Avis de recherche : Œdicnème criard ! Participez au lancement du programme national en Anjou

Une espèce en déclin : l’Œdicnème criard Burhinus oedicnemus est une espèce à forte valeur patrimoniale, emblématique des paysages agricoles français. Nichant au sol dans les milieux de plaine, ses nichées sont, entre autres menaces, particulièrement vulnérables aux travaux agricoles.

Œdicnème criard, © Philippe Siriot.

De récentes études montrent un déclin important des effectifs à l’échelle locale et suggèrent que les paramètres démographiques et reproducteurs de l’espèce sont fortement affectés par les modifications du système agricole (Gaget et al. 2018). 

Tendances évolutives des paramètres démographiques de l’Œdicnème criard sur la zone Atelier (Gaget et al.).

Une mobilisation nationale

Accueillant 25 % de la population européenne, la France a une grande responsabilité pour la conservation de l’espèce. Malgré le caractère alarmant de ces résultats et leur cohérence vis-à-vis du déclin des oiseaux des milieux agricoles, les paramètres démographiques de l’Œdicnème criard restent largement inconnus, un frein majeur pour sa conservation.

C’est pourquoi le Programme national se propose de coordonner une campagne de suivis standardisés à large échelle tout en assurant la mise en œuvre de mesures de protection des nichées.

Une déclinaison angevine

Avec 10 % de la population nationale en Maine-et-Loire, la LPO Anjou propose de prendre en main cet enjeu majeur en développant le projet à l’échelle départementale. Dès cette année, une première levée de fonds permet de tester la mise en œuvre des protocoles sur quelques zones témoins et d’amorcer un travail de communication avec les agriculteurs pour protéger les nichées. Parallèlement, l’analyse des données participatives permettra de cibler les périmètres prioritaires pour les actions à venir.

Pour mémoire :

Indices de nidification de l’Œdicnème criard par mailles en Maine-et-Loire en 2022,
www.faune-anjou.org.

Nidification probable et certaine de l’Œdicnème criard en Maine-et-Loire en 2022,
www.faune-anjou.org.

Saisissez vos données !

Nous invitons tous les naturalistes à rechercher les œdicnèmes et à saisir leurs données avec un maximum de détails !

  • Dès le mois d’avril et jusqu’à mi-juillet ;
  • Prospecter les terres nues, prairies sèches, friches, gravières… ;
  • Moins précis mais plus facile : les points d’écoute crépusculaires ;
  • Maximiser les détails : codes atlas, données nulles, conditions d’observation, nature du couvert…
  • Attention espèce discrète : donnée nulle réservée aux parcelles finement scannées à la longue-vue.
Œdicnème criard,
© Alain Fossé.

Contact : Axelle Denis | 06 44 90 53 99 | axelle.denis@lpo.fr

Pour plus d’informations :

https://www.oedicneme-criard.ovh/

https://uploads.strikinglycdn.com/files/d225b262-75df-4a2d-91f1-54dec709b230/Gaget_et_al-2018-Ibis.pdf

https://www.oiseaux.net/oiseaux/oedicneme.criard.html

Top à la nouvelle saison 2023 « Sternes et Avifaune de Loire » !

© Franck Malinge – Sterne pierregarin

Les premières observations de Sternes pierregarins dans le département lancent le début de la nouvelle saison de suivi des Laridés nicheurs sur le site Natura 2000 « Vallée de la Loire des Ponts-de-Cé à Montsoreau et Vallée du Thouet », avec notamment les premiers gros rassemblements au lac de Maine à Angers, où plus de 180 individus ont pu être observés ces derniers jours. Les premières parades ont également été observées sur la Loire, non loin de l’Île de Mézangeon ou du côté de Montsoreau !  Les Sternes naines ne devraient plus trop tarder.

Cette année, c’est Armand Leroi, stagiaire en Master 2e année à l’université de Montpellier qui rejoint l’équipe pour 5 mois afin de participer à l’étude des colonies et participer aux diverses missions en lien avec le site (suivis des Laridés, mammifères semi-aquatiques et autres avifaune patrimoniale, panneautage des colonies, etc). 

Avec une année 2022 compliquée pour les Laridés et notamment les sternes (étiage important et prolongé, crue tardive), nous espérons obtenir de meilleurs résultats cette année !…

… Si la grippe aviaire ne vient pas elle aussi s’en mêler ! Ce début d’année est, en effet, marqué par de nouveaux cas confirmés de grippe aviaire sur des Mouettes rieuses à Saumur et ses alentours. Il s’agit de la souche H5 qui circule déjà depuis l’automne 2021. Des dégâts plus ou moins importants pourraient donc être observés sur les colonies reproductrices si le risque épidémiologique augmente. À surveiller donc, mais attention, « on ne touche qu’avec les yeux » !

Si vous trouvez un ou plusieurs oiseaux morts, il ne faut surtout pas toucher aux cadavres. S’il y a plus de 3 oiseaux morts, contactez au choix:

Ces 2 organismes pourront vous indiquer la marche à suivre et ainsi assurer la surveillance épidémiologique. 

Enfin, si l’oiseau est vivant, mais en mauvaise santé, évitez aussi de le toucher ou de le ramasser.  Avec les récents cas avérés en Loire (Saumur, La Daguenière, Angers), certains centres de soins ne sont plus en mesure d’accueillir ces oiseaux (en particulier les Laridés, cygnes, canards, etc). 

© Louis-Marie Préau – Petits Gravelots.

Dans l’actualité également, le lancement du suivi Flash Limicoles En Migration sur la Loire : « J’peux pas, j’ai FLEM en Loire » ! 

Rendez-vous les samedis matin : 15 avril, 6 mai, 29 juillet, 26 août et 16 septembre ! 

Si vous souhaitez participer, réservez vos dates et contactez-nous. Votre présence nous aidera grandement dans la réussite de cette petite action expérimentale.

À très bientôt !

Contacts et informations : 02 41 67 18 18

Damien Rochier : damien.rochier@lpo.fr

Armand Leroi : anjou.loire@lpo.fr

Atlas des mammifères de Maine-et-Loire

Cet atlas, tant attendu par la communauté naturaliste est enfin paru ! Cet atlas est issu d’un travail multipartenarial piloté par l’association des Naturalistes angevins, en lien étroit avec la LPO Anjou, le CPIE Loire Anjou et le groupe Chiroptères des Pays de la Loire.

Il est le fruit de dix années de prospections conduites entre 2008 et 2018 et valorise près de 88 600 données collectées par 1 075 observateurs. 63 espèces de mammifères sont connues dans le département fin 2018. Cet atlas permet de valoriser le travail permanent des naturalistes, qui n’ont de cesse de noter leurs observations et de les transmettre. Il vient également récompenser les efforts engagés par l’équipe de bénévoles, mobilisée pour mener ce projet à son terme.

Vous pouvez vous le procurer dans nos locaux à Angers ou Saumur pendant nos horaires d’ouvertures !

Le prix de vente est à 29 € : soit en espèces, soit par chèque à l’ordre de « Les Naturalistes angevins ».

Chantier gîte à chauves-souris !

Vendredi 7 avril, une petite équipe de la LPO Anjou composée de Camille et Nina, chargées de mission et d’études chiroptères, Jahli, volontaire en service civique chiroptères et Gilles, bénévole bricoleur et motivé, s’est affairée dans le grenier d’une maison de Saint-Aubin-de-Luigné, pour y poser… des rideaux !

Non, il ne s’agit pas d’un poisson d’avril en retard, mais bien d’un vrai chantier réalisé pour aménager le grenier utilisé comme gîte de mise-bas par une colonie de Murins à oreilles échancrées et de Grands Rhinolophes. Au total, plus de 1 300 femelles y sont comptées chaque été, soit l’une des plus impressionnantes colonies du département et de la région !

Accompagnement des propriétaires par la LPO Anjou

Les propriétaires, qui souhaitent aménager un espace à proximité du grenier occupé par les chauves-souris, ont fait part de leur projet aux salariés de la LPO Anjou qui les accompagnent dans la cohabitation avec leurs petites locataires, pour savoir comment procéder au mieux pour ne pas les déranger. Fruit d’une réflexion commune entre la LPO Anjou et les propriétaires, un cloisonnement va être expérimenté pour séparer la partie dédiée aux chauves-souris de la partie destinée à l’usage des propriétaires afin de garantir la tranquillité de tous.

Comment procède-t-on ?

Les chauves-souris étant des espèces protégées et sensibles aux modifications de leur habitat, pas question de procéder n’importe comment ! Le cloisonnement va donc être testé cette année de façon provisoire à l’aide de grands pans de tissu pour observer la réaction de la colonie face à cette nouvelle configuration. Si les chauves-souris réagissent bien à ce nouvel aménagement, le cloisonnement définitif en dur pourra être mis en place cet hiver, pendant l’absence des chauves-souris qui seront alors profondément endormies dans les souterrains.

Un bel exemple de cohabitation entre vivants humains et non humains !

Retour en images du chantier

Suivi du Courlis cendré dans les Basses Vallées Angevines

Mais pourquoi un suivi ?

Vous n’êtes pas sans savoir que la clé pour la conservation des espèces, c’est l’information. C’est pour cela que de nombreux amphibiens, oiseaux ou même insectes font l’objet de suivis spécifiques, permettant de faire un état des lieux des populations courantes. Dans le cas du Courlis cendré, il s’agit d’une espèce qui, comme beaucoup d’autres, est en forte régression au niveau mondial comme national. C’est pour cela qu’il est plus qu’important de connaître les effectifs locaux afin de préserver au maximum ses habitats de prédilection.

Comment se passe le suivi du Courlis cendré ?

Dans les Basses Vallées et ses prairies humides, cet oiseau reconnaissable à son bec légèrement arqué vers le bas fait l’objet d’un suivi depuis plusieurs années. En l’espace d’un mois, entre fin mars et début avril, deux passages sont planifiés dans les BVA, allant des prairies de la Baumette jusqu’à celles avoisinant Étriché. Une vingtaine de points d’écoute et d’observation sont définis et le protocole en vigueur demande à rester 20 minutes sur chacun de ces points, chaque Courlis observé ou entendu étant soigneusement pointé.

Les chiffres

Les derniers chiffres de 2021 et 2022 font état d’une dizaine de couples nicheurs dans toutes les BVA. Le suivi de cette année vient tout juste de commencer et se poursuivra jusqu’en juin (hors protocole donc). Espérons que la pêche soit bonne et que les populations actuelles et locales se maintiennent, voire, qui sait, augmentent légèrement !

Présumés coupables ? laissons-les vivre !

Présumés coupables, laissons-les vivre !

Cher ami, chère amie,

Alors que la saison de chasse s’est terminée le 28 février, des centaines de milliers d’oiseaux (corbeaux, geais, corneilles, pies, étourneaux) et de mammifères sauvages (renards, belettes, martres, fouines) continuent d’être légalement tués pour une seule et unique raison : ils sont considérés — à tort — néfastes pour les activités humaines.

À quelques mois du renouvellement de l’arrêté ministériel triennal fixant la liste officielle de ces espèces indésirables à abattre, dites « espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (ESOD) », la LPO a décidé de se mobiliser pour elles en 2023.

Vous pouvez agir !

Votre mission ? Être les ambassadeurs, les défenseurs de ces espèces présumées coupables à travers plusieurs actions que la LPO vous propose dans les prochaines semaines, avec, en point d’orgue, une grande mobilisation pour la consultation publique du mois de mai.

Étape 1 : je m’informe et je partage avec mes proches

Action 1 : je participe à la webconférence de lancement le mercredi 29 mars à 18 h (1 h), en présence d’Allain Bougrain Dubourg et des experts de la LPO.

Action 2 : je partage mes connaissances sur ces espèces présumées coupables et je les relaye auprès de mon entourage, de mes contacts, sur les réseaux sociaux.
Découvrez notre websérie, les fiches techniques, argumentaires, visuels, etc.

Action 3 : je lis aux enfants, et je partage avec des enseignants, des livres et histoires sur ces espèces pour nous aider à les réhabiliter et à lutter contre les fausses croyances.
La LPO vous propose par exemple un conte en ligne Maître Renard le mal-aimé.

Rendez-vous prochainement pour de nouvelles informations.

Merci de votre soutien et de votre mobilisation !

Formation au protocole Vigie-Chiro

Murin à oreilles échancrées © Louis-Marie Préau

La LPO Pays de la Loire souhaite développer dans les années à venir des inventaires biodiversité sur les fermes volontaires de nos réseaux de paysans locaux, pour avoir un suivi dans le temps de certains taxons. Pour cela il s’agit de présenter aux bénévoles et paysans intéressés 4 protocoles pour inventorier les chauves-souris, les reptiles, les amphibiens et les oiseaux.

L’année dernière, plusieurs formations ont déjà eu lieu auprès de bénévoles volontaires. Cette année, nous proposons de former les personnes qui n’auraient pas pu y participer, ou qui découvrent tout simplement ce dispositif et qui souhaitent s’engager à moyen ou long terme dans ces protocoles d’inventaire.

Pour l’année 2023, nous reconduisons une formation au protocole Vigie-Chiro, consacré aux chauves-souris.

Elle aura lieu le jeudi 20 avril sur l’ensemble de la journée (9 h 30-17 h) sur la ferme du GAEC Bellis Perennis, à Chemillé-en-Anjou (la localisation exacte sera envoyée aux participants avant la formation).

Elle se déroulera en plusieurs parties, avec notamment une présentation du protocole en salle en début de matinée et un rappel sur les chauves-souris, ainsi qu’une partie en extérieur l’après-midi avec démonstration de la pose et du paramétrage des enregistreurs passifs, ainsi que de l’export des données sur la plateforme en ligne.

Ce protocole étant un peu plus « technique » que les autres, notamment d’un point de vue informatique (rassurez-vous, tout sera détaillé pendant la formation et cela reste accessible), il est tout de même important de préciser qu’il vaut mieux maîtriser les fonctions suivantes : utilisation et navigation sur Google Maps, compression de fichiers informatiques, téléversement de fichiers… Mais ce sera l’occasion avec ce protocole de voir s’ouvrir à vous une autre partie du monde des chauves-souris, qui repose, entre autres choses, sur la technologie (mais pas que, heureusement 😀) !

Plusieurs logiciels seront à installer dans le cadre du protocole, les liens vers les sites de téléchargement (les logiciels sont gratuits et accessibles à tous) seront envoyés quelques jours avant la formation aux personnes inscrites.

Si vous souhaitez participer, veuillez nous l’indiquer par retour de mail, en mettant mon collègue Simon Coutand (simon.coutand@lpo.fr) en copie.

Pour des raisons d’espace, le nombre de participants sera limité à 10 personnes ; toutes nos excuses par avance auprès des personnes qui auraient voulu s’inscrire si le nombre de places est atteint au moment de leur inscription.

Au plaisir de vous rencontrer,

Camille Gaudin
Chargée de mission Chiroptères

Champagne de Méron : lancement de la saison 2023 !

Alors que les premières Outardes canepetières arrivent, l’équipe saumuroise est dans les starting-blocks pour la reprise des suivis ornithologiques sur la ZPS de la Champagne de Méron ! Avec des résultats encourageants lors des comptages de rassemblements postnuptiaux l’année dernière, nous espérons qu’elles seront nombreuses à venir se reproduire sur le site en 2023. Cette année, Axelle Denis et Alexis Genuy seront épaulés par Simon Pizzamiglio, stagiaire de l’université de Caen, qui s’apprête à rejoindre l’équipe pour 6 mois afin de participer à l’étude et à la protection de cette espèce emblématique.

Outarde canepetière à la Champagne de Méron
Outarde canepetière © Alexis Genuy

Mais l’Outarde n’est pas la seule espèce dans le viseur des ornithologues qui étudient tout le cortège des oiseaux de plaine, ainsi que l’entomofaune représentative de la qualité des ressources alimentaires. Du nouveau pour cette année : l’engagement de la LPO Anjou dans le programme national Œdicnème criard ! Au programme : un effort de prospection augmenté et standardisé à l’échelle nationale, pour améliorer les connaissances sur la situation de l’espèce et évaluer les mesures de protection envisageables.

Programme national Œdicnème criard

Comme chaque année, les bénévoles sont invités à participer aux temps forts de la saison : 

  • Trois comptages flash pour le recensement des outardes ;
  • Deux comptages crépusculaires pour les Œdicnèmes criards ;
  • Le suivi des rassemblements postnuptiaux  ;
  • Le suivi des hivernants.

Et pour partager avec le plus grand nombre, l’équipe vous donne rendez-vous pour deux sorties grand public : le lundi 1er mai et le mercredi 27 septembre. L’occasion de découvrir ensemble la faune et la flore de ce site unique, mais également de rencontrer nos principaux partenaires : les agriculteurs engagés pour leur conservation ! 

Si vous souhaitez participer, réservez vos dates (attention, elles sont susceptibles de changer en fonction des aléas météorologiques)…

À bientôt sur le terrain !

Contacts et informations : 02 41 67 18 18.

Axelle Denis : axelle.denis@lpo.fr.

Alexis Genuy : alexis.genuy@lpo.fr.

Manger bio, c’est aussi protéger la biodiversité !

Il existe des liens particulièrement étroits entre l’agriculture et la biodiversité. Les agriculteurs, qui travaillent avec le vivant au quotidien, détiennent par leurs pratiques les clés du maintien de la biodiversité animale et végétale sur 42 % de la surface de la France métropolitaine (plus de 70 % dans les Pays de la Loire).

En Europe, 24,5 % des espèces vulnérables ou en danger sont menacées par les intrants agricoles (parmi lesquels les pesticides et les engrais).

Les pesticides ont une très forte responsabilité dans la chute des populations d’oiseaux de nos campagnes. La suppression de la flore adventice se traduit par des agrosystèmes simplifiés à l’extrême où ne subsistent dans les parcelles qu’une ou deux variétés cultivées, ce qui induit une chute drastique des invertébrés indispensables à l’alimentation des oiseaux insectivores, particulièrement en période d’élevage des poussins. En outre l’éradication de la flore annuelle provoque la quasi-absence de graines sur les sols en période hivernale ce qui touche toutes les espèces d’oiseaux granivores.

Graphique sur l’évolution des oiseaux en France depuis 1990.

Il faut métamorphoser la façon de produire notre alimentation ! La solution est une agriculture reposant sur les principes de l’agriculture biologique et sur les services rendus par la nature. Les agriculteurs mettant en œuvre ces pratiques sont nombreux ! Mais l’agriculture bio va mal : les ventes de produits issus de ces pratiques ont baissé de 4 % en 2022, le chiffre d’affaires des magasins concernés de 12,2 % et la consommation bio ne représentait encore que 6,6 % de la dépense alimentaire des ménages en 2021 1.

Le plan de soutien d’urgence annoncé fin février par le gouvernement est loin de répondre aux attentes des agricultrices et agriculteurs bio : 166 € seulement par ferme ! Face à l’inflation et au manque d’initiatives et d’ambitions de nos responsables politiques, nous pouvons, une nouvelle fois, essayer de prendre individuellement nos responsabilités.

Soutenons nos agriculteurs en mangeant bio et local !

1 Synthèse de la cour des comptes – juin 2022 : https://www.ccomptes.fr/system/files/2022-07/20220630-synthese-soutien-agriculture-bio.pdf

Formation «Ambassadeurs SOS Chauves-souris et Sentin’ailes de la Nuit»

La fin de l’hiver et la sortie d’hibernation des chauves-souris arrivent à grands pas ! Elles vont bientôt se remettre à chasser pour reprendre des forces. Nous les verrons rejoindre leurs quartiers d’été, et notamment les combles, les greniers, les toitures. Entre problèmes de cohabitation et individus en détresse, le printemps et l’été représentent une période cruciale pour le réseau SOS Chauves-souris.

C’est pourquoi, comme chaque année, nous organisons une formation «Ambassadeurs SOS Chauves-souris et Sentin’ailes de la Nuit» !

D’une durée de 3 heures, elle sera proposée sur deux dates pour essayer de répondre aux disponibilités de chacun : le jeudi 30 mars à 14 h et le samedi 22 avril à 14 h.

L’objectif est de former des bénévoles, pouvant se porter ambassadeurs du réseau SOS Chauves-souris en Maine-et-Loire. Ces ambassadeurs sont amenés à être contactés pour des cas de SOS sur leur commune ou à proximité. Leur rôle peut être de se rendre sur place afin de prendre connaissance de la présence des animaux, de compter ou d’identifier la colonie, de sensibiliser les personnes rencontrées ou encore de proposer des solutions en fonction des situations.

Bien sûr être ambassadeur du réseau signifie être en relais avec le service civique Chiroptères et les salariés de la LPO. Vous n’êtes pas lâchés dans la nature ! Concernant le contenu de la formation, nous suivrons plusieurs axes : apprendre à connaître les chauves-souris, les identifier, et savoir intervenir dans différentes situations.

Le but de ces sessions de formation est de vous permettre de vous investir dans le réseau. Cela représente un réel engagement associatif, à moyen ou long terme, que nous voulons partager avec vous !

Si le projet vous tente, n’hésitez pas à vous inscrire à une des deux sessions de formation via le lien suivant : https://framadate.org/2TIszuDbBpAHTdSZ

Des demandes ou interrogations ? N’hésitez pas à envoyer un mail à anjou.chiro@lpo.fr.