondeur est installée sur le chemin du halage. Les promeneurs vont pouvoir découvrir la présence d’une faune ornithologique importante.
En effet, le lac de Maine est animée par une belle diversité d’espèces, notamment de nombreux hérons, cormorans, canards… Elle constitue un pôle d’attraction pour les ornithologues mais aussi pour les photographes et usagers du chemin de halage.
Dans un arrêt du 2 décembre 2022, la cour d’appel de Paris souligne que trois affiches de la campagne d’affichage de la FNC « Les chasseurs, premiers écologistes de France » constituent une contrefaçon de la charte graphique de la LPO, qui bénéficie d’un droit de propriété intellectuelle protégée.
À gauche, l’affiche de campagne de la FNC et à droite l’affiche de la LPO
Depuis plusieurs années, les responsables cynégétiques français mènent des campagnes de communication provocatrices, revendiquant l’excellence voire l’exclusivité dans le domaine de la protection de la nature. L’une d’entre elles avait consisté en 2018 à faire massivement placarder des affiches dans les lieux publics, la presse et les sites internet, en s’autoproclamant « les premiers écologistes de France ». Dans un premier temps, et suivant l’avis de l’autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) qui considérait que cette allégation n’était pas fondée sur des « éléments justificatifs objectifs et vérifiables », les chasseurs avaient été obligés par la régie publicitaire de la RATP d’apposer un point d’interrogation. Deuxième revers, ils avaient été condamnés pour parasitisme à l’égard de la LPO par un jugement du tribunal judiciaire de Paris en date du 12 février 2021.
La FNC, qui avait fait appel de ce jugement, subit aujourd’hui une seconde défaite judiciaire : plus encore que du simple parasitisme, la cour d’appel de Paris qualifie dans son arrêt du 2 décembre 2022 la campagne de la Fédération nationale des chasseurs de « contrefaçon ». Elle lui interdit désormais d’utiliser ou de reproduire les trois affiches concernées et la charte graphique de la LPO « sous quelque forme que ce soit et à quelque titre que ce soit » et ordonne leur retrait de leur site Internet.
La cour autorise la publication du dispositif de l’arrêt dans trois journaux professionnels au choix de la LPO et aux frais de la FNC, dans la limite de 10 000 € ; elle condamne enfin la FNC à verser, à la LPO, 10 000 € au titre de l’article 700 du code de procédure civile.
Pollution par le plomb, destruction d’espèces en mauvais état de conservation, combats contre la création d’espaces protégés, relâchés de gibiers d’élevage, destruction des petits prédateurs alliés de l’agriculture… Après un tel palmarès, les chasseurs voudraient faire croire qu’ils sont les premiers écologistes de France, qui plus est en plagiant la LPO. La justice vient de tourner la page de cette tartufferie.
À la veille de la Journée mondiale du climat et alors que débutera à Montréal la COP15 sur la diversité biologique, la LPO organise un colloque le mercredi 7 décembre 2022, en présence du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires Christophe Béchu, pour mettre en avant le lien entre le déclin du vivant et les dérèglements climatiques afin de rappeler que les deux urgences nécessitent une approche commune.
Stopper l’effondrement de la biodiversité et mettre fin aux bouleversements climatiques sont les deux défis environnementaux majeurs du xxie siècle. Or ces deux crises ont des causes anthropiques communes et leur résolution repose sur la mise en œuvre de solutions conjointes. Préservation des sols vivants, gestion raisonnée de l’eau, lutte contre l’artificialisation et revégétalisation constituent autant de facteurs d’atténuation climatique fondés sur des actions de protection de la nature. De la même façon, la sobriété énergétique, la limitation de la pollution lumineuse ou la réduction des émissions de CO2 ont des effets positifs sur la préservation des écosystèmes naturels.
En réunissant politiques, scientifiques, collectivités et entreprises, le colloque « biodiversité de proximité et climat : une crise globale, des solutions locales », organisé le 7 décembre 2022 par la LPO à l’Académie du climat (Paris 4e), entend mettre en lumière cette interdépendance, en insistant sur la nécessaire implication citoyenne à travers la multiplication d’initiatives locales concrètes.
Mobilisation de proximité
Dans le cadre du projet LIFE Natur’Adapt financé par l’Union européenne, Réserves naturelles de France (RNF), Tela Botanica et la LPO ont par exemple développé un MOOC visant à donner au grand public des clés pour comprendre la nécessité et la possibilité d’agir à son échelle afin d’aider la nature à faire face aux changements climatiques. Premier réseau de jardins écologiques en France, le programme Refuges LPO y est présenté comme l’un des moyens d’action accessible à tous les acteurs de la société.
Suite à un partenariat avec la plateforme participative make.org, la LPO a également lancé en 2022 le projet « Plus de nature dans mon quartier » qui ambitionne de reverdir les zones urbaines les plus défavorisées avec l’implication de leurs habitants. Par ailleurs, depuis 2018, le programme « Des Terres et des Ailes » accompagne déjà les agriculteurs dans la mise en œuvre d’aménagements favorisant le retour de la faune sauvage sur leurs exploitations.
Cliquez ici pour consulter le programme du colloque
Climat et biodiversité sont indissociables, il est illusoire de prétendre sauver l’un sans tenir compte de l’autre. L’urgence impose aujourd’hui que chacun agisse à son échelle et selon ses propres capacités, mais sans plus attendre.
La plus haute juridiction administrative française vient d’annuler pour la quatrième année consécutive les arrêtés ministériels autorisant les pratiques moyenâgeuses de piégeage d’oiseaux sauvages, dont la LPO demande l’abolition définitive.
Par des décisions en date du 23 novembre 2022, le Conseil d’État vient d’annuler définitivement les arrêtés ministériels du 12 octobre 2021 qui avaient autorisé pour la saison 2021-2022 la capture létale de 106 000 alouettes, 5 800 grives et merles et 1 230 pluviers et vanneaux à l’aide de pantes (filets) et de matoles (cages tombantes) dans 5 départements du Sud-Ouest, et de tenderies (filets et lacets) dans le département des Ardennes. Suite à un recours en référé de la LPO et de One Voice, ces arrêtés avaient déjà été suspendus en urgence le 25 octobre 2021.
Les arrêtés permettant ces pratiques litigieuses ont donc désormais été suspendus puis annulés par le Conseil d’État pour les saisons 2018/2019, 2019/2020, 2020/2021 et 2021/2022.
Le 2 août dernier, le ministre Christophe Béchu s’était engagé devant l’Assemblée nationale à attendre ce jugement avant de reprendre, ou non, des arrêtés pour reconduire ces mêmes pratiques litigieuses pour la saison 2022-2023. Ce qu’il ne fit pas, signant de nouveaux arrêtés le 4 octobre 2022, aussitôt attaqués par la LPO et One Voice qui obtinrent leur suspension le 21 octobre.
Comme à son habitude, l’État a pris les arrêtés la veille de leur application afin de permettre aux chasseurs de piéger le temps que les jugements, qu’il savait par avance défavorables, ne soient rendus. Ce « cynisme étatique », au profit de quelques milliers de chasseurs et au détriment de la biodiversité, mine la confiance dans les institutions.
La France fait en outre l’objet d’une procédure d’infraction de la part de la Commission européenne depuis 2019 pour non-respect de la directive Oiseaux concernant le piégeage traditionnel. Elle a été rappelée à l’ordre d’abord par une mise en demeure, puis par un avis motivé, dernière étape avant poursuite devant la Cour de justice de l’Union européenne.
Allain Bougrain Dubourg, président de la LPO, en appelle à la Première ministre en charge de la planification écologique pour passer enfin des discours aux actes. « S’acharner sur des espèces en déclin comme l’alouette des champs ou le vanneau huppé n’est pas digne d’un pays qui ambitionne d’être un modèle de protection de la biodiversité au niveau mondial alors qu’il n’arrive même pas à respecter la directive Oiseaux, adoptée par la France il y a trente ans. »
La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), association locale Anjou œuvre depuis 30 ans pour la protection de la biodiversité, et notamment pour les oiseaux des plaines saumuroises. Cette étude s’inscrit dans le cadre des suivis écologiques du site Natura 2000 de la Champagne de Méron. Les principaux enjeux concernent la conservation de l’avifaune sensible dans un contexte agricole, avec entre autres l’Outarde canepetière, l’Œdicnème criard, les busards et les passereaux de plaine.
Missions :
La période du stage est centrée sur la période de reproduction des espèces. Le travail du stagiaire consiste principalement à :
Réaliser les études de l’avifaune de plaine sur la base de protocoles standardisés et en lien avec les bénévoles locaux : points d’écoute, suivis hebdomadaires, comptages concertés, etc. ;
Participer au suivi de l’habitat et à l’approfondissement des connaissances locales sur d’autres groupes d’espèces (faune et/ou flore) ;
Réaliser des cartographies (QGis) et analyses pour évaluer la répartition des espèces, la qualité des habitats, les différents facteurs d’influence et leurs évolutions respectives ;
Participer aux réflexions vis-à-vis de la conservation du site ;
Participer aux actions de sensibilisation auprès des acteurs locaux et du grand public ;
Réaliser un rapport d’étude.
Déroulement du stage :
Durée de 4 à 6 mois, comprenant la période de mi-mars à mi-juillet.
Indemnités légales de stage (selon la réglementation en vigueur) + frais kilométriques pris en charge.
Stage à temps plein, bureau basé à Saumur (49), terrain réalisé à Montreuil-Bellay (49) et Épieds (49).
Profil recherché :
Licence pro, Master I ou II : biologie de la conservation, écologie des populations ou équivalent.
Connaissances naturalistes :
Connaissance et expérience indispensables en ornithologie ;
Problématique : La LPO Anjou réalise des suivis d’espèces d’intérêt communautaire et patrimoniales dans le site Natura 2000 « Vallée de la Loire des Ponts-de-Cé à Montsoreau ». Elle contribue à leur préservation, en coopération avec les autres acteurs locaux agissant pour la conservation de la biodiversité au sein du site Natura 2000, du département et de la région. La LPO Anjou œuvre en particulier depuis de nombreuses années à la préservation de l’avifaune patrimoniale, nicheuse notamment sur le site Natura 2000 de la « Vallée de la Loire des Ponts-de-Cé à Montsoreau » (Sternes pierregarin et naine, Mouettes mélanocéphale et rieuse et Goélands leucophée, marin, Œdicnème criard, Petit Gravelot…). Les sternes sont sans nul doute les espèces les plus emblématiques des grèves de Loire. Elles sont considérées comme les plus sensibles au dérangement et de ce fait, menacées. Chaque année, de nombreux échecs sont constatés, liés pour la plupart aux dérangements humains.
Missions détaillées :
Le/la stagiaire aura pour missions, en lien avec le chargé de missions, de :
Cartographier et dénombrer l’ensemble des colonies de sternes et autres Laridés nichant sur la Loire ;
Analyser des données et comparer avec les suivis antérieurs ;
Participer à la protection des colonies (mise en place de panneaux en canoë) ;
Surveiller les principales colonies et quantifier/qualifier le dérangement ;
Sensibiliser des usagers de la Loire : pêcheurs, promeneurs, sportifs… ;
Identifier, cartographier et dénombrer l’avifaune patrimoniale du site (colonies d’Hirondelles de rivage, héronnières, autres espèces d’intérêt patrimonial…) ;
Inventorier et cartographier les autres taxons d’intérêt patrimonial (oiseaux, odonates, mammifères…) ;
Participer aux différents suivis en lien avec les enjeux du site (Loutre et Castor…)
Déroulement du stage :
Ce travail se déroulera sur une période de 3 à 4 mois minimum sur la période avril/fin juillet (durée incompressible afin de couvrir la totalité de la période de reproduction).
Profil :
Licence professionnelle ou Master I : écologie, gestion des zones humides… ;
Goût prononcé pour le terrain ; grande capacité d’autonomie et rigueur sont les principales qualités souhaitées (quelques soirées d’inventaires sont à envisager, de même que certains week-ends)) ;
Très bonnes connaissances ornithologiques : expérience dans le domaine des inventaires souhaitée (point d’écoute, détermination et suivis espèces Laridés notamment autres espèces appréciées : limicoles…) ;
Connaissances des habitats et du fonctionnement des écosystèmes ;
Maîtrise des outils informatiques (bureautique, logiciel de cartographie : QGIS) ;
Permis de conduire et véhicule personnel indispensables.
Moyens mis à disposition du stagiaire :
Matériel optique : jumelles et longue-vue
Cartographique (Cartes IGN)
Indemnités de stage (selon barème en vigueur), frais kilométriques pris en charge.
Modalités de candidature :
CV et lettre de motivation à adresser avant le 4 décembre 2022 à : Damien ROCHIER Jardin des Plantes, place de Récollets 49400 SAUMUR Tel : 02 41 67 18 18 ou 06 33 74 75 79 e-mail : damien.rochier@lpo.fr
Le projet de loi relatif à l’accélération de la production d’énergies renouvelables sera étudié à l’Assemblée nationale en commission à partir du lundi 21 novembre puis débattu dans l’hémicycle en décembre. Malgré quelques avancées comme le renforcement de l’obligation d’équipement des toitures et parkings en panneaux photovoltaïques, en l’état le texte rate l’objectif qu’il s’était fixé d’accélérer le déploiement des énergies renouvelables tout en garantissant la protection la biodiversité et le dialogue environnemental.
Vendredi 4 novembre, les sénateurs ont approuvé le projet de loi relatif à l’accélération de la production d’énergies renouvelables, intégrant au passage un certain nombre de régressions environnementales au nom de l’urgence à agir. La LPO regrette la dégradation du texte lors de son examen par le Sénat et a suggéré une série de propositions d’amendements aux députés afin de corriger le tir.
La LPO dénonce d’abord une provocation inutile des sénateurs : la limitation du droit de recours par l’instauration de dommages et intérêts spécifiques que les bénéficiaires des autorisations attaquées pourront demander lorsqu’ils considéreront que les recours déposés par les associations environnementales leur sont préjudiciables. C’est inacceptable parce que non démocratique !
Par ailleurs, la possibilité de relèvement des seuils à partir desquels les projets d’énergies renouvelables sont soumis à évaluation environnementale, la reconnaissance automatique de leur intérêt public majeur (ouvrant donc la possibilité de destruction d’espèces protégées), ou encore les dérogations offertes à certains projets hydroélectriques ayant des incidences sur les continuités écologiques des cours d’eau constituent de graves régressions du droit de l’environnement. La LPO demande qu’aucun projet aujourd’hui soumis à évaluation environnementale ne puisse en être exempté et qu’aucune dérogation susceptible d’augmenter l’impact de ces installations sur l’environnement ne soit accordée.
De plus, il est inadmissible que l’artificialisation des sols ou la consommation d’espaces naturels, agricoles ou forestiers causées par les gros projets ne soient pas comptabilisées dans les objectifs de Zéro Artificialisation Nette sur les territoires, au motif qu’il s’agirait de projets nationaux.
Enfin, la réduction à la portion congrue des consultations du public, loin d’apaiser les débats et d’améliorer l’acceptation locale, pourrait au contraire attiser les tensions et encourager les oppositions les plus radicales sans accélérer le développement des projets, dont la complexification des procédures d’autorisation risque d’augmenter l’insécurité juridique.
Comme le soulignent les experts du GIEC et de l’IPBES, climat et biodiversité sont indissociables. Il est impensable de vouloir traiter la question climatique en méprisant la biodiversité. Il appartient désormais aux députés de réconcilier transitions écologique et énergétique avec une meilleure prise en compte de la biodiversité dans les procédures relatives au développement des énergies renouvelables.
Le manque de sites de nidification naturels peut être un obstacle à la reproduction des oiseaux nicheurs de nos jardins. Il est possible de leur donner un petit coup de pouce en équipant son jardin, son balcon, sa terrasse ou sa cour de nichoirs.
Saviez-vous que les nichoirs doivent être installés dès le mois de novembre, et non au printemps ? En effet, certains oiseaux comme les mésanges recherchent très tôt un lieu de reproduction. D’autres, comme le Troglodyte mignon, vont s’y abriter en hiver. Cette période permet également un temps d’adaptation, augmentant ainsi les chances que les nichoirs soient occupés par une future nichée.
Les nichoirs type « boîte aux lettres » peuvent être installés sur un tronc d’arbre tandis que les nichoirs semi-ouverts peuvent être fixés à un mur.
Quelle orientation ?
Nous conseillons d’éviter les vents dominants d’ouest et de placer le nichoir pour que le trou d’envol soit en direction du sud ou du sud-est.
Quelle hauteur ?
Les nichoirs sont à fixer à une hauteur comprise entre 2 et 5 mètres au-dessus du sol.
Comment l’attacher ?
Ne clouez pas le nichoir directement sur l’arbre (sauf avec des clous en aluminium). Vous pouvez utiliser du fil de fer et entourer le tronc en intercalant des petits morceaux de bois pour protéger l’arbre.
Peut-on poser plusieurs nichoirs sur un terrain ?
Oui, à condition qu’ils soient destinés à des espèces différentes. Deux nichoirs destinés à une même espèce doivent en revanche être éloignés d’au moins 30 mètres (limites de territoires).
Comment entretenir le nichoir ?
Chaque année, il est nécessaire de nettoyer les nichoirs. Les passereaux construisent tous les ans un nouveau nid et ne réutilisent pas l’ancien. Or l’ajout de matériaux rehausse la hauteur du nid, rapprochant dangereusement les oisillons du trou d’envol. En outre, le nettoyage prévient les risques de maladies et permet de vérifier le bon état de votre nichoir.
En premier lieu, assurez-vous que le nichoir est vide. En l’absence des oiseaux, il peut être occupé par d’autres animaux (chauves-souris, insectes…).
Ensuite, videz le nichoir de tous ses matériaux et brossez l’intérieur avec une brosse métallique. Si nécessaire, vous pouvez appliquer de l’huile de lin pour assurer une bonne étanchéité et la préservation du bois.
Vous désirez en faire plus pour les oiseaux ? Rejoignez le premier réseau de jardins écologiques de France en faveur de la biodiversité de proximité en créant votre Refuge LPO et bénéficiez de conseils d’aménagements pour inviter la biodiversité dans votre jardin ou sur votre balcon. Je deviens Refuge LPO.
L’Anjou est un territoire avec de très forts enjeux liés aux chauves-souris (concentration remarquable de colonies en souterrain et en bâti). Depuis 2008, le plan national d’actions Chiroptères a permis le lancement de nombreuses actions, tant du point de vue de la conservation de ces espèces menacées que vis-à-vis de l’amélioration des connaissances ou de l’implication des bénévoles. Aujourd’hui, il est nécessaire de maintenir ces actions. Ainsi, tout au long de l’année, des sollicitations nous parviennent qui nécessitent une mobilisation. Par ailleurs, l’association essaie d’impliquer le plus possible les bénévoles aux actions engagées, ainsi que les propriétaires de gîtes à chauves-souris, afin de conforter leur protection. Basé à Angers, vous participerez donc sur l’ensemble du département de Maine-et-Loire à consolider la dynamique initiée et à assurer son maintien pour les années à venir.
Missions :
Épaulé(e) par le(s) chargé(e)s de mission et les référent(e)s bénévoles, le ou la volontaire aura pour missions de participer :
Au développement et à l’accompagnement des actions bénévoles liées aux chauves-souris :
SOS chauves-souris ;
Réseau de propriétaires assurant eux-mêmes le comptage de leur colonie ;
Suivis et comptages des sites ;
Aide à la préservation des sites ;
Organisation et participation à des prospections ciblées ;
Mise en place d’un réseau d’échanges entre propriétaires de gîtes à chauves-souris et l’association.
A la création et l’actualisation des outils :
Référents du réseau de médiation « SOS chauves-souris » ;
Annuaire des colonies connues ;
Actions de communications diverses (lettres d’information, prospectus, événements…).
Vous serez amené(e) notamment à :
Participer à la sauvegarde d’espèces menacées ;
Être en contact avec des réseaux de bénévoles ;
Être en immersion dans le monde associatif ;
Faire de la médiation auprès de propriétaires de sites (particuliers, collectivités).
Modalités
Durée : 10 mois – 35 heures hebdomadaires. Activités possibles le week-end et les jours fériés. Commencement souhaité de la mission de VSC : mi-janvier 2023. Conditions de travail : contrats de service civique (www.service-civique.gouv.fr), il faut être âgé(e) de 18 à 25 ans. Indemnités forfaitaires versées par l’Agence des services civiques et complément versé par l’association. Lieu de travail : siège social (Angers) et couverture de tout le département (49). Permis B nécessaire.
Merci d’adresser votre candidature avant le 30 novembre 2022 (CV et lettre de motivation au format PDF, nommé avec vos nom et prénom) par courrier électronique aux 2 adresses suivantes : camille.gaudin@lpo.fr / benjamin.meme-lafond@lpo.fr
Avec ses 1 600 adhérents, une équipe de 25 salariées et salariés, aidée de 6 volontaires en service civique et 4 stagiaires, la LPO Anjou agit depuis près de 30 ans sur l’ensemble du département de Maine-et-Loire pour la conservation des espèces et des milieux et pour la sensibilisation de tous les publics.
Propriétaire ou gestionnaire de plus de 500 hectares au sein des sites Natura 2000 du département, actrice du déploiement des MAEc et animatrice d’un réseau de fermes partenaires, notre association souhaite renforcer ses actions sur l’ensemble des espaces agricoles.
Avec l’esprit militant qui vous anime, vous serez référente ou référent du sujet et coordonnerez la dynamique bénévole du projet Paysans de Nature déployé par l’association.
Missions et activités principales
La veille sur l’actualité « agriculture et biodiversité » notamment la PAC ;
Le soutien des chargés de missions concernant :
les PNA d’espèces des milieux agricoles (plantes messicoles, Râle des genêts, Outarde canepetière, chiroptères…) ;
la préparation et la mise en œuvre des PAEC territoriaux ;
La gestion des propriétés agricoles de la LPO (acquisitions, bail rural environnemental, conventions de gestion…) ;
L’animation du réseau de fermes partenaires ;
La coordination du réseau de bénévoles pour la réalisation d’actions de :
diagnostics d’exploitations ;
plantations de haies et autres travaux ou aménagements en faveur de la biodiversité ;
Le lien avec les organismes professionnels agricoles partenaires ;
Des interventions de formation à destination des agriculteurs ou futurs agriculteurs (MFR, lycées agricoles…) ;
Le lien avec le réseau agriculture de la LPO France.
Vous pourrez également intervenir dans l’accompagnement de collectivités désireuses de favoriser la biodiversité au sein leur foncier agricole (acquisitions, BRE, conventions de gestion…).
Compétences requises
De formation supérieure en agriculture et/ou en environnement, vous disposez des compétences suivantes :
Connaissances :
Des politiques de l’État et des collectivités en matière d’environnement, et plus particulièrement d’agro-écologie ;
Du monde agricole et de ses acteurs (Terres de Liens, CIVAM, chambres d’agriculture…) ;
De la flore des milieux agricoles (prairies et cultures) ;
De la fonctionnalité des sols.
Savoir-faire :
Animation et mobilisation d’un réseau bénévole ;
Montage et gestion de projets ;
Maîtrise des outils bureautiques et du SIG (Qgis) ;
Techniques de communication (expression, négociation) ;
Veille documentaire ;
Création et suivi de partenariats.
Capacités :
Convictions relatives à l’objet social de la LPO ;
Relationnelles (écoute, goût du contact, ouverture aux autres) ;
Prise de parole en public ;
Adaptabilité et pragmatisme ;
Réflexion prospective.
Conditions d’exercice de la fonction
Contrat à durée indéterminée à temps plein (base 39 h et attribution de 24 jours de RTT) ;
Travail possible en soirée ou le week-end ;
Poste basé à Angers ;
Rémunération selon compétences et expérience (CCN ECLAT – Classification : Groupe E – coefficient selon expérience et ancienneté dans la branche) ;
Mutuelle de groupe et remboursement des frais de transport en commun à 50 % ;
Mise à disposition d’un ordinateur portable et d’un téléphone (forfait 4G).
Le poste proposé ne comporte pas de fonction de management de salarié mais l’encadrement de stagiaires et volontaires en service civique. Selon ses compétences, le ou la gestionnaire coordonnera l’intervention de collègues spécialistes (groupes taxonomiques, chantiers, animations, administration…).
Le poste impose des déplacements réguliers sur l’ensemble du département de Maine-et-Loire. Le permis B est donc requis. L’association possède des véhicules de service, mais en cas d’indisponibilité, un véhicule personnel est indispensable.
Candidature
Lettre de motivation et CV à adresser :
par courrier à l’attention de : Mme la présidente de la LPO Anjou 35, rue de la Barre, 49000 Angers.
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